19.06.2011, 16:50
Il s’agit de deux langues elfiques différentes, bien qu’elles aient toutes deux la même origine, l’eldarin commun. Le quenya était la langue des Vanyar et des Ñoldor à Valinor, tandis que le sindarin était celle des Sindar de Beleriand. Après le retour des Exilés ñoldor en Terre du Milieu, ceux-ci adoptèrent le sindarin comme langue quotidienne, mais conservèrent le quenya en mémoire en tant que langue d’érudition, le « latin des Elfes ». À l’époque de la guerre de l’Anneau, la majorité des Elfes des Terres Occidentales avait le sindarin pour langue maternelle. Un certain nombre de descendants des Dúnedain le parlaient aussi, du fait de leur ancienne alliance avec les Eldar. Leur nombre allait cependant diminuant, bien qu’à l’époque de Númenor ç’ait longtemps été la langue maternelle dans la plupart des maisons nobles. En revanche, seuls les plus érudits des Hommes de l’Ouest connaissaient le quenya, qui ne fut jamais une langue quotidienne parmi eux.
Du point de vue externe, Tolkien s’inspira de langues très différentes dans les deux cas. Le sindarin tirait la majeure partie de ses caractéristiques du gallois, notamment le phénomène de mutations consonantiques qui lui donne sa saveur particulière. Pour le quenya, Tolkien précisa que son inspiration venait principalement du finnois, du latin et du grec, qui sont toutes des langues avec un système complexe de déclinaisons, comme c’est aussi le cas pour le quenya.
Du point de vue externe, Tolkien s’inspira de langues très différentes dans les deux cas. Le sindarin tirait la majeure partie de ses caractéristiques du gallois, notamment le phénomène de mutations consonantiques qui lui donne sa saveur particulière. Pour le quenya, Tolkien précisa que son inspiration venait principalement du finnois, du latin et du grec, qui sont toutes des langues avec un système complexe de déclinaisons, comme c’est aussi le cas pour le quenya.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland