15.09.2013, 20:15
(15.09.2013, 15:17)Peredhil a écrit : Au mieux elles ont pu subir l'influence de l'avarin (y-at-il une seule langue avarine d'ailleurs ou plusieurs ?) et du kuzdhul qu'il a assez peu développées.
Il existe de nombreuses langues avarines. Tolkien a décrit la phonologie de certaines d'entre elles plus ou moins en détail, mais on ne connaît actuellement presque rien de leur grammaire — ce qui ne veut pas dire que Tolkien n'ait pas détaillé cet aspect-là aussi. Voir notamment « Quendi and Eldar » (WJ, p. 357 ff) et les « Comparative Tables » (PE 19, p. 18 ff). Dans l'immédiat, voici un petit article sur le sujet.
Il existerait aussi une grammaire détaillée du khuzdul, mais elle n'est pas encore publiée.
(15.09.2013, 15:17)Peredhil a écrit : Je comprends ta prudence, les parallèles me semblent assez gros pour dire que c'est probable mais c'est une opinion personnelle et je ne connais pas assez la logique de Tolkien pour avoir aucune forme de certitude.
Entièrement d'accord avec cette formulation.
(15.09.2013, 15:17)Peredhil a écrit : Est-ce toi ou Druss qui avait fait un parallèle entre les traductions de ces noms et les personnalités des Nains auxquels ils se rapportent dans Bilbo (sans que ça soit systématique).
C'est vraisemblablement moi : il y aura un article sur le sujet dans l'A&H 4. J'y passe en revue tous les noms des Nains de Tolkien que l'on connaît, y compris ceux qui figurent dans les brouillons.
(15.09.2013, 15:17)Peredhil a écrit : Quel serait l'intérêt du mot "variag" si on ignore ce qu'il désigne, si c'est un mot isolé d'une langue inconnue et si il ne doit rien évoquer ?
J'y vois déjà un intérêt double : d'abord, renforcer la créance secondaire du lecteur en lui proposant des exemples de langues étrangères inconnues du narrateur au sein du récit, comme lorsqu'on lit le journal et qu'on s'arrête momentanément sur un nom étranger qui ne nous évoque rien. Ensuite, caractériser les habitants du pays au moyen d'une sonorité qui doit être le reflet de leurs traits et de leurs culture (pour schématiser, c'est ce qu'on observe plus en détail avec l'aspect mélodieux des langues des Elfes et le côté rocailleux du khuzdul).
Enfin, rien ne dit que Tolkien ne s'est pas laissé aller à en inventer un peu plus que ce qu'on connaît actuellement. Pour rappel, les éditeurs de l'ELF n'ont toujours pas terminé de publier les textes de Tolkien des années 30-40, on est donc loin d'en avoir fini avec le SdA. On sait qu'il existe de nombreux traités grammaticaux pas encore publiés (notamment un sur le taliska, la langue des peuples de Hador et de Bëor).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland