08.03.2021, 18:15
J'ai moi aussi longtemps hésité à lire le Livre des Contes Perdus. Je l'avais ouvert, dubitatif, persuadé que le Silmarillion était plus tardif et donc plus abouti... Et j'y retrouvais la même histoire: l'Ainulindalë, l'enchaînement de Melkor, etc. Un comble: la nomenclature était bouleversée! Les Valar devenaient Vali, Melkor devenait Melko, Ungoliant Ungweliantë, les Noldor devenaient des Noldoli quand ce n'était pas des Gnomes!!! Là j'ai carrément reposé le livre sur l'étagère...
Je l'ai repris des années après: quelle n'avait pas été mon erreur!
Toute la fougue de l'imagination visuelle de Tolkien était au rendez-vous: tout commence dans la Chaumière du Jeu Perdu où nous sommes invités à suivre une histoire. L'ambiance est chaleureuse, le décor décrit avec un luxe de détails qui nous rappelle la Maison d'Elrond... Et quel déploiement de merveilleuses descriptions! Le style du Silmarillion, beaucoup plus elliptique, est sec et rèche en comparaison... Et, oui, il y a des surprises qui charment et font sourire, comme l'apparition de Tevildo, prince des chats dans l'histoire de Tinuviel et Beren (lequel n'est pas encore un homme)...
En vérité, je suis surpris qu'il n'ait pas tenté de reprendre le même cadre narratif pour le Silmarillion qui aurait gagné à être enchassé dans un récit à hauteur de personnage...
En revanche pour les autres tomes de l'HoME, beaucoup valent le coup. Le tome 5 notamment (La route Perdue) qui montre les projets d'un roman ambitieux créant un lien entre notre monde et Numénor. Et les brouillons du Seigneur des Anneaux, non encore traduits, méritent le détour, ne serait-ce que pour montrer à quel point au début Tolkien peinait à trouver le début d'une idée.( J'ai éclaté de rire quand Bilbo annonce à l'assemblée lors de son anniversaire: "J'ai une grande nouvelle à vous annoncer: je me marie!"..... )
Je l'ai repris des années après: quelle n'avait pas été mon erreur!
Toute la fougue de l'imagination visuelle de Tolkien était au rendez-vous: tout commence dans la Chaumière du Jeu Perdu où nous sommes invités à suivre une histoire. L'ambiance est chaleureuse, le décor décrit avec un luxe de détails qui nous rappelle la Maison d'Elrond... Et quel déploiement de merveilleuses descriptions! Le style du Silmarillion, beaucoup plus elliptique, est sec et rèche en comparaison... Et, oui, il y a des surprises qui charment et font sourire, comme l'apparition de Tevildo, prince des chats dans l'histoire de Tinuviel et Beren (lequel n'est pas encore un homme)...
En vérité, je suis surpris qu'il n'ait pas tenté de reprendre le même cadre narratif pour le Silmarillion qui aurait gagné à être enchassé dans un récit à hauteur de personnage...
En revanche pour les autres tomes de l'HoME, beaucoup valent le coup. Le tome 5 notamment (La route Perdue) qui montre les projets d'un roman ambitieux créant un lien entre notre monde et Numénor. Et les brouillons du Seigneur des Anneaux, non encore traduits, méritent le détour, ne serait-ce que pour montrer à quel point au début Tolkien peinait à trouver le début d'une idée.( J'ai éclaté de rire quand Bilbo annonce à l'assemblée lors de son anniversaire: "J'ai une grande nouvelle à vous annoncer: je me marie!"..... )
Bladorthin
"Et puis, bien sûr, je compose quelques chansons. Ils les chantent à l'occasion, uniquement pour me faire plaisir, je pense..." (SdA, II,1)
Chaine Youtube: le Hobbit chanté en français
"Et puis, bien sûr, je compose quelques chansons. Ils les chantent à l'occasion, uniquement pour me faire plaisir, je pense..." (SdA, II,1)
Chaine Youtube: le Hobbit chanté en français