Les Actes de la J.R.R. Tolkien Centenary Conference de 1992, dont la version papier est introuvable ou bien à des prix inabordables, sont désormais disponibles en ligne : https://dc.swosu.edu/mythlore/vol21/iss2/
What's the point of all this pedantry if you can't get a detail like this right?
En ce moment il y a une exposition playmobil à Calais, il paraitrait qu'il y a un immense château supposément du Seigneur des Anneaux https://france3-regions.francetvinfo.fr/...97729.html
J'ai pas trop vu en quoi c'était un château du Seigneur des Anneaux, c'est plutôt un château fantasy de mon point de vue (sur l'article, j'ai pas vu en vrai). Mais ça semble mériter le coup d'oeil pour l'exploit.
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Le château semble mixer des interprétations de Ferté-au-cor et de Minas Tirith. C'est une architecture très anguleuse, mais je croix qu'avec les éléments playmobils, il est difficile de faire des tours rondes et des remparts avec des courbures
À noter, la sortie pour la rentrée d'un numéro spécial du magazine Historia :
Citation :Il arrive!! Pour bien commencer l'année, numéro spécial @historiamag sur les mythes et légendes du Moyen Âge, avec Merlin, Beowulf, Siegfried et même le Seigneur des anneaux!
What's the point of all this pedantry if you can't get a detail like this right?
Citation :FÉERIE MODERNE
ÉDITORIAL
RACONTE TES MYTHES, JE TE DIRAI QUI TU ES
LA FANTASY ET LES LÉGENDES MÉDIÉVALES
Les préraphaélites
DONJONS ET DRAGONS
CHARLEMAGNE, L'ART ETLA MATIÈRE
L'invention de la tradition
ARTHUR, HÉROS D'HIER ET D'AUJOURD'HUI
Des chevaliers qui font de la figuration !
Fées et geste arthurienne
DES LAMES QUI NE MANQUENT PAS DE TRANCHANT
MÉLUSINE , UNE GÉNÉROSITÉ MONSTRE
La sirène : chant et contrechamp
LA LÉGENDE DORÉE
FRÈRE JACQUES PREND LA PLUME
Sainte Geneviève, le pari de la foi
Pour Sébastien et Roch, suivez les flèches !
Jacques, l'apôtre que Rome aimait
Saint Denis à la tête du royaume de France
À Tarascon, sainte Marthe dompte le dragon
Saint Georges, l'épée au service de la religion
SAINTS ET MONSTRES CELTIQUES
YS, LA CITÉ ENGLOUTIE
Le chevalier, le prêtre... et l'amour
TRISTAN ET YSEUT, L'AMOUR CONTRE TOUS
BRENDAN, UN SAINT IRLANDAIS À LA BARRE
SAINT PATRICK ENTRE DEUX MONDES
Patrick, ou comment inventer un saint...
ÉTERNELLES MERVEILLES GALLOISES
LA DÉFERLANTE NORDIQUE
HENGEST ET HORSA, UN MYTHE BIEN UTILE
BEOWULF OU LE MALHEUR D'ÊTRE ROI
Grendel, le monstre sans visage
RAGNAR LODBROK, DE SANG ET D'ENCRE
IMPLACABLES ET INOUBLIABLES NIBELUNGEN
Wagner et la noirceur du monde
L'INVITÉ DU SPÉCIAL JOHN HOWE
Les Nibelungen trouvent leur maître
LIVRES
LES SECRETS DE LA LICORNE
PALETTE ARTHURIENNE
RIVIÈRE SANS RETOUR
L'AUTRE MONDE ANIMAL
DE LA FANTASY À GOGO
À DÉVORER D'URGENCE
BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE
UN BEST-SELLER MÉDIÉVAL
ARTHUR SE MET À
UNE PAIRE DE TROYES
VOYAGE DANS L'ÉIRE DU TEMPS
LE « ROCK » ET LES RÔLES DE CASHEL
LA VIE DE CHÂTEAU
LÉGENDES D'AUTOMNE AU BLARNEY CASTLE
UN FOYER NOMMÉ MALAHIDE CASTLE
IL ÉTAIT UNE FOIS LE CHÂTEAU DE KYLEMORE
L'IRLANDE : PASSEZ AU VERT !
AVANT DE PARTIR
LE GRAND TOUR D'IRLANDE :
SHOPPING
OÙ DORMIR
OÙ SE RESTAURER ?
What's the point of all this pedantry if you can't get a detail like this right?
(23.02.2018, 12:32)Lennie a écrit : Tiens je viens de découvrir un jeux flash de géographie sur la Terre du Milieu.
C'est proposé par le site Jeux Géographiques
Mon meilleurs score c'est 140200 :p
(24.02.2018, 11:23)Faerestel a écrit : Je viens de faire 121702 en non enregistré (ben oui je n'aime pas pas m'inscrire partout ).
C'est assez amusant!
(23.02.2018, 12:32)Lennie a écrit : Tiens je viens de découvrir un jeux flash de géographie sur la Terre du Milieu.
C'est proposé par le site Jeux Géographiques
Mon meilleurs score c'est 140200 :p
(24.02.2018, 11:23)Faerestel a écrit : Je viens de faire 121702 en non enregistré (ben oui je n'aime pas pas m'inscrire partout ).
C'est assez amusant!
Une dépêche AFP sur l'entrée au capital des éditions Bourgois de la famille Mitterrand :
Citation :La famille Mitterrand va entrer au capital de l'éditeur Christian Bourgois via sa société d'investissement, a annoncé mercredi la maison d'édition.
"Dans le cadre du renforcement de son activité, la présidente (des éditions Christian Bourgois), Dominique Bourgois, a décidé de nouer un partenariat stratégique à long terme avec la société d'investissement de la famille Mitterrand", a indiqué la maison d'édition dans un communiqué transmis à l'AFP.
"Ce rapprochement, a précisé l'éditeur, se fait dans le respect et de la politique éditoriale, étrangère et française, de Christian Bourgois, poursuivis, depuis plus de dix années par son épouse".
"La priorité de Christian Bourgois éditeur reste absolument à ses auteurs, aux libraires et à ses lecteurs", conclut le communiqué signé par Dominique Bourgois et Olivier Mitterrand, 75 ans, frère de l'ancien ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand.
L'éditeur n'a pas précisé la hauteur de la prise de participation de la famille Mitterrand à son capital, ni les modalités de ce partenariat.
Christian Bourgois est notamment l'éditeur français de J.R.R. Tolkien ("Le seigneur des anneaux"). L'éditeur s'était illustré en 1989 en publiant la version française des "Versets sataniques" de Salman Rushdie menacé de mort par une fatwa à cause de ce livre. On trouve à son catalogue des auteurs comme Virginia Woolf, Toni Morrison, Laura Kasischke, Peter Handke ou encore Ernst Jünger.
What's the point of all this pedantry if you can't get a detail like this right?
Les éditions PUF publient aujourd'hui un ouvrage d'Alban Gautier sobrement intitulé Le roi Arthur[/i]. Le lien avec Tolkien est un peu lointain, mais Alban Gautier est notamment l'auteur d'articles sur Tolkien, Beowulf, etc., (dans le Tolkien Studies 12 par exemple).
EDIT : je découvre (ou bien j'avais oublié) que ce n'est pas son premier ouvrage sur Arthur. Il en est un qui date de 2007, chez Ellipses, qui est plus complet et systématique, mais aussi plus technique que celui-ci, d'après son introduction ; celui-ci est donc plus accessible.
Citation :Dès les tout premiers textes, l’histoire et la légende se confondent. Les récits faisant référence à un guerrier ou à un roi nommé Arthur sont apparus dans la Grande-Bretagne du haut Moyen Âge, vers 800. Personnage à la fois situé dans le temps et auréolé de mystère, a-t-il réellement existé ? Et comment, dans les siècles suivants, les rapports entre l’histoire et la légende ont-ils évolué ? Pourquoi certains ont-ils jugé bon de défendre l’historicité du personnage, alors que d’autres l’ont farouchement niée ?
Des premiers siècles médiévaux jusqu’aux derniers développements de la série Kaamelott, en passant par le temps des Plantagenêts et le siècle des Tudors, le lecteur suivra ainsi le devenir singulier d’un roi qui est devenu l’un des grands mythes de l’Occident.
