19.09.2017, 14:55
(Modification du message : 19.09.2017, 14:56 par Isabelle Morgil.)
Oui, la montagne est haute et tes membres sont gourds
De la pierraille émane un relent de sulfure.
Tu ne veux plus parler de chemins, d'aventure,
Il n'y a plus de ciel, plus d'oiseaux, plus de jour
Et la nuit est totale. Et le son des tambours
Au septentrion tonne en un sinistre augure
Sous tes pieds gronde un feu dont le roc est l'armure
A l'Est une malice est à l'oeuvre en sa tour.
Tu n'as plus rien en toi, que le poids du fardeau.
Un coquillage vide qu'ont laissé les eaux
Dans la terre asséchée, sous l'ombre de la mort.
Mais l'ombre passera. Au-dessus du nuage,
Un blanc navire laisse un scintillant sillage...
Il te viendra la grâce de donner encore.
De la pierraille émane un relent de sulfure.
Tu ne veux plus parler de chemins, d'aventure,
Il n'y a plus de ciel, plus d'oiseaux, plus de jour
Et la nuit est totale. Et le son des tambours
Au septentrion tonne en un sinistre augure
Sous tes pieds gronde un feu dont le roc est l'armure
A l'Est une malice est à l'oeuvre en sa tour.
Tu n'as plus rien en toi, que le poids du fardeau.
Un coquillage vide qu'ont laissé les eaux
Dans la terre asséchée, sous l'ombre de la mort.
Mais l'ombre passera. Au-dessus du nuage,
Un blanc navire laisse un scintillant sillage...
Il te viendra la grâce de donner encore.