21.05.2025, 11:16
Sanctus
Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth.
Pleni sunt caeli et terra gloria tua.
Hosanna in excelsis.
Benedíctus qui venit in nomine Domini.
Hosanna in excelsis.
Airë, Airë, Airë Heru Eru Savaot.
Eruman yo cemen (pen)quantë alcarelyanen.
Hósanna mi Tarmenel.
Aistana i tulë Heruo essessë.
Hósanna mi Tarmenel.
La première question concerne le terme hébreu transcrit par Sabaoth en grec comme en latin. Compte tenu du choix de Tolkien d'opter pour une transcription plutôt qu'une traduction de Christ, il m'a semblé qu'une transcription était le plus logique. Une traduction par Hostoron aurait été envisageable, cela dit. Pour Hosanna, l'usage est de le laisser tel quel. On peut également se demander si le locatif essessë est bien la meilleure manière de traduire in nomine (Domini) "au nom (du Seigneur)", mais j'avoue ne guère voir de meilleure manière de procéder.
Agnus Dei
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona nobis pacem.
(A) Eruo Eulë, i aucolë úcari Ambarello, órava (omessë).
(A) Eruo Eulë, i aucolë úcari Ambarello, órava (omessë).
(A) Eruo Eulë, i aucolë úcari Ambarello, anta rainë men.
Pas de remarques supplémentaires hormis celles déjà faites pour le Gloria.
Pater Noster
Le texte a été traduit par Tolkien. Pour l'adapter à la vision qu'il avait du quenya dans la seconde moitié des années 1960, il suffit de modifier la terminaison -mma de l'adj. pos. 1re pers. pl. excl. en -lma et de faire de même pour la terminaison du pron. pers. 1re pers. pl. excl., soit -mmë > -lmë. Cela occasionne les changements suivants : Átaremma > *Átarelma (l. 1), massamma > massalma (l. 5), úcaremmar > úcarelmar (l. 6), emmë > elmë et emmen > elmen (l. 7).
Ave Maria
Même commentaire, qui occasionne le changement firuvammë > firuvalmë (l. 7).
On peut y ajouter Héru > Heru (l. 2), car l'Aia María de Tolkien est le seul texte où heru "seigneur" figure avec une voyelle longue. Dans sa traduction en quenya de la Litanie de Lorette, le terme est bien employé avec une voyelle brève, de même que dans les autres textes où il ne désigne pas Dieu, mais un seigneur terrestre. (A noter que si l'on s'abstient de ce changement, il conviendrait de changer Heru en Héru dans toutes les autres prières où figure ce terme. Et dans ce cas, je serais tenté de réinterpréter la voyelle longue de Átar dans le Pater comme une marque spécifique destinée à distinguer Dieu le Père des autres pères terrestres -- à rebours de l'analyse du VT 43 -- ce qui impliquerait de changer ce terme aussi partout où il figure. Ce n'est pas le choix que j'ai voulu faire, mais il quelque soit l'option retenue, il me semble qu'il faut aller jusqu'au bout de la logique envisagée.)
Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth.
Pleni sunt caeli et terra gloria tua.
Hosanna in excelsis.
Benedíctus qui venit in nomine Domini.
Hosanna in excelsis.
Airë, Airë, Airë Heru Eru Savaot.
Eruman yo cemen (pen)quantë alcarelyanen.
Hósanna mi Tarmenel.
Aistana i tulë Heruo essessë.
Hósanna mi Tarmenel.
La première question concerne le terme hébreu transcrit par Sabaoth en grec comme en latin. Compte tenu du choix de Tolkien d'opter pour une transcription plutôt qu'une traduction de Christ, il m'a semblé qu'une transcription était le plus logique. Une traduction par Hostoron aurait été envisageable, cela dit. Pour Hosanna, l'usage est de le laisser tel quel. On peut également se demander si le locatif essessë est bien la meilleure manière de traduire in nomine (Domini) "au nom (du Seigneur)", mais j'avoue ne guère voir de meilleure manière de procéder.
Agnus Dei
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis.
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona nobis pacem.
(A) Eruo Eulë, i aucolë úcari Ambarello, órava (omessë).
(A) Eruo Eulë, i aucolë úcari Ambarello, órava (omessë).
(A) Eruo Eulë, i aucolë úcari Ambarello, anta rainë men.
Pas de remarques supplémentaires hormis celles déjà faites pour le Gloria.
Pater Noster
Le texte a été traduit par Tolkien. Pour l'adapter à la vision qu'il avait du quenya dans la seconde moitié des années 1960, il suffit de modifier la terminaison -mma de l'adj. pos. 1re pers. pl. excl. en -lma et de faire de même pour la terminaison du pron. pers. 1re pers. pl. excl., soit -mmë > -lmë. Cela occasionne les changements suivants : Átaremma > *Átarelma (l. 1), massamma > massalma (l. 5), úcaremmar > úcarelmar (l. 6), emmë > elmë et emmen > elmen (l. 7).
Ave Maria
Même commentaire, qui occasionne le changement firuvammë > firuvalmë (l. 7).
On peut y ajouter Héru > Heru (l. 2), car l'Aia María de Tolkien est le seul texte où heru "seigneur" figure avec une voyelle longue. Dans sa traduction en quenya de la Litanie de Lorette, le terme est bien employé avec une voyelle brève, de même que dans les autres textes où il ne désigne pas Dieu, mais un seigneur terrestre. (A noter que si l'on s'abstient de ce changement, il conviendrait de changer Heru en Héru dans toutes les autres prières où figure ce terme. Et dans ce cas, je serais tenté de réinterpréter la voyelle longue de Átar dans le Pater comme une marque spécifique destinée à distinguer Dieu le Père des autres pères terrestres -- à rebours de l'analyse du VT 43 -- ce qui impliquerait de changer ce terme aussi partout où il figure. Ce n'est pas le choix que j'ai voulu faire, mais il quelque soit l'option retenue, il me semble qu'il faut aller jusqu'au bout de la logique envisagée.)
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland