19.03.2005, 10:48
« Et lAnduin mène à la Mer ! »
A la Mer, à la Mer ! Mille mouettes chantent,
Le vent souffle et lécume vole, blanche et brillante ;
A lOuest, le lointain Ouest où se fond le Soleil
Et lhorizon se teinte de rose et de vermeil,
Navire gris, entends-tu appeler ces voix,
Les voix des Elfes qui sont partis avant moi ?
Je vais partir ! Quitter les bois où je suis né,
Car nos jours se terminent avec rapidité !
Bien longues sont les vagues sur la Dernière Grève,
Et douces sont les voix qui mappellent en rêve,
Dans lIle perdue dans cette vaste Mer,
En Eressëa, à la plus belle des Terres,
Le pays que nul homme ne pourra découvrir,
Où les feuilles jamais ternissent pour flétrir,
Où le Temps ne peut même pas effleurer nos jours ;
En Eressëa, terre de nôtres pour toujours !
Poème original
To the Sea, to the Sea! The white gulls are crying,
The wind is blowing, and the white foam is flying.
West, west away, the round sun is falling.
Grey ship, grey ship, do you hear them calling.
The voices of my people that have gone before me?
I will leave, I will leave the woods that bore me;
For our days are ending and our years failing.
I will pass the wide waters lonely sailing.
Long are the waves on the Last Shore falling,
Sweet are the voices in the Lost Isle calling,
In Eressëa, in Elvenhome that no man can discover,
Where the leaves fall not: land of my people for ever!
A la Mer, à la Mer ! Mille mouettes chantent,
Le vent souffle et lécume vole, blanche et brillante ;
A lOuest, le lointain Ouest où se fond le Soleil
Et lhorizon se teinte de rose et de vermeil,
Navire gris, entends-tu appeler ces voix,
Les voix des Elfes qui sont partis avant moi ?
Je vais partir ! Quitter les bois où je suis né,
Car nos jours se terminent avec rapidité !
Bien longues sont les vagues sur la Dernière Grève,
Et douces sont les voix qui mappellent en rêve,
Dans lIle perdue dans cette vaste Mer,
En Eressëa, à la plus belle des Terres,
Le pays que nul homme ne pourra découvrir,
Où les feuilles jamais ternissent pour flétrir,
Où le Temps ne peut même pas effleurer nos jours ;
En Eressëa, terre de nôtres pour toujours !
Poème original
To the Sea, to the Sea! The white gulls are crying,
The wind is blowing, and the white foam is flying.
West, west away, the round sun is falling.
Grey ship, grey ship, do you hear them calling.
The voices of my people that have gone before me?
I will leave, I will leave the woods that bore me;
For our days are ending and our years failing.
I will pass the wide waters lonely sailing.
Long are the waves on the Last Shore falling,
Sweet are the voices in the Lost Isle calling,
In Eressëa, in Elvenhome that no man can discover,
Where the leaves fall not: land of my people for ever!