16.02.2003, 19:04
C'est pas mal du tout! Note que ta phrase est en quenya, et écrite en tengwar (quenya et sindarin sont des langues, les tengwar un alphabet).
Pour "cet anneau", si on se base sur l'exemple du serment de Cirion, et par analogie avec tana (Etym. p. 389), on devrait dire corma sina plutôt que sina corma. Décliné à l'instrumental, cela pourrait donner *cormanen sina ou corma *sinanen (j'ignore laquelle des deux possibilités est la plus correcte, s'il y en a une meilleure que l'autre... il est possible également que ta version soit la meilleure!).
*antanyelë: j'utiliserais plutôt *antanyel, le suffixe -l étant attesté au moins comme sujet, et peut-être même objet dans hekal (The War of the Jewels p. 364).
hondo-ninya: il semble que Tolkien ait remplacé la forme -ninya par la forme -nya pour traduire "mon". Je dirais donc plutôt *hondonya. Note que Tolkien a remplacé la forme hondo-ninya par indo-ninya, mais on peut supposer que c'est uniquement pour des questions de sens, et qu'il ne rejetait pas la forme hondo en elle-même.
Concernant la transcription en tengwar:
Quand le tengwa silmë (le premier tengwa dans ta transcription) doit porter un tehta (un "accent", ici pour représenter la voyelle 'i'), on préfère en général utiliser silmë nuquerna, c'est à dire le même tengwa mais à l'envers (rotation de 180°) pour laisser plus de place au tehta.
Une coquille: tu as utilisé númen au lieu de anto pour le son 'nt' dans dans "antanyele". Pour transcrire "nye", on peut tout mettre sur númen sans utiliser de porteur: les deux points du 'y' en dessous, le tehta du 'e' au dessus (c'est ce que fait Tolkien dans sa transcription du poème Namárië).
Pour "hondo", tu as utilisé un porteur pour le premier 'o'... en général on met le tehta directement sur le tengwa hyarmen, mais tu es libres d'utiliser un porteur . Par contre je pense qu'il faut écrire "hondo-ninya" (et a fortiori "hondonya") en un seul mot: dans sa calligraphie de Namárie, Tolkien accolle les deux parties des mots qui comportent un trait d'union. Et là aussi le "nya" s'écrit avec les points du 'y' en dessous de númen, et le tehta du 'a' en dessus.
Pour "i cuilen": le 'ui' étant une diphtongue, sa transcription est particulière: on met le tehta du 'u' sur le tengwa yanta. Enfin, il manque un númen tout à la fin de la phrase.
Voilà évidemment la traduction en quenya de ta phrase est hypothétique, personne ne peut parler le quenya... Si tu me donne la version finale de ta phrase en quenya, je pourrais te faire une image de la transcription en tengwar...
Pour "cet anneau", si on se base sur l'exemple du serment de Cirion, et par analogie avec tana (Etym. p. 389), on devrait dire corma sina plutôt que sina corma. Décliné à l'instrumental, cela pourrait donner *cormanen sina ou corma *sinanen (j'ignore laquelle des deux possibilités est la plus correcte, s'il y en a une meilleure que l'autre... il est possible également que ta version soit la meilleure!).
*antanyelë: j'utiliserais plutôt *antanyel, le suffixe -l étant attesté au moins comme sujet, et peut-être même objet dans hekal (The War of the Jewels p. 364).
hondo-ninya: il semble que Tolkien ait remplacé la forme -ninya par la forme -nya pour traduire "mon". Je dirais donc plutôt *hondonya. Note que Tolkien a remplacé la forme hondo-ninya par indo-ninya, mais on peut supposer que c'est uniquement pour des questions de sens, et qu'il ne rejetait pas la forme hondo en elle-même.
Concernant la transcription en tengwar:
Quand le tengwa silmë (le premier tengwa dans ta transcription) doit porter un tehta (un "accent", ici pour représenter la voyelle 'i'), on préfère en général utiliser silmë nuquerna, c'est à dire le même tengwa mais à l'envers (rotation de 180°) pour laisser plus de place au tehta.
Une coquille: tu as utilisé númen au lieu de anto pour le son 'nt' dans dans "antanyele". Pour transcrire "nye", on peut tout mettre sur númen sans utiliser de porteur: les deux points du 'y' en dessous, le tehta du 'e' au dessus (c'est ce que fait Tolkien dans sa transcription du poème Namárië).
Pour "hondo", tu as utilisé un porteur pour le premier 'o'... en général on met le tehta directement sur le tengwa hyarmen, mais tu es libres d'utiliser un porteur . Par contre je pense qu'il faut écrire "hondo-ninya" (et a fortiori "hondonya") en un seul mot: dans sa calligraphie de Namárie, Tolkien accolle les deux parties des mots qui comportent un trait d'union. Et là aussi le "nya" s'écrit avec les points du 'y' en dessous de númen, et le tehta du 'a' en dessus.
Pour "i cuilen": le 'ui' étant une diphtongue, sa transcription est particulière: on met le tehta du 'u' sur le tengwa yanta. Enfin, il manque un númen tout à la fin de la phrase.
Voilà évidemment la traduction en quenya de ta phrase est hypothétique, personne ne peut parler le quenya... Si tu me donne la version finale de ta phrase en quenya, je pourrais te faire une image de la transcription en tengwar...