01.10.2011, 19:33
Le monde en la forêt
Quel est ce doux murmure ? Le ciel est différent :
Nuages ciselés de sombres émeraudes,
Ni lune au firmament, nulle étoile en maraude,
Seule une obscurité tremblant au gré du vent.
Le regard alentour ne peut danser au loin :
Des horizons dressés orientent son chemin,
Piliers portant les nues de leurs noueuses mains
Abritant le sentier, objet de tous leurs soins.
Si les yeux de l'errant ont pu lever le voile,
Si l'écheveau de charmes tissé par la forêt
Opère et lui révèle le merveilleux secret,
L'alcôve des Ainur montrera ses étoiles :
Là où l'onde s'écoule, où la mousse caresse,
Là où le vent fredonne l'air de la poétesse,
Là où l'esprit s'éveille et contemple le monde ;
En chacun de ces lieux la vie est tel un songe,
Lueur de Yavanna dont la splendeur prolonge
La brève éternité en la sylve profonde.
Quel est ce doux murmure ? Le ciel est différent :
Nuages ciselés de sombres émeraudes,
Ni lune au firmament, nulle étoile en maraude,
Seule une obscurité tremblant au gré du vent.
Le regard alentour ne peut danser au loin :
Des horizons dressés orientent son chemin,
Piliers portant les nues de leurs noueuses mains
Abritant le sentier, objet de tous leurs soins.
Si les yeux de l'errant ont pu lever le voile,
Si l'écheveau de charmes tissé par la forêt
Opère et lui révèle le merveilleux secret,
L'alcôve des Ainur montrera ses étoiles :
Là où l'onde s'écoule, où la mousse caresse,
Là où le vent fredonne l'air de la poétesse,
Là où l'esprit s'éveille et contemple le monde ;
En chacun de ces lieux la vie est tel un songe,
Lueur de Yavanna dont la splendeur prolonge
La brève éternité en la sylve profonde.