05.01.2010, 21:32
Lómelindë, p. 3 a écrit :proposée en ligne sur le site Tolkiendil (Tolkien > Ouvrages sur Tolkien > En anglais).
Commençons par l'évident : "En anglais" > "En français"
Lómelindë, p. 5 a écrit :En ce cas, si le « copiste de la Terre du Milieu » s’était trompé, il se serait alors trompé à de nombreuses reprises dans Le Livre des contes perdus, chose très improbable.
Des erreurs systématiques dans un manuscrit sont possible, cela s'est déjà vu (quand un copiste ne comprenait pas les termes en face de lui). Mais encore faudrait-il que Tolkien ait émis des suggestions dans ce sens, ce qui n'est pas le cas, comme tu le soulignes à maintes reprises.
Lómelindë, p. 5 a écrit :Ils n’ont don clairement
"don" > "donc"
Lómelindë, p. 8 a écrit :En plus de présenter une traduction quasi intégrale de ce texte
Il faudrait préciser que (1) cette traduction n'est pas identifiée comme telle ; (2) n'a (a ma connaissance) pas été autorisée par l'Estate (mais je note que tu traites ce point p. 44-45).
Lómelindë, p. 10 a écrit :le mot quenya rasta n’est pas atteste
De fait, EJK aurait mieux fait d'utiliser le q. yunque, sind. ýneg (ELN, VT 48, p. 6) ; je note que tu reviens là-dessus p. 34-35.
Lómelindë, p. 14 a écrit :Dans ces conditions, il est très maladroit de blâmer un dirigeant, quel qu’il soit, pour ne pas avoir perçu de tels mensonges, instillés avec art par la plus puissante force maléfique qu’Arda ait jamais connu.
On peut reprocher cette critique de la « “folie” de Manwe » telle qu'elle est discutée (et réprouvée) par Pengolodh dans « Ósanwe-kenta ».
Lómelindë, p. 15 a écrit :un texte dont la fiabilité interne n’est pas prouvée et une explication sur la filiation somme toute très discutable.
Je suis au regret de dire que pour une fois je ne suis pas d'accord avec ta critique. Vu l'élaboration du texte en question et sa date d'écriture, son degré de fiabilité me semble aussi haut que possible. De même, il n'y a pas plus de raisons pour rejeter la lecture naturelle du terme "sœur". Bref, la lecture d'EJK me paraît ici entièrement logique, et j'ai le sentiment que tu fais tienne une argumentation tendancieuse (qu'il adopte souvent dans ce livre) pour contrer ses arguments.
Lómelindë, p. 17 a écrit :les huit Elfes qui devinrent des Nandor (cf. XI:412n.16) étaient probablement de son ethnie
Une minute. N'oublions pas que "huit" est ici une proportion du nombre total de Teleri qui suivirent Lenwë (si l'on accorde foi à ce qui n'est, comme tu le soulignes plus haut, qu'un conte pour enfants). Il est hors de question de penser qu'ils puissent n'avoir été que huit au total, cela ne s'accorde pas avec le "peuple nombreux" qui suivit Lenwë (cf. WJ, p. 384, entres autres). Idem sur les chiffres en haut de la page 18.
Lómelindë, p. 23 a écrit :La forme quenya équivalente est lerembas (PE17:52, la traduction est mienne)
C'est juste, mais EJK n'a pas tort non plus, cf. le « Dangweth Pengolod » (PM, p. 395) et la phrase : « Mana i-coimas Eldaron What is the “coimas” of the Eldar?’ », portant sur l'origine du lembas.
Lómelindë, p. 25 a écrit :Dans ce cas, Ardamin serait donc plutôt traduit par *‘Pilier du Monde’.
De fait. C'est d'ailleurs étrange qu'EJK semble ignorer une hypothèse qui avait déjà été faite par Andreas Möhn dans « An Interpretation of the Names in the Line of Elros », publié en 2003.
Lómelindë, p. 25 a écrit :mais il aurait été bon de dépasser le simple scepticisme de certains Hauts Elfes et établir clairement le fait que cette croyance n’est pas fondée.
En fait, c'est curieux, mais j'ai l'impression très nette que Tolkien ne l'établit clairement nulle part de façon "absolue" (même s'il semble clairement pencher en faveur de ce qui reste une hypothèse de Finrod Felagund). Peut-être parce qu'il aurait alors nié un article du dogme chrétien ?
Lómelindë, p. 27 a écrit :Probablement une « formule traditionnelle chez les Hauts Elfes » employée par les bibliothécaires.
tout simplement Et que dire de nai elen siluva parma-restalyanna meldonya ? Une formule employée par les auteurs ou imprimeurs elfes ?
Une question pour finir : d'où viennent les très jolis graphismes que tu utilises en bas de page ou en fin de paragraphe ?
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland