*Je rigole parce qu'il fut un temps où parler de "Dieu" trop longtemps constituait un "hors sujet" .*
Je suis tout de même content qu'on en parle et les digressions somptueuses ne manquent pas. Ce faisant, chacun récite son CREDO sans même peut-être le savoir. Ça fait plaisir et quelque part Tolkien a atteint son but en tant que croyant : susciter la foi des autres à travers ses écrits.
Juste une petite précision : il est vrai que si Dieu a un dessein sur l'homme, il est en revanche impossible de savoir lequel. D'ailleurs, Dieu lui-même ne l'a pas totalement fixé non plus puisque son dessein est composé d'actes humains.
Dire que tout ce qui se passe en ce monde est voulu par Dieu me semble pervertir une image divine, ce à quoi les athées s'efforcent pour dire que "Puisque Dieu a créé le monde et qu'il sait tout, qu'il y fait tout, tous les maux de la terre sont aussi son oeuvre". Je vous laisse donc imaginer la suite : les guerres les massacres et toutes sortes de maladies sont aussi voulues par Dieu. Ce qui est d'emblée une aberration.
Nous sommes ici devant une contradiction insoluble, ce que les théologiens appellent les "mystères". Le mal est aussi un grand mystère et Dieu compose le dessein de l'homme avec le mal aussi !! Il a cette faculté de composer des choses qui ne sont pas "de lui". Cela signifie aussi que tout ce qui est châtiment ou autre condamnation sont totalement hors de lui [donc pas question de dire que Dieu accepte les flammes de l'Enfer, les guerres ou autres purgatoires, ce sont là des images du Moyen-Âge qu'il convient d'interpréter dans le contexte historique médiéval et non d'après les connaissances du 21ème siècle qui ne servent qu'à comprendre et non porter une quelconque appréciation morale (pas d'anachronisme donc). L'enfer après la mort, ça n'existe pas et n'a jamais existé parce que le destin de l'homme (ou autre terme de votre choix) est de connaître \"la face de Dieu\", l'enfer ne constitue pas une \"face\" de Dieu, loin de là.].
Ceci dit, mettre en équivalence le monde de Tolkien (purement fictif) et les croyances d'aujourd'hui (purement réelles) est intéressant mais ne perdons pas de vue que nous ne parlons, au mieux, que d'une chose fantastique, de l'imaginaire pur aussi intéressant qu'il puisse être et le mythe de Tolkien restera éternellement un mythe (irréel comme tout mythe). Quant à la dimension "vérité" du mythe, Tolkien n'étant pas un grand Saint, ni théologien de renom, son oeuvre est un génieux syncrétisme. Discuter sur la véracité de son monde revient aussi à discuter sur la véracité des bouts de mythes de notre monde (seulement des bouts !!), ce qui nous a amené à parler des divinités.
Or parler d'un bout de mythe n'est pas parler du mythe, parler de bouts de religion n'est pas parler de religion (d'ailleurs ce n'est nullement le lieu), on ne peut donc pour comprendre la véracité que Tolkien a "sélectionnée" au travers des différents mythes à sa portée qu'en évoquant des ressemblances de morphologie et c'est tout. Ça s'arrête là. S'il y a une quelconque vérité, ce n'est qu'un emprunt partiel de la vérité des croyances que nous connaissons. Une vérité partielle, ça s'appelle plutôt... un mensonge.
Je suis tout de même content qu'on en parle et les digressions somptueuses ne manquent pas. Ce faisant, chacun récite son CREDO sans même peut-être le savoir. Ça fait plaisir et quelque part Tolkien a atteint son but en tant que croyant : susciter la foi des autres à travers ses écrits.
Juste une petite précision : il est vrai que si Dieu a un dessein sur l'homme, il est en revanche impossible de savoir lequel. D'ailleurs, Dieu lui-même ne l'a pas totalement fixé non plus puisque son dessein est composé d'actes humains.
Dire que tout ce qui se passe en ce monde est voulu par Dieu me semble pervertir une image divine, ce à quoi les athées s'efforcent pour dire que "Puisque Dieu a créé le monde et qu'il sait tout, qu'il y fait tout, tous les maux de la terre sont aussi son oeuvre". Je vous laisse donc imaginer la suite : les guerres les massacres et toutes sortes de maladies sont aussi voulues par Dieu. Ce qui est d'emblée une aberration.
Nous sommes ici devant une contradiction insoluble, ce que les théologiens appellent les "mystères". Le mal est aussi un grand mystère et Dieu compose le dessein de l'homme avec le mal aussi !! Il a cette faculté de composer des choses qui ne sont pas "de lui". Cela signifie aussi que tout ce qui est châtiment ou autre condamnation sont totalement hors de lui [donc pas question de dire que Dieu accepte les flammes de l'Enfer, les guerres ou autres purgatoires, ce sont là des images du Moyen-Âge qu'il convient d'interpréter dans le contexte historique médiéval et non d'après les connaissances du 21ème siècle qui ne servent qu'à comprendre et non porter une quelconque appréciation morale (pas d'anachronisme donc). L'enfer après la mort, ça n'existe pas et n'a jamais existé parce que le destin de l'homme (ou autre terme de votre choix) est de connaître \"la face de Dieu\", l'enfer ne constitue pas une \"face\" de Dieu, loin de là.].
Ceci dit, mettre en équivalence le monde de Tolkien (purement fictif) et les croyances d'aujourd'hui (purement réelles) est intéressant mais ne perdons pas de vue que nous ne parlons, au mieux, que d'une chose fantastique, de l'imaginaire pur aussi intéressant qu'il puisse être et le mythe de Tolkien restera éternellement un mythe (irréel comme tout mythe). Quant à la dimension "vérité" du mythe, Tolkien n'étant pas un grand Saint, ni théologien de renom, son oeuvre est un génieux syncrétisme. Discuter sur la véracité de son monde revient aussi à discuter sur la véracité des bouts de mythes de notre monde (seulement des bouts !!), ce qui nous a amené à parler des divinités.
Or parler d'un bout de mythe n'est pas parler du mythe, parler de bouts de religion n'est pas parler de religion (d'ailleurs ce n'est nullement le lieu), on ne peut donc pour comprendre la véracité que Tolkien a "sélectionnée" au travers des différents mythes à sa portée qu'en évoquant des ressemblances de morphologie et c'est tout. Ça s'arrête là. S'il y a une quelconque vérité, ce n'est qu'un emprunt partiel de la vérité des croyances que nous connaissons. Une vérité partielle, ça s'appelle plutôt... un mensonge.