25.03.2017, 12:00
Voilàce que ça donne sans les titres :
~ Le voyage aux moult paysages ~
Malgré de courtes pattes, il fit un long voyage,
Traversant en chemin d'étranges paysages.
Un hobbit missionné boucla sa porte ronde,
Fit adieu aux coteaux et leurs chaumines blondes.
A regret il quitta les verdoyants bocages
Du tranquille Comté aux riants pâturages.(1)
Il flânait insouciant sous la branche traitresse
Et le vent dans la feuille attisait leur paresse
Le vieux saule et les ombres des sombres coteaux
Guettaient... Hello, gai Tom ! et voilà qu'il fait beau.(2)
C'est à la nuit tombée, dans le canton de Brie,
Qu'il rencontra Grand Pas en cherchant un abri ;
En ce lieu de passage nommé Poney Fringant
Fréquenté de soiffards et de rudes brigands.(3)
Malgré de courtes pattes, il fit un long voyage,
Traversant en chemin d'étranges paysages.
Sentinelle sacrée, couronnée par les vents,
Du vieil Arnor, cœur oublié toujours ardent.
Ralliement des rôdeurs, aux ruines d'Amon Sûl,
S'éteignit tout espoir sous le poignard Nazgûl.(1)
Au fond du Val serein, en la maison d'Elrond,
Son corps meurtri guérit. Alors d'autour du Monde
Les Rois tinrent conseil, au cours d'un matin d'or :
De l'Imladris paisible on ira au Mordor.(4)
Il passa sous la terre dans l’obscurité
Par les sombres couloirs d’une antique cité
Autrefois splendide bien qu’aujourd’hui en ruines :
La Moria, joyau des Nains, tombeau de Durin.(5)
Malgré de courtes pattes, il fit un long voyage,
Traversant en chemin, d'étranges paysages.
Dans les mellyrn aux feuilles d’or, aux troncs d’argent,
Il goûta le repos des flets des Belles Gens,
Éprouva les visions du Miroir de la Reine,
Dans l’elanor, la niphredil, en Lothlórien. (6)
Les grands Rois passés, Là ou l'Anduin rugissait,
Sur l'Amon Hen il a vu l'Œil qui le cherchait,
Partant avec Sam, malgré le son du cor vain
Il y quitta maints amis mais pas son destin.(7)
Par les rochers tranchants il se fraie un passage
Dans les glauques marais aux sinistres visages.
La Porte Noire est close et c'est un coeur perfide
A l'âme torturée qui leur tient lieu de guide.(2)
Malgré de courtes pattes, il fit un long voyage,
Traversant en chemin d'étranges paysages.
Au Gondor millénaire, aux liliales trompettes,
Semblait alors scellé le tombeau de la quête,
Comme celui de ses rois. Mais un Prince sage,
Pour que l'Arbre blanc vive, lui ouvrit le passage.(4)
Allant affronter l'Œil en son nid du Mordor
Il vit ce dur chaos rougeoyant teinté d'or
Annonçant cette issue au dessein incertain
Au bord de l'Orodruin où l'anneau fut éteint.(3)
De retour en Comté délivré du fardeau,
Il ne retrouva point en ses prés le repos,
Et pour guérir enfin, par grâce singulière,
Gagna les Havres Gris et passa Outremer.(6)
Malgré de courtes pattes, il fit un long voyage,
Revenant au bercail, peut-être un peu plus sage.
(1) Chiara Cadrich,(2) Isabelle Morgil, (3) Dαεrοη, (4) Perrault, (5) Alex_soko, (6) Corchalad, (7) Agmar
Malgré de courtes pattes, il fit un long voyage,
Traversant en chemin d'étranges paysages.
Un hobbit missionné boucla sa porte ronde,
Fit adieu aux coteaux et leurs chaumines blondes.
A regret il quitta les verdoyants bocages
Du tranquille Comté aux riants pâturages.(1)
Il flânait insouciant sous la branche traitresse
Et le vent dans la feuille attisait leur paresse
Le vieux saule et les ombres des sombres coteaux
Guettaient... Hello, gai Tom ! et voilà qu'il fait beau.(2)
C'est à la nuit tombée, dans le canton de Brie,
Qu'il rencontra Grand Pas en cherchant un abri ;
En ce lieu de passage nommé Poney Fringant
Fréquenté de soiffards et de rudes brigands.(3)
Malgré de courtes pattes, il fit un long voyage,
Traversant en chemin d'étranges paysages.
Sentinelle sacrée, couronnée par les vents,
Du vieil Arnor, cœur oublié toujours ardent.
Ralliement des rôdeurs, aux ruines d'Amon Sûl,
S'éteignit tout espoir sous le poignard Nazgûl.(1)
Au fond du Val serein, en la maison d'Elrond,
Son corps meurtri guérit. Alors d'autour du Monde
Les Rois tinrent conseil, au cours d'un matin d'or :
De l'Imladris paisible on ira au Mordor.(4)
Il passa sous la terre dans l’obscurité
Par les sombres couloirs d’une antique cité
Autrefois splendide bien qu’aujourd’hui en ruines :
La Moria, joyau des Nains, tombeau de Durin.(5)
Malgré de courtes pattes, il fit un long voyage,
Traversant en chemin, d'étranges paysages.
Dans les mellyrn aux feuilles d’or, aux troncs d’argent,
Il goûta le repos des flets des Belles Gens,
Éprouva les visions du Miroir de la Reine,
Dans l’elanor, la niphredil, en Lothlórien. (6)
Les grands Rois passés, Là ou l'Anduin rugissait,
Sur l'Amon Hen il a vu l'Œil qui le cherchait,
Partant avec Sam, malgré le son du cor vain
Il y quitta maints amis mais pas son destin.(7)
Par les rochers tranchants il se fraie un passage
Dans les glauques marais aux sinistres visages.
La Porte Noire est close et c'est un coeur perfide
A l'âme torturée qui leur tient lieu de guide.(2)
Malgré de courtes pattes, il fit un long voyage,
Traversant en chemin d'étranges paysages.
Au Gondor millénaire, aux liliales trompettes,
Semblait alors scellé le tombeau de la quête,
Comme celui de ses rois. Mais un Prince sage,
Pour que l'Arbre blanc vive, lui ouvrit le passage.(4)
Allant affronter l'Œil en son nid du Mordor
Il vit ce dur chaos rougeoyant teinté d'or
Annonçant cette issue au dessein incertain
Au bord de l'Orodruin où l'anneau fut éteint.(3)
De retour en Comté délivré du fardeau,
Il ne retrouva point en ses prés le repos,
Et pour guérir enfin, par grâce singulière,
Gagna les Havres Gris et passa Outremer.(6)
Malgré de courtes pattes, il fit un long voyage,
Revenant au bercail, peut-être un peu plus sage.
(1) Chiara Cadrich,(2) Isabelle Morgil, (3) Dαεrοη, (4) Perrault, (5) Alex_soko, (6) Corchalad, (7) Agmar