29.10.2006, 22:45
Pour le e à l'hémistiche, c'est l'éternel débat, en effet... En ce qui me concerne, après avoir lu et étudié beaucoup de poèmes, j'en ai conclu :
_Que l'élision à l'hémistiche était autorisée et très usitée (y compris par les plus grands, comme Rimbaud, Verlaine, Hugo et Baudelaire)
_Que le rajout à l'hémistiche (prononciation d'un e muet) était très rarement usitée.
Donc j'ai tendance à toujours éviter de prononcer un e muet en fin d'hémistiche et de considérer que s'il y en a un, il n'est pas prononcé.
Maintenant, je ne suis pas Malesherbes ! Je ne sais pas du tout ce qui est autorisé ou pas, et à la limite, ce n'est pas ça qui importe, c'est le résultat, c'est à dire c'est le fait que ça donne un vers naturel à prononcer et agréable à entendre. Et je suis d'accord avec Arthur, Paul, Victor et Charles sur le fait que c'est la première règle qui donne le plus souvent ce résultat.
L'idéal, évidemment, c'est de ne jamais se retrouver dans ce cas de figure...
La-na-tu-re-es-tun-templ /-ou-de-vi-vants-pi-liers
Il y a un e muet en fin d'hémistiche, mais qui a pour successeur une voyelle, donc l'alexandrin est parfait (normal, il est baudelairien)
Quand à la féminité des fruits, je t'avouerai que ça prête tout de même un peu à confusion:
"je serai tel ce fruit"
Dans ce cas, si c'est une narratrice, elle dirait "Je serai telle ce fruit" (et ça donne un pied supplémentaire qu'il va falloir retoucher...) et elle dirait "Pleine d'entrain, je me lève", et rebelote...
Si tu tiens donc à mettre une narratrice, ok, mais change ce coin.
Si tu tiens à mettre un narrateur, ok, mais remplace (par exemple) belle par beau ou par doux (car on évite souvent de mettre trop de voyelles qui se suivent, donc "beau à voir" me paraît moins approprié que "doux à voir" ou "bon à voir" mais ca "reste à voir", si j'ose dire
Si tu prends une troisième option, ben, ça n'engage que toi
!!
_Que l'élision à l'hémistiche était autorisée et très usitée (y compris par les plus grands, comme Rimbaud, Verlaine, Hugo et Baudelaire)
_Que le rajout à l'hémistiche (prononciation d'un e muet) était très rarement usitée.
Donc j'ai tendance à toujours éviter de prononcer un e muet en fin d'hémistiche et de considérer que s'il y en a un, il n'est pas prononcé.
Maintenant, je ne suis pas Malesherbes ! Je ne sais pas du tout ce qui est autorisé ou pas, et à la limite, ce n'est pas ça qui importe, c'est le résultat, c'est à dire c'est le fait que ça donne un vers naturel à prononcer et agréable à entendre. Et je suis d'accord avec Arthur, Paul, Victor et Charles sur le fait que c'est la première règle qui donne le plus souvent ce résultat.
L'idéal, évidemment, c'est de ne jamais se retrouver dans ce cas de figure...
La-na-tu-re-es-tun-templ /-ou-de-vi-vants-pi-liers
Il y a un e muet en fin d'hémistiche, mais qui a pour successeur une voyelle, donc l'alexandrin est parfait (normal, il est baudelairien)
Quand à la féminité des fruits, je t'avouerai que ça prête tout de même un peu à confusion:
"je serai tel ce fruit"
Dans ce cas, si c'est une narratrice, elle dirait "Je serai telle ce fruit" (et ça donne un pied supplémentaire qu'il va falloir retoucher...) et elle dirait "Pleine d'entrain, je me lève", et rebelote...
Si tu tiens donc à mettre une narratrice, ok, mais change ce coin.
Si tu tiens à mettre un narrateur, ok, mais remplace (par exemple) belle par beau ou par doux (car on évite souvent de mettre trop de voyelles qui se suivent, donc "beau à voir" me paraît moins approprié que "doux à voir" ou "bon à voir" mais ca "reste à voir", si j'ose dire

Si tu prends une troisième option, ben, ça n'engage que toi
