22.02.2022, 12:48
Pour clarifier, en se fondant sur les derniers écrits de Tolkien :
Que se passe-t-il en cas de mention d'un pronom personnel objet ? Comme pour les pronoms personnels sujets, il peut s'exprimer sous la forme d'un pronom suffixe, d'un pronom indépendant ou -- vraisemblablement -- d'un pronom emphatique (nécessairement indépendant). Cependant, s'il n'y a pas de pronom personnel suffixe pour le sujet (soit parce que le sujet est explicite, soit parce qu'il est déjà exprimé par un pronom indépendant ou emphatique), le pronom personnel objet non emphatique est nécessairement indépendant (s'il est emphatique, la question ne se pose pas).
N.B. : Je soupçonne les pronoms emphatiques de pouvoir être employés pour les objets du verbe, mais, que je sache, nous n'en avons pas la preuve. J'espère qu'un prochain PE viendra clarifier ce point. L'usage des pronoms reste un domaine du quenya où tout n'est pas entièrement clair (notamment pour les pronoms réflexifs, indéfinis ou démonstratifs).
P.S. : Je n'entre pas ici dans le détail de l'évolution des formes pronominales du q(u)enya, qui ont significativement varié. Suffit de dire que certains choix de Tolkien, dans les années 1930 ou 1940, surprendraient beaucoup ceux qui ne connaissent que le quenya du SdA et des textes des années 1960 ou 1970. Pour un bon aperçu de ce vaste sujet, on peut attaquer par la lecture des PE 14 & 22.
- il existe deux formes attestées pour le pronom personnel suffixe de la 3e pers. pl. sujet : -ntë et -ltë ; les deux semblent simultanément valides (ou bien Tolkien n'a cessé d'hésiter entre les deux).
- il s'agit de pronoms, donc ajoutés seulement si le sujet du verbe n'est pas explicite.
- en cas de sujet explicite, les terminaisons verbales sont : ∅ au sing., -t au duel, -r au pluriel
Que se passe-t-il en cas de mention d'un pronom personnel objet ? Comme pour les pronoms personnels sujets, il peut s'exprimer sous la forme d'un pronom suffixe, d'un pronom indépendant ou -- vraisemblablement -- d'un pronom emphatique (nécessairement indépendant). Cependant, s'il n'y a pas de pronom personnel suffixe pour le sujet (soit parce que le sujet est explicite, soit parce qu'il est déjà exprimé par un pronom indépendant ou emphatique), le pronom personnel objet non emphatique est nécessairement indépendant (s'il est emphatique, la question ne se pose pas).
N.B. : Je soupçonne les pronoms emphatiques de pouvoir être employés pour les objets du verbe, mais, que je sache, nous n'en avons pas la preuve. J'espère qu'un prochain PE viendra clarifier ce point. L'usage des pronoms reste un domaine du quenya où tout n'est pas entièrement clair (notamment pour les pronoms réflexifs, indéfinis ou démonstratifs).
P.S. : Je n'entre pas ici dans le détail de l'évolution des formes pronominales du q(u)enya, qui ont significativement varié. Suffit de dire que certains choix de Tolkien, dans les années 1930 ou 1940, surprendraient beaucoup ceux qui ne connaissent que le quenya du SdA et des textes des années 1960 ou 1970. Pour un bon aperçu de ce vaste sujet, on peut attaquer par la lecture des PE 14 & 22.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland