01.12.2009, 08:59
L'équipe éditoriale de Parma Eldalamberon nous offre une nouvelle fois un splendide ouvrage dont les un peu plus de deux ans d'attente sont largement excusées.
Personnellement, chaque Vinyar Tengwar et chaque Parma Eldalamberon est toujours un nouveau Noël. Je remercie vivement l'équipe éditoriale qui continue à faire ce travail pour le moins fastidieux de mise en forme et de présentation de tous ces textes, qui balaie allègrement les critiques plus ou moins sarcastiques de certains soit-disants "ténors" des langues elfiques et qui, contrairement à eux, reste fidèle à Tolkien.
Désolé mais je n'ai pas encore eu le temps de me plonger trop en avant dans cette nouvelle mine d'or philologique. Je me permets donc de passer sous silence la première version de la Tengwesta Qenderinwa (p. 22-68 ), qui n'en demeure pas moins d'un immense intérêt. L'introduction de la Tengwesta Qenderinwa 2 (TQ2, p. 69-107) nous ouvre de suite l'appétit avec la reproduction d'un manuscrit de Tolkien (p. 70) servant de table des matières et présentant les différents chapitres :
Personnellement, chaque Vinyar Tengwar et chaque Parma Eldalamberon est toujours un nouveau Noël. Je remercie vivement l'équipe éditoriale qui continue à faire ce travail pour le moins fastidieux de mise en forme et de présentation de tous ces textes, qui balaie allègrement les critiques plus ou moins sarcastiques de certains soit-disants "ténors" des langues elfiques et qui, contrairement à eux, reste fidèle à Tolkien.
Désolé mais je n'ai pas encore eu le temps de me plonger trop en avant dans cette nouvelle mine d'or philologique. Je me permets donc de passer sous silence la première version de la Tengwesta Qenderinwa (p. 22-68 ), qui n'en demeure pas moins d'un immense intérêt. L'introduction de la Tengwesta Qenderinwa 2 (TQ2, p. 69-107) nous ouvre de suite l'appétit avec la reproduction d'un manuscrit de Tolkien (p. 70) servant de table des matières et présentant les différents chapitres :
A- Descent of Tongues, Lambion Ontale
B- Simple component Sounds, Lámaquenta
C- Structure of Bases, Sundokarme
D- Combination of Sounds, Lámasampane
E- Word-making by Suffixion, Mestanyatse
F- Accentuation, Minqetyarme
G- Earliest changes and inventions common to the Eldar
Nous rentrons dans le vif du sujet avec une introduction sur les origines des langues elfiques. A cette occasion, nous découvrons que la TQ2 est explicitement présentée comme issue du savoir de Rúmil et couchée par écrit par Ælfwine (cf. p. 71), ce dernier parlant même dans le texte de "Elf-latin" (p. 72).
Nous trouvons une liste des différentes langues elfiques avec leurs descriptions. Certains termes nous sont familiers (Quenya, Eldarin, Avarin, Doriathrin, ...), d'autres peu ou pas (Quenderin, Kalaquenderin, Moriquenderin, Yáranoldorin, Túnanoldorin/Túnarin, Etya-noldorin/Etyarin, Ossiriandrin, Laiquenderin, ...).
Nous apprenons qu'après l'Exil des Noldor, ceux restés en Aman virent leur dialecte, le noldorin, disparaître.
Des éléments sur les langues de Tol Eressëa nous sont donnés : le sindarin y est une langue usuelle ("... Sindarin, and that tongue, as it was spoken in Beleriand is still the daily speech of Eressea...", p. 73), des survivants de Doriath habitent à l'Est de l'île et y parle leur dialecte du sindarin, le doriathrin (p. 78 ), les Noldor Exilés qui retournèrent sur l'île parlent un dialecte du dialecte de Gondolin.
Le chapitre B nous introduit aux Quenderin Ólamar 'consonnes quendiennes' et aux Quenderin Ómar 'voyelles quendiennes'.
Nous sommes ensuite instruits des arcanes de la Sundokarme, avec ses différentes structures ou 'trames' (cantar) consonantiques : celle erólamaite 'monoconsonantique' (soit très probablement er-óla-maite 'qui possède une consonne'), celle attólamaite 'biconsonantique' et celle nelólamaite 'triconsonantique'.
Je vous laisse découvrir par vous-même le reste de ce nouvel univers linguistique avec tous ses rafinements et ses termes (ómataile 'allongement de la voyelle', mittande 'infixition' ou 'intrusion', turyande 'fortification').
Concernant les alphabets pré-fëanoriens, ils sont une belle génèse à ce que nous découvrons plus tard dans le SdA (entre autre). Les différents modes sont assortis de passages très instructifs (poèmes du BoLT, Notre Père, lettres prosaïques ou autres). De manière générale, je pense que cette partie de l'ouvrage demeure réservée à un public plus restreint, à l'image de ce que l'on trouve dans les autres PE (13, 15 & 16).
Nous trouvons une liste des différentes langues elfiques avec leurs descriptions. Certains termes nous sont familiers (Quenya, Eldarin, Avarin, Doriathrin, ...), d'autres peu ou pas (Quenderin, Kalaquenderin, Moriquenderin, Yáranoldorin, Túnanoldorin/Túnarin, Etya-noldorin/Etyarin, Ossiriandrin, Laiquenderin, ...).
Nous apprenons qu'après l'Exil des Noldor, ceux restés en Aman virent leur dialecte, le noldorin, disparaître.
Des éléments sur les langues de Tol Eressëa nous sont donnés : le sindarin y est une langue usuelle ("... Sindarin, and that tongue, as it was spoken in Beleriand is still the daily speech of Eressea...", p. 73), des survivants de Doriath habitent à l'Est de l'île et y parle leur dialecte du sindarin, le doriathrin (p. 78 ), les Noldor Exilés qui retournèrent sur l'île parlent un dialecte du dialecte de Gondolin.
Le chapitre B nous introduit aux Quenderin Ólamar 'consonnes quendiennes' et aux Quenderin Ómar 'voyelles quendiennes'.
Nous sommes ensuite instruits des arcanes de la Sundokarme, avec ses différentes structures ou 'trames' (cantar) consonantiques : celle erólamaite 'monoconsonantique' (soit très probablement er-óla-maite 'qui possède une consonne'), celle attólamaite 'biconsonantique' et celle nelólamaite 'triconsonantique'.
Je vous laisse découvrir par vous-même le reste de ce nouvel univers linguistique avec tous ses rafinements et ses termes (ómataile 'allongement de la voyelle', mittande 'infixition' ou 'intrusion', turyande 'fortification').
Concernant les alphabets pré-fëanoriens, ils sont une belle génèse à ce que nous découvrons plus tard dans le SdA (entre autre). Les différents modes sont assortis de passages très instructifs (poèmes du BoLT, Notre Père, lettres prosaïques ou autres). De manière générale, je pense que cette partie de l'ouvrage demeure réservée à un public plus restreint, à l'image de ce que l'on trouve dans les autres PE (13, 15 & 16).