18.03.2005, 16:36
Les forêts de Lorien
Forêt, pure merveille ! A toute les saisons,
Tu enchantes les vastes et lointains horizons,
Et le calme rêveur chaque fois vient chercher
Un secret réconfort pour lâme effarouchée.
Comme les doux éclats dun brillant candélabre,
Comme lOr, vont les feuilles sur les ailes des arbres,
Comme aux temps frais et jeunes de notre humanité ;
Eternelle est la grâce de ces feuilles dorées.
Bien des fois croit-on voir un flot de cheveux dor
Danser et tournoyer et senvoler encore,
Et entendre lécho dune voix triste et douce,
Comme Galadriel et le chant de sa source ;
Mon âme songe et pleure les dorés paradis
Que parfois on revoit en une rêverie ;
Et toujours je murmure un malheureux soupir
En chantant la Lorien que lon ne peut décrire.
Lhiver glacé et gris fait grelotter la ville,
Et la rend terne et morne comme une bête vile,
Et souvent, cest le cur qui se trouve engourdi,
Obscurci de soucis toujours plus alourdis ;
Qui peut imaginer limmense réconfort
Quapporte la Nature, les bois quon croyait morts ?
Gisent les feuilles mortes en un épais tapis ;
Décharnés sont les arbres et les cieux pâlis ;
Mais le cur éveillé dans le froid et la bise
Trouve argentées les branches du cur des forêts grises,
Et déjà se souvient avec enchantement
Des bois de Doriath, où il y a longtemps
La belle Tinuviel sur ses pieds délicats
Dansait et répandait son magnifique éclat ;
Se cheveux ténébreux comme une ombre suivant
Pareils aux ombres des branchages dans le vent,
Et son chant merveilleux, faisaient soudainement
Réveiller, frémir et séclore le Printemps.
_Le rêve se retrouve en ton cur, Ô Forêt,
lâme peut senvoler en tes bois doux et frais.
Je ne pourrais décrire la verte explosion
Qui fait pousser les feuilles ainsi quune toison
Et fait silluminer les fleurs dans la clairière,
Et séveiller un flot dune jeune lumière ;
Plus de mots aujourdhui ne pourraient justement
Dépeindre la grandeur du Sacre du Printemps,
Ou lEté, qui souvent accable de chaleur
Mais conserve en ton cur une douce fraîcheur ;
La chevelure épaisse et rameuse des chênes,
Préserve du Soleil la rêverie sereine,
Qui hume les parfums et les suaves saveurs
Des oiseaux, des feuillages, et des brûlantes fleurs !
Hélas ! Le monde est gris, les montagnes sont vieilles,
Une obscure fumée obscurcit le Soleil,
Car lHomme en grandissant oublie cette beauté,
Senfermant dans la Pierre et les ternes cités.
Le béton, le plastique, et linsipide Fer
Voilent lenchantement des forêts de Lumière
Quil brûle et quil saccage en sa noire folie ;
Mais quelques-uns encore avec mélancolie
Vont toujours admirer les piliers de tes arbres,
Préfèrent aux bétons les roses et les marbres,
Et plantent des platanes, des hêtres, des thuyas,
Pour retrouver un peu ta gloire et ton éclat ;
Et encore nos villes conservent en leur cur
La beauté de tes arbres et le chant de tes fleurs,
Mais ce nest plus, hélas ! Quun terne souvenir
Des forêts de Lorien que lon ne peut décrire.
Forêt, pure merveille ! A toute les saisons,
Tu enchantes les vastes et lointains horizons,
Et le calme rêveur chaque fois vient chercher
Un secret réconfort pour lâme effarouchée.
Comme les doux éclats dun brillant candélabre,
Comme lOr, vont les feuilles sur les ailes des arbres,
Comme aux temps frais et jeunes de notre humanité ;
Eternelle est la grâce de ces feuilles dorées.
Bien des fois croit-on voir un flot de cheveux dor
Danser et tournoyer et senvoler encore,
Et entendre lécho dune voix triste et douce,
Comme Galadriel et le chant de sa source ;
Mon âme songe et pleure les dorés paradis
Que parfois on revoit en une rêverie ;
Et toujours je murmure un malheureux soupir
En chantant la Lorien que lon ne peut décrire.
Lhiver glacé et gris fait grelotter la ville,
Et la rend terne et morne comme une bête vile,
Et souvent, cest le cur qui se trouve engourdi,
Obscurci de soucis toujours plus alourdis ;
Qui peut imaginer limmense réconfort
Quapporte la Nature, les bois quon croyait morts ?
Gisent les feuilles mortes en un épais tapis ;
Décharnés sont les arbres et les cieux pâlis ;
Mais le cur éveillé dans le froid et la bise
Trouve argentées les branches du cur des forêts grises,
Et déjà se souvient avec enchantement
Des bois de Doriath, où il y a longtemps
La belle Tinuviel sur ses pieds délicats
Dansait et répandait son magnifique éclat ;
Se cheveux ténébreux comme une ombre suivant
Pareils aux ombres des branchages dans le vent,
Et son chant merveilleux, faisaient soudainement
Réveiller, frémir et séclore le Printemps.
_Le rêve se retrouve en ton cur, Ô Forêt,
lâme peut senvoler en tes bois doux et frais.
Je ne pourrais décrire la verte explosion
Qui fait pousser les feuilles ainsi quune toison
Et fait silluminer les fleurs dans la clairière,
Et séveiller un flot dune jeune lumière ;
Plus de mots aujourdhui ne pourraient justement
Dépeindre la grandeur du Sacre du Printemps,
Ou lEté, qui souvent accable de chaleur
Mais conserve en ton cur une douce fraîcheur ;
La chevelure épaisse et rameuse des chênes,
Préserve du Soleil la rêverie sereine,
Qui hume les parfums et les suaves saveurs
Des oiseaux, des feuillages, et des brûlantes fleurs !
Hélas ! Le monde est gris, les montagnes sont vieilles,
Une obscure fumée obscurcit le Soleil,
Car lHomme en grandissant oublie cette beauté,
Senfermant dans la Pierre et les ternes cités.
Le béton, le plastique, et linsipide Fer
Voilent lenchantement des forêts de Lumière
Quil brûle et quil saccage en sa noire folie ;
Mais quelques-uns encore avec mélancolie
Vont toujours admirer les piliers de tes arbres,
Préfèrent aux bétons les roses et les marbres,
Et plantent des platanes, des hêtres, des thuyas,
Pour retrouver un peu ta gloire et ton éclat ;
Et encore nos villes conservent en leur cur
La beauté de tes arbres et le chant de tes fleurs,
Mais ce nest plus, hélas ! Quun terne souvenir
Des forêts de Lorien que lon ne peut décrire.