04.06.2004, 20:39
Bonjour.
En parcourant ce sujet je viens de me rendre compte à quel point l'admiration pour le professeur Tolkien pouvait être immense. Car je découvre que l'on pouvait passer des décennies à étudier ses écrits, son univers, sa langue !
J'ai moi-même eu l'occasion de suivre des cours de linguistique, syntaxe, morphologie et autres domaines affiliés et je n'en ai retiré au final qu'un sentiment général de mortification, de vague ennui traduisant même un mal-être particulier et presque de perte de temps. Je dois avouer que ce sont de ces domaines la dont j'ai le moins retiré de ces études si mal choisies.
Le métier de linguiste ne m'apparaissait pour autant pas comme factice car j'avais au moins saisi son intérêt du point de vue anthopologique, pour comprendre comment nous sont parvenus à nous tous ces mots et ces parlers qui nous viennent du plus profond des âges, comment les organes humains même de la parole ont modelé notre prime manière de communiquer, pourquoi ce phénomène humain qu'est parler ne sera jamais quelque chose de figé dans le temps et dans l'espace...
Alors quand je vois tant de dévouement et de passion pour une ou plusieurs langues qui certes trouvent leurs racines dans cette réalité mais qui pourtant ne peut se départir d'un caractère "artificiel", "imaginaire" car provenant du cerveau extraordinaire d'un seul grand homme, je ne peux que m'incliner et tirer mon chapeau bien bas.
En parcourant ce sujet je viens de me rendre compte à quel point l'admiration pour le professeur Tolkien pouvait être immense. Car je découvre que l'on pouvait passer des décennies à étudier ses écrits, son univers, sa langue !
J'ai moi-même eu l'occasion de suivre des cours de linguistique, syntaxe, morphologie et autres domaines affiliés et je n'en ai retiré au final qu'un sentiment général de mortification, de vague ennui traduisant même un mal-être particulier et presque de perte de temps. Je dois avouer que ce sont de ces domaines la dont j'ai le moins retiré de ces études si mal choisies.
Le métier de linguiste ne m'apparaissait pour autant pas comme factice car j'avais au moins saisi son intérêt du point de vue anthopologique, pour comprendre comment nous sont parvenus à nous tous ces mots et ces parlers qui nous viennent du plus profond des âges, comment les organes humains même de la parole ont modelé notre prime manière de communiquer, pourquoi ce phénomène humain qu'est parler ne sera jamais quelque chose de figé dans le temps et dans l'espace...
Alors quand je vois tant de dévouement et de passion pour une ou plusieurs langues qui certes trouvent leurs racines dans cette réalité mais qui pourtant ne peut se départir d'un caractère "artificiel", "imaginaire" car provenant du cerveau extraordinaire d'un seul grand homme, je ne peux que m'incliner et tirer mon chapeau bien bas.