Le sommaire est alléchant :
Citation :Introduction
La « matière de bretagne » : diversité et usages
Une enquête historienne
Questions de vocabulaire : Bretagne, Bretons et Celtes
Chapitre I. – Âges obscurs, temps arthuriens
La Bretagne
Les Annales de Galles, une compilation composite
Arthur entre Badon et Camlann
Guillaume de Malmesbury et son histoire des rois des anglais
Geoffroy de Monmouth, inventeur de l’épopée arthurienne
Un succès à l’échelle de toute la chrétienté latine
Chapitre III. – Arthur, figure de l’imaginaire
Des traditions en langue galloise
Les curieuses triades de l’île de Bretagne
Arthur tueur de monstres : le témoignage de Pa Gur
Arthur et ses hommes dans Culhwch et Olwen
Cei, Bedwyr et Gwalchmei : compagnons de la première heure
Dans la littérature prophétique
Arthur face aux saints gallois
Geoffroy de Monmouth et l’invention de merlin
Diffusion et adaptations de l’œuvre de Geoffroy
Chrétien de Troyes, Camelot et le Graal
Floraison de la « matière de Bretagne »
Une poétique de la variation
Variations sur le rapt de Guenièvre
La version canonique de Thomas Malory
Chapitre IV. – Usages et mésusages d’un Arthur historique
La dynastie des Plantagenêts
Arthur au service des Plantagenêts ?
Edouard Ier et la Table ronde
Découverte à Glastonbury
Roses et dragons rouges et blancs : Arthur et les Tudors
Henri VIII et la table ronde
Premiers soupçons sur l’historicité d’Arthur
Arthur et l’histoire au cœur des swinging sixties
Des fouilles de Camelot à David Dumville
La déchristianisation du roi Arthur
Sacré Graal !
Conclusion
Chronologie des œuvres citées
Brève bibliographie
What's the point of all this pedantry if you can't get a detail like this right?
Bien documenté, malgré une erreur assez grossière sur Tolkien, justement, et l'attitude d'Aragorn, encore considéré ici comme quelqu'un qui refuse le pouvoir (merci PJ, la royauté médiévale sauce campagne présidentielle), ce qui conduit l'auteur à des conclusions fausses, à mon avis:
Citation :"On peut dès lors penser que le refus du pouvoir sert précisément à rendre acceptable la figure du héros autoritaire : s’il est un dominant légitime, c’est parce que, au fond de lui, il ne veut pas l’être. Il a le droit d’exercer le pouvoir car il est sans cesse prêt à y renoncer. "
D'un côté, Aragorn renonce effectivement à son pouvoir à la fin de sa vie, ce qui montre une sorte de détachement (vis-à-vis de la vie et du pouvoir), mais sa légitimité provient de l'assentiment divin (que le peuple accepte), pas du tout de sa modestie. Il est tout entier tourné vers sa tâche, et il n'est pas question pour lui de céder le sceptre sans la vie (contrairement à Tar-Meneldur). La sagesse et le pouvoir d'Aragorn existent donc sans la question de 'pouvoir légitime' au sens où l'entend la démocratie (mandat populaire).
Article intéressant, mais erroné pour Tolkien, en effet.
Au demeurant, je me demande s'il ne faut pas voir une coupure chez les auteurs au niveau de la Deuxième guerre mondiale : ce que dit l'auteur est incontestablement vrai pour la plupart des auteurs qu'il cite (encore que pour Elric, il faudrait nuancer), mais c'est beaucoup moins net pour les auteurs antérieurs. Le contre-exemple absolu serait Kull d'Atlantis, de Robert Howard, barbare issu de nulle part qui usurpe le trône par son talent et dont les aventures consistent à se maintenir au pouvoir face à ceux qui souhaiteraient le voir déchoir.
Au demeurant, la question de l'exercice du pouvoir ne se réduit pas à celle de sa désirabilité pour le héros : il est tout simplement plus difficile de mettre en scène les aventures individuelles d'un roi que d'un chevalier errant. Suffit de voir le cycle arthurien pour constater que les aventures personnelles d'Arthur sont liées à son ascension et à sa chute, quand tout l'entre-deux est rempli des aventures de ses chevaliers, puisque Arthur est habituellement dans l'incapacité de quitter sa cour pour mener à bien des quêtes héroïques (sauf rares exceptions).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
(04.03.2019, 18:35)Elendil a écrit : Le contre-exemple absolu serait Kull d'Atlantis, de Robert Howard, barbare issu de nulle part qui usurpe le trône par son talent et dont les aventures consistent à se maintenir au pouvoir face à ceux qui souhaiteraient le voir déchoir.
