24.05.2025, 10:13
Je vais à la messe tous les dimanches (ou presque... il arrive que j'ai un empêchement véritable).
Dans les petites villes de province, ce sont généralement des versions en français qui sont chantées, sauf pour le Kyrie (et encore). A moins d'habiter près d'une abbaye ou d'une communauté plus traditionnaliste, ce qui n'est pas mon cas. Au demeurant, avec quatre enfants jeunes, il me semble préférable que ce soient des textes qu'ils puissent comprendre.
Car la compréhension me semble essentielle, justement. J'aime beaucoup la messe en latin (du rite tridentin ou de Paul VI, peu m'importe), mais j'ai une compréhension suffisante de la langue pour la suivre. J'ai déjà assisté à une ou deux messes orthodoxes il y a longtemps, mais ça relève plutôt du spectacle, en ce qui me concerne, précisément parce qu'il est difficile de suivre la cérémonie, à moins d'avoir une bonne maîtrise du grec ou des autres langues liturgiques employées, ce qui n'est pas mon cas. Pareillement, j'ai assisté à quelques messes maronites, mais j'étais bien content d'avoir une traduction bilingue des textes en araméen. Comme pour les Béatitudes en hébreu -- que je n'ai jamais entendues --, il y a quelque chose d'émouvant à l'idée que c'est sans doute le texte même employé jadis par le Christ (quoique pour les Béatitudes, j'aurais eu tendance à croire qu'elles avaient aussi été prononcées en araméen, mais je ne suis pas expert du sujet), mais mieux vaut pouvoir suivre de tels passages au moyen d'une traduction que l'on comprend. Sinon, à quoi bon ? Après tout, si le Nouveau Testament a été mis par écrit en grec et si Jérôme a traduit la Bible en latin, ce n'est pas pour rien...
Quant aux versions en quenya, elles me semblent plutôt aisées à chanter. On pourrait certainement mettre cette version du Kyrie sur n'importe quelle mélodie existante. Cela dit, je n'ai jamais encore essayé.

Car la compréhension me semble essentielle, justement. J'aime beaucoup la messe en latin (du rite tridentin ou de Paul VI, peu m'importe), mais j'ai une compréhension suffisante de la langue pour la suivre. J'ai déjà assisté à une ou deux messes orthodoxes il y a longtemps, mais ça relève plutôt du spectacle, en ce qui me concerne, précisément parce qu'il est difficile de suivre la cérémonie, à moins d'avoir une bonne maîtrise du grec ou des autres langues liturgiques employées, ce qui n'est pas mon cas. Pareillement, j'ai assisté à quelques messes maronites, mais j'étais bien content d'avoir une traduction bilingue des textes en araméen. Comme pour les Béatitudes en hébreu -- que je n'ai jamais entendues --, il y a quelque chose d'émouvant à l'idée que c'est sans doute le texte même employé jadis par le Christ (quoique pour les Béatitudes, j'aurais eu tendance à croire qu'elles avaient aussi été prononcées en araméen, mais je ne suis pas expert du sujet), mais mieux vaut pouvoir suivre de tels passages au moyen d'une traduction que l'on comprend. Sinon, à quoi bon ? Après tout, si le Nouveau Testament a été mis par écrit en grec et si Jérôme a traduit la Bible en latin, ce n'est pas pour rien...
Quant aux versions en quenya, elles me semblent plutôt aisées à chanter. On pourrait certainement mettre cette version du Kyrie sur n'importe quelle mélodie existante. Cela dit, je n'ai jamais encore essayé.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland