25.02.2009, 16:25
VT42 pp. 11-2 (traduction approximative et à la volée de ma part, interventions éditoriales entre crochets, mes interventions entre accolades) :
Il {le nom Gilraen} signifie 'celle qui est parée d'un tréçoire {VO tressure} serti de petites gemmes dans son filet', comme le tréçoire {VO tressure} d'Arwen décrit dans le SdA. Ce peut avoir été un deuxième nom qui lui fut donné après qu'elle ait atteint l'âge adulte et qui ait remplacé son vrai nom, comme cela arrivait souvent dans les légendes, ce dernier n'ayant pas été conservé. C'était plus probablement son vrai nom, puisque il fut porté par des femmes de son peuple, les survivants des Númenóréens de sang pur du Royaume du Nord. Les femmes des Eldar avaient l'habitude de porter de tels tréçoires {VO tressures}; mais chez les autres peuples, ils étaient surtout employés par les femmes de haut rang des « Rangers », descendants d'Elros, comme ils l'affirmaient. Des noms tels que Gilraen, ainsi que d'autres de sens similaire, pouvaient ainsi probablement devenir les premiers noms donnés à de jeunes filles de la race des « Seigneurs des Dúnedain ». L'élément raen était la forme sindarine du q{uenya} raina 'tressé, enlacé'.
A coté de cette dernière phrase, Tolkien fournit une note étymologique :
Base de l'e{ldarin} c{ommun} RAY 'tresser, tricoter, concevoir un lacis ou un lacet'; également [supprimé : 'attraper'] 'placer dans un lacis, enlacer'. Cf. le q{uenya} raima 'un filet'; rea et raita 1) 'fabriquer un lacis ou un lacet'; raita 2) 'attraper dans un filet'; [supprimé : également raiwe 'lacet';] carrea (< cas-raya) ‘un tréçoire {VO tressure’. S{indarin} raef ou raew (mélange du q{uenya} raima et raiwe) ‘filet’ ; raeda- ‘attraper dans un filet’ ; cathrae ‘tréçoire {VO tressure}’. Le mot n’était appliqué qu’à l’ouvrage composé d’un seul fil ; le tramage avec d’autres fils croisés ou des bandes était représenté par la base distincte WIG, souvent sous la forme renforcée waig-.
[…]
Au sujet de cette note, Christopher Tolkien écrit : « Comparer avec Le Seigneur des Anneaux, appendice E (i). – Tressure, un filet servant à confiner les cheveux, est un mot d’anglais médiéval que mon père employa dans sa traduction de Sir Gauvain et le Chevalier Vert (strophe 69) : ‘les clairs joyaux / qui étaient agencés{angl. twined = littéralement jumelés} par vingtaines en groupes dans son tréçoire{VO tressure}’, où la version originale possède la forme tressour. »
Il {le nom Gilraen} signifie 'celle qui est parée d'un tréçoire {VO tressure} serti de petites gemmes dans son filet', comme le tréçoire {VO tressure} d'Arwen décrit dans le SdA. Ce peut avoir été un deuxième nom qui lui fut donné après qu'elle ait atteint l'âge adulte et qui ait remplacé son vrai nom, comme cela arrivait souvent dans les légendes, ce dernier n'ayant pas été conservé. C'était plus probablement son vrai nom, puisque il fut porté par des femmes de son peuple, les survivants des Númenóréens de sang pur du Royaume du Nord. Les femmes des Eldar avaient l'habitude de porter de tels tréçoires {VO tressures}; mais chez les autres peuples, ils étaient surtout employés par les femmes de haut rang des « Rangers », descendants d'Elros, comme ils l'affirmaient. Des noms tels que Gilraen, ainsi que d'autres de sens similaire, pouvaient ainsi probablement devenir les premiers noms donnés à de jeunes filles de la race des « Seigneurs des Dúnedain ». L'élément raen était la forme sindarine du q{uenya} raina 'tressé, enlacé'.
A coté de cette dernière phrase, Tolkien fournit une note étymologique :
Base de l'e{ldarin} c{ommun} RAY 'tresser, tricoter, concevoir un lacis ou un lacet'; également [supprimé : 'attraper'] 'placer dans un lacis, enlacer'. Cf. le q{uenya} raima 'un filet'; rea et raita 1) 'fabriquer un lacis ou un lacet'; raita 2) 'attraper dans un filet'; [supprimé : également raiwe 'lacet';] carrea (< cas-raya) ‘un tréçoire {VO tressure’. S{indarin} raef ou raew (mélange du q{uenya} raima et raiwe) ‘filet’ ; raeda- ‘attraper dans un filet’ ; cathrae ‘tréçoire {VO tressure}’. Le mot n’était appliqué qu’à l’ouvrage composé d’un seul fil ; le tramage avec d’autres fils croisés ou des bandes était représenté par la base distincte WIG, souvent sous la forme renforcée waig-.
[…]
Au sujet de cette note, Christopher Tolkien écrit : « Comparer avec Le Seigneur des Anneaux, appendice E (i). – Tressure, un filet servant à confiner les cheveux, est un mot d’anglais médiéval que mon père employa dans sa traduction de Sir Gauvain et le Chevalier Vert (strophe 69) : ‘les clairs joyaux / qui étaient agencés{angl. twined = littéralement jumelés} par vingtaines en groupes dans son tréçoire{VO tressure}’, où la version originale possède la forme tressour. »