Absolu, je ne sais pas. Howard est connu pour n'avoir jamais été un admirateur de la monarchie, loin s'en faut, et tout particulièrement sous sa forme héréditaire. Et il détestait la tyrannie. Conan est devenu roi d'Aquilonie comme Kull roi de Valusie avant lui, et tous deux le sont devenus sans y avoir été prédestinés, mais si Kull a voulu devenir roi et s'efforce de se maintenir au pouvoir, ce n'est pas sans de profondes interrogations sur les enjeux réels du pouvoir royal et de la société de cour. Quant à Conan, sans avoir fondamentalement désiré devenir roi, il assume ses responsabilités une fois le pouvoir conquis, mais non sans une certaine nostalgie pour sa vie aventureuse passée, et il reste capable de se moquer "de toutes les foules et de tous les princes, et même de sa propre personne". Ni l'un, ni l'autre n'oublient leur identité barbare, tout souverains de royaumes civilisés qu'ils sont devenus. Ils n'incarnent pas la domination, mais l'altérité.
All night long they spake and all night said these words only : "Dirty Chu-bu," "Dirty Sheemish." "Dirty Chu-bu," "Dirty Sheemish," all night long.
(Lord Dunsany, Chu-Bu and Sheemish)
Je ne sais pas s’il y a une « fantasy » nippone mais il me semble que les récit de samouraï errant qui s’en raproche plus, n’ont pas se même rapport au pouvoir Que la fantasy occidentale
Merci pour cet article. Je l'ai lu, et j'ai trouvé ça très intéressant, même si quelquefois, le retour vers notre monde et notre temps ne semble pas entièrement justifié (par exemple sur le renversement de perspective quant aux alliés qui sont soudain dépeints comme des ennemis, une idée intéressante, passionnante même, mais qui ne trouve pas d'écho évident chez Tolkien, donc pourquoi en faire mention ?). Vraiment merci !
Pas encore lu, mais pour les alliés qui deviennent ennemis, il me semble que Saruman soit un bon candidat.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Oui mais il n'est pas question, du moins pas explicitement, d'une propagande marquée pour entériner dans l'opinion une image tantôt idéalisée, tantôt démonisée de Saruman, avec des soldats qui combateraient aux côtés des "forces alliées" de l'Isengard, puis se retrouveraient, au lendemain d'une victoire décisive, à devoir s'y opposer, sous prétexte que l'Isengard est devenu le nouveau foyer du mal absolu. Il s'agit plus de la trahison d'un individu que de la trahison d'une faction entière.
A la rigueur, on pourrait penser à Feänor exhortant à attaquer les Teleri d'Alqalondë, je suppose. Mais ce serait précisément à l'article de tirer un tel parallèle.
Non c'est plus pour montrer l'absurdité de la démonisation de l’ennemi humain qui demain peut devenir un allié (fréquent avec la real politique), et que Tolkien n'aimait pas trop. Les ennemis humain de l'est abusés par Sauron qu'il faudra pardonner sont un bon exemple aussi. C'est pour sa que les orques non humain sont "pratique" même si Tolkien ne peut s’empêcher de les "humaniser".
La question ne se limite en effet pas aux Orques, cf, pour les ennemis à qui on fait la paix, les Dunlendings changeant d'avis sur les Forgoil, les "têtes de paille" qu'ils avaient bien démonisés :
Citation :For you have been deluded by Saruman. Many of you have got death as the reward of your trust in him; but had you conquered, little better would your wages have been.’
The men of Dunland were amazed, for Saruman had told them that the men of Rohan were cruel and burned their captives alive.
J'ai enfin pris le temps de lire l'article, qui s'avère intéressant et plutôt bien informé. Toutefois, si l'auteur a raison d'insister sur la position modérée et humaine de Tolkien vis-à-vis des Allemands pendant la Deuxième guerre mondiale, il a tort d'extrapoler cela à la période où Tolkien combattait dans les tranchées :
Tally a écrit :Tolkien does not here, or really anywhere else in his letters, demonize Britain’s or the Allies’ wartime enemies.
De fait, c'est vrai pour les lettres publiées, mais si l'on consulte le Qenya Lexicon, on peut tomber sur une entrée qui correspond très précisément à une démonisation de l'ennemi, au demeurant assez compréhensible vu les conditions du combat et la douleur de perdre certains de ses meilleurs amis à la guerre (cf. PE 12, p. 44) :
J.R.R. Tolkien a écrit :kalimbo (o) a savage, uncivilized man, barbarian. — giant, monster, troll. *kalimban (n-) “Barbary”. Germany. kalimbardi the Germans. kalimbarie barbarity.
