27.11.2004, 21:49
Bah, si je flatte ton orgueil c'est uniquement dans l'espoir que quelqu'un fera pareil pour moi...
Plus sérieusement, je pense que des messages pareils méritent des félicitations.
Par contre je ne discerne pas toujours si tu parles du point de vue musulman, chrétien ou si pour toi sur ce point ça revient au même...
Par contre, j'ai l'impression que Dieu intervient un peu trop aux dires de ton dernier message...
Je ne pense pas qu'il veuille le mal d'un peuple dans son ensemble ; ainsi pour l'épisode de Sodome et Gomorrhe : il est prêt à épargner tous les débauchés de la ville pour 10 justes... Pour lui, chaque individu est unique et est considéré non pas noyé dans la masse, mais bien en tant que tel.
Il me semble que ton approche sur l'intervention divine aux niveaux 3, 4 et 5, couplée au postulat que Dieu veut le bien de tout homme et de l'humanité, conduit à l'idée de Leibniz et du "meilleur des mondes possibles", ou du moins mauvais des mondes possibles.
Pour moi, il ne faut pas confondre une intervention qui atteint son but, comme rendre un peuple décadent, ce que Dieu ne veut pas je pense, et la providence qui se propose comme une aide, parfois miraculeuse, un "coup de pouce" qui aide le croyant à atteindre son but, mais qu'on peut refuser...
En tout cas, plus on creuse la question, plus je m'aperçois de la compatibilité du monde de Tolkien avec la théologie, la cosmogonie et la conception du monde chrétiennes. Turin Turambar semble cependant une exception, on se croirait retrouvé dans une tragédie grecque.
Par exemple, si on prend les Ainur et les Anges. Ange n'est pas une nature, c'est une fonction : messager de Dieu. La nature, c'est "esprit", comme les Ainur. Les anges de Tolkien seraient donc les Valar et les Maiar qui sont allés sur Arda...

eru iluvatar a écrit :j'avais bien compris que "écrit" signifie "écrit par Dieu", et j'ai bien parlé de ça dans ce sens là, car justement il est dit qu'au début de la création l'une des premières choses qu'il créa fut le calame (roseau pour écrire), puis la tablette gardée (ou livre céleste), Dieu dit alors au calame "écris", "que dois-je écrire?" demanda le calame, "écris la destinée de toute chose jusqu'au jour dernier", alors le calame se mit à écrire sur le livre céleste la destinée, et le livre céleste reste avec Dieu devant son trône.Je ne connais pas cette référence... D'où vient-elle ?

Par contre je ne discerne pas toujours si tu parles du point de vue musulman, chrétien ou si pour toi sur ce point ça revient au même...
Par contre, j'ai l'impression que Dieu intervient un peu trop aux dires de ton dernier message...

Je ne pense pas qu'il veuille le mal d'un peuple dans son ensemble ; ainsi pour l'épisode de Sodome et Gomorrhe : il est prêt à épargner tous les débauchés de la ville pour 10 justes... Pour lui, chaque individu est unique et est considéré non pas noyé dans la masse, mais bien en tant que tel.
Il me semble que ton approche sur l'intervention divine aux niveaux 3, 4 et 5, couplée au postulat que Dieu veut le bien de tout homme et de l'humanité, conduit à l'idée de Leibniz et du "meilleur des mondes possibles", ou du moins mauvais des mondes possibles.
Pour moi, il ne faut pas confondre une intervention qui atteint son but, comme rendre un peuple décadent, ce que Dieu ne veut pas je pense, et la providence qui se propose comme une aide, parfois miraculeuse, un "coup de pouce" qui aide le croyant à atteindre son but, mais qu'on peut refuser...
eru iluvatar a écrit :-la réalisation d'une oeuvre: comme plusieurs personnes qui se rencontrent quelque part sans l'avoir décidé, et qui croient naivement que c'était "par hasard"Ainsi le Conseil d'Elrond, comme je l'ai dit plus haut.
eru iluvatar a écrit :-le libre arbitre (préscience de Dieu, ce qu'il n'empêche pas) dominant au niveau individuelplutôt, pour le libre-arbitre : des choix préconnus mais nullement influencés, je dirais, parce que ça porte à confusion ce que tu écris là.
Lambendil a écrit :Mais je crois que ce n'est pas aussi simple, en tout cas dans la conception de Tolkien. Je me souviens avoir lu quelque part (sans doute dans l'Athrabeth) que les Humains pouvaient être considérés comme un facteur d' "imprévisibilité" au sien d'Arda, de part leur libre-arbitre (ce n'est pas dit tel quel dans le texte, mais c'est ce qui est impliqué).Facteur d'imprévisibilité à quel niveau ? Au niveau d'Eru, de Manwë, des Elfes, des Hommes ? C'est fondamental de le savoir.
En tout cas, plus on creuse la question, plus je m'aperçois de la compatibilité du monde de Tolkien avec la théologie, la cosmogonie et la conception du monde chrétiennes. Turin Turambar semble cependant une exception, on se croirait retrouvé dans une tragédie grecque.
Par exemple, si on prend les Ainur et les Anges. Ange n'est pas une nature, c'est une fonction : messager de Dieu. La nature, c'est "esprit", comme les Ainur. Les anges de Tolkien seraient donc les Valar et les Maiar qui sont allés sur Arda...