26.02.2009, 12:53
Je vais m'attarder sur quelques points, et comme Lome a supprimé son document, je ne sais plus s'ils ont été abordés. Si oui, excusez-moi.
Je dois dire que cette façon de voir les choses me plait assez. J'ai trop souvent vu des gens faire des réflexions sur les textes que Tolkien aurait rejeté et j'avais toujours trouvé ça abusif comme point de vue. Je pense que pour les langues, cela se justifie surement mais pour les textes, j'avoue que ça me paraissait assez bizarre. Enfin, au premier abord, l'entreprise semble louable.
Ensuite, je ne comprends pas pourquoi Melcor est orthographié ainsi. J'ai toujours (ou presque) vu Melkor alors pourquoi avoir remplacé le "k" par le "c". Ou alors c'est dans les livres que le "c" a été remplacé par "k" pour la prononciation? (je n'ai pas mes livres sous la main pour trouver moi-même la réponse et je m'embrouille un peu).
Dans la chronologie du Troisième Age, à l'année 3018-3019, il manque une mention du combat entre les forces de Sauron et les Elfes de Thranduil accompagnés des Nains.
Dans le vocabulaire, concernant les dieux et déesses, je suis étonné de trouver Tilion mais pas la Maia du soleil.
En ce qui concerne les sarati, au demeurant une des sections les plus intéressantes, j'avais plusieurs questions.
D'abord, à quoi correspondent les documents R-10/15/17? Ils ont été publiés dans les PE ou alors ce sont des manuscrits qu'EJK a étudié à Marquette?
De plus, j'ai comme l'impression que les caractères ont eu des problèmes d'impression, ils se trouvent tous calés à la gauche de leur cellule dans le tableau.
Pour les tengwar, pourquoi EJK marque que le tableau est reconstitué? J'ai supposé qu'il n'avait pas utilisé celui du SdA mais qu'il avait repris celui qu'il a reconstitué pour les VT, mais pourquoi?
Enfin, je dois avouer que le thésaurus de mots à la fin est vraiment très bien fait, même s'il n'est pas nickel.
Sur la section des expressions en elfique, sont-elles toutes tirées des écrits ou certaines sont inventées?
Au final, cet ouvrage est un livre de résumé, je dirais. Cela permet d'avoir une vue générale de l'inventivité de Tolkien, et d'approcher certains concepts qui restent par exemple hors de portée des non-anglophones. C'est vrai qu'il possède pas mal de défauts, il faut être critique. Les "nous pensons" à tout bout de champ, les reconstitutions ou vue de l'esprit, les contre-sens, chiffonnerais n'importe quel tolkiendil averti, mais pour le premier venu, ça ne sauterais pas aux yeux. Je pense faire lire ça à quelques personnes qui n'ont qu'une expérience limité du monde de Tolkien, afin d'avoir un avis moins "orienté".
PS: je n'aime vraiment pas les illustrations de Thierry Cardinet, sauf peut-être son portrait de Tolkien. Ses costumes à l'impériale, ou façon colons anglais, ou encore son iroquois me laissent vraiment froid...
EJK dans ses Remerciements a écrit :Je voudrais remercier tout particulièrement [...] E.Flieller...Tiens quelle (bonne) surprise!
EJK dans la préface a écrit :Les critiques ont pris l'habitude de considérer un seul texte, si possible le plus récent. Nous ne sommes pas d'accord. Ainsi, la seul description détaillé de la bataille de Gondolin figure dans un texte composé par J.R.R Tolkien entre la fin de 1916 et les premiers mois de 1917, "la Chute de Gondolin" ("The Fall of Gondolin). Nous ne souhaitons pas ignorer cette description [...] sous prétexte qu'elle serait ancienne et donc rejetée par notre auteur. Nous ne pensons pas qu'elle ait été rejetée. [...] Et si cette branche de la "tradition" de la Terre du Milieu recèle des contradictions avec d'autres récits de cette bataille comme celui de la "Quenta Silmarillion", [...] eh bien c'est tant mieux ; ces versions forment un ensemble de points de vue. Ce qu'il nous importe de distinguer, ce sont les sources internes.
Je dois dire que cette façon de voir les choses me plait assez. J'ai trop souvent vu des gens faire des réflexions sur les textes que Tolkien aurait rejeté et j'avais toujours trouvé ça abusif comme point de vue. Je pense que pour les langues, cela se justifie surement mais pour les textes, j'avoue que ça me paraissait assez bizarre. Enfin, au premier abord, l'entreprise semble louable.
EJK dans la Quenta Eldaron a écrit :A cette époque, selon les traditions de la "Quenta Silmarillion", le dieu du mal Melcor siégeait dans sa forteresse nordique d'Utumno.D'abord, le terme Quenta Eldaron est-il un terme inventé ou issu d'un texte?
Ensuite, je ne comprends pas pourquoi Melcor est orthographié ainsi. J'ai toujours (ou presque) vu Melkor alors pourquoi avoir remplacé le "k" par le "c". Ou alors c'est dans les livres que le "c" a été remplacé par "k" pour la prononciation? (je n'ai pas mes livres sous la main pour trouver moi-même la réponse et je m'embrouille un peu).
Citation :Dans le "Lammas"...Pourquoi sans "h"? Si je me rappelle bien, dans la Route Perdue, c'est bien Lhammas non?
Dans la chronologie du Troisième Age, à l'année 3018-3019, il manque une mention du combat entre les forces de Sauron et les Elfes de Thranduil accompagnés des Nains.
Dans le vocabulaire, concernant les dieux et déesses, je suis étonné de trouver Tilion mais pas la Maia du soleil.
En ce qui concerne les sarati, au demeurant une des sections les plus intéressantes, j'avais plusieurs questions.
D'abord, à quoi correspondent les documents R-10/15/17? Ils ont été publiés dans les PE ou alors ce sont des manuscrits qu'EJK a étudié à Marquette?
De plus, j'ai comme l'impression que les caractères ont eu des problèmes d'impression, ils se trouvent tous calés à la gauche de leur cellule dans le tableau.
Pour les tengwar, pourquoi EJK marque que le tableau est reconstitué? J'ai supposé qu'il n'avait pas utilisé celui du SdA mais qu'il avait repris celui qu'il a reconstitué pour les VT, mais pourquoi?
Enfin, je dois avouer que le thésaurus de mots à la fin est vraiment très bien fait, même s'il n'est pas nickel.
Sur la section des expressions en elfique, sont-elles toutes tirées des écrits ou certaines sont inventées?
Au final, cet ouvrage est un livre de résumé, je dirais. Cela permet d'avoir une vue générale de l'inventivité de Tolkien, et d'approcher certains concepts qui restent par exemple hors de portée des non-anglophones. C'est vrai qu'il possède pas mal de défauts, il faut être critique. Les "nous pensons" à tout bout de champ, les reconstitutions ou vue de l'esprit, les contre-sens, chiffonnerais n'importe quel tolkiendil averti, mais pour le premier venu, ça ne sauterais pas aux yeux. Je pense faire lire ça à quelques personnes qui n'ont qu'une expérience limité du monde de Tolkien, afin d'avoir un avis moins "orienté".
PS: je n'aime vraiment pas les illustrations de Thierry Cardinet, sauf peut-être son portrait de Tolkien. Ses costumes à l'impériale, ou façon colons anglais, ou encore son iroquois me laissent vraiment froid...
What's the point of all this pedantry if you can't get a detail like this right?