Les éditeurs citent d'ailleurs le carnet PME, qui donne à ce propos : « kalimbo ‘goblin, monster’ » et « kalimbardi ‘goblins’ ». On retrouve encore ce terme dans le PE 13, où il s'agit d'un terme elfique alternatif pour désigner les Orques, puis dans le PE 14, où c'est un nom alternatif pour Gothmog, puis il ne semble plus réapparaître.
Par ailleurs, je suis en désaccord avec l'auteur sur le fait que la dispersion des Orques suite à la destruction de l'Anneau serait incohérente avec la capacité qu'ont les Orques de faire preuve de libre-arbitre. En effet, Tolkien insiste par ailleurs sur la capacité qu'avait Sauron de diriger par la pensée les actions des Orques, à condition d'y consacrer son attention. Il me semble assez cohérent que des créatures amenées à combattre un ennemi en bataille rangée sous l'effet d'une compulsion mentale puissent être amenées à se débander en quelques instants quand cette compulsion cesse brutalement, a fortiori si elle sentent que leur ancien maître vient de disparaître et qu'elles voient leurs alliés humains hésiter, fuir ou se rendre.
Quant à la question des ennemis devenus alliés et vice-versa, j'en retire le sentiment que l'auteur veut ici attirer l'attention sur le fait qu'on n'observe guère cela vis-à-vis des Orques, du fait qu'il s'agit presque littéralement de démons et non de simples ennemis, vu que l'action se situe dans le royaume des contes de fées et non dans un cadre géopolitique réaliste. De fait, il insiste avec raison sur la différence de traitement entre Orques et humains inféodés à Sauron en conclusion de la bataille du Morannon. Toutefois, je ne le suis pas jusqu'au bout de son raisonnement : il omet malgré tout de traiter la question des brigands qui ont ravagé la Comté, dont certains sont assez visiblement des demi-Orques, ce qui n'empêche pas les Hobbits d'accorder la vie sauve à ceux qui se sont rendus.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
19.03.2019, 13:07 (Modification du message : 19.03.2019, 13:53 par Agmar.)
(18.03.2019, 21:28)Tikidiki a écrit :
Agmar a écrit :et que Tolkien n'aimait pas trop.
Je ne comprends pas ce qui te mène à dire ça ?
C'est l'auteur qui le dit, en ce référant aux lettres.
Après l'article parle de la démonisation de l'ennemi, et Tolkien ayant des origines Allemande, ne peut pas ,considérer une partie de son sang comme une abomination.
Après la guerre les tueries n'appelle pas vraiment à l'amitié d’où le "Kalimbardi" probablement. Mais c'est très surprenant cette apparition du monde actuel et de l'allemagne dans le Qenya.
Dans le reste de ses écrits Tolkien lutte contre les liens allégorique que les lecteurs veulent faire entre ses propres expériences et ses récits.
Ce qui est intéressant c'est qu'il rejoint une discussion que l'on avait eu sur le genre Fantasy et la violence des récits. Nos gentil héros de la communauté massacre de l'orques à tour de bras et s'en vante même sans que cela nous choque une seule seconde.
Concernant les semi orque, oui il a oublié de les citer alors que cela va dans le sens de son argumentation, ce sont des demi-hommes nous n'aimerions pas que nos gentil hobbits les massacre juste parce qu'il sont méchant.
En l'occurrence, l'intrusion des "Germans" me semble explicable, car je traduirais volontiers par Germains et non par Allemands. Comme d'autres extraits du QL, il est fait référence à des réalités contemporaines du déroulement supposé des CP, à savoir les premiers siècles de notre ère. Il ne faut surtout pas oublier que les CP se placent dans un temps imaginaire entièrement différent de celui du Silm. ou même du SdA.
Toutefois, l'explication de l'assimilation barbarie-Germains doit vraisemblablement tenir compte de l'expérience de Tolkien durant la guerre, même s'il est aussi possible d'arguer que les Germains sont les barbares typiques du point de vue du Bas Empire romain. En effet, si l'on fait abstraction de l'expérience personnelle de Tolkien, il est impossible d'expliquer pourquoi les Germains continentaux reçoivnt un tel qualificatif alors que les peuples germaniques anglo-saxons sont eux valorisés dans les CP.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland