26.03.2023, 11:14
Voici un poème que j'ai travaillé en novembre dernier (l'inspiration a dû venir de l'esprit de la saison) - mais comme de nombreuses activités m'ont tenu éloigné de ces lieux depuis six mois ce n'est que maintenant que je le poste, en appendice au magnifique Tolkien Reading Day d'hier
La mort de Túrin
Túrin marche éperdu vers la gorge fatale.
Abattre le dragon, triomphe et couperet,
De son inceste avait délié le secret ;
Toujours l’Ennemi Noir le tenait en sa toile.
Son orgueil, imprudence et colère brutale,
Fléaux de l’offenseur et du coupe-jarret,
Mirent parents, soutiens et amours au regret
Et percèrent l’ami dans le bois sans étoile.
Lors à sa Noire Épée il parle en son malheur :
Trancherait-elle en lui la vie et la douleur ?
– Oui, je boirai ton sang et te tuerai sans faille.
Et la funeste lame emporta son seigneur.
Mais enfin le héros d’infortune vainqueur
Vengera notre monde en l’Ultime Bataille.
La mort de Túrin
Túrin marche éperdu vers la gorge fatale.
Abattre le dragon, triomphe et couperet,
De son inceste avait délié le secret ;
Toujours l’Ennemi Noir le tenait en sa toile.
Son orgueil, imprudence et colère brutale,
Fléaux de l’offenseur et du coupe-jarret,
Mirent parents, soutiens et amours au regret
Et percèrent l’ami dans le bois sans étoile.
Lors à sa Noire Épée il parle en son malheur :
Trancherait-elle en lui la vie et la douleur ?
– Oui, je boirai ton sang et te tuerai sans faille.
Et la funeste lame emporta son seigneur.
Mais enfin le héros d’infortune vainqueur
Vengera notre monde en l’Ultime Bataille.
Le langage a à la fois renforcé l'imagination et a été libéré par elle. Qui saura dire si l'adjectif libre a créé des images belles et bizarres ou si l'adjectif a été libéré par de belles et étranges images de l'esprit ? - J. R. R. Tolkien, Un vice secret