18.11.2019, 14:26
Sensiblement tout devint sombre ;
Tout s'estompa, même les ombres.
Les Valar se laissent aller, pleurent,
Devant les Arbres qui se meurent.
De Telperion, la fleur ultime
Fut glané en haut de la cime.
Ses reflets de nacre et d'argent
Ravivèrent l'espoir des gens.
Issu d'un morne rameau
D'un Laurelin meurtri des maux
Un dernier fruit d'or flamboyant
Fut cueilli délicatement.
Yavanna enfin les confia
À Manwë qui les sanctifia
Et de son esprit Aulë
Fit des vaisseaux pour les garder.
Varda les lança à la ronde
Pour qu'ils tournoient autour du monde
Circonvoluant d'ouest en est
Tout près de la voûte céleste.
On nomma Anar ou Soleil
Le vaisseau aux teintes vermeil
Pour accueillir le précieux fruit
Et prêt à pourchasser la nuit.
Et on nomma Isil ou Lune
Celui, pour cette fleur immune,
Brillant de ses reflets nacrés
Semblable à une nef sacrée.
Une jeune Maia, Arien
Prenant les pommes d'or pour siennes
Fut choisie pour ses qualités
À entretenir les vergers.
Et on prit un jeune chasseur
Qui avait pour passion, ces fleurs
Tillion aimait la nitescence
Suintant de cette florescence.
Ils guideront les deux vaisseaux,
L'esprit détaché de la peau,
L'un au jour et l'autre à la nuit
C'est tour à tour que chacun luit.
Tout s'estompa, même les ombres.
Les Valar se laissent aller, pleurent,
Devant les Arbres qui se meurent.
De Telperion, la fleur ultime
Fut glané en haut de la cime.
Ses reflets de nacre et d'argent
Ravivèrent l'espoir des gens.
Issu d'un morne rameau
D'un Laurelin meurtri des maux
Un dernier fruit d'or flamboyant
Fut cueilli délicatement.
Yavanna enfin les confia
À Manwë qui les sanctifia
Et de son esprit Aulë
Fit des vaisseaux pour les garder.
Varda les lança à la ronde
Pour qu'ils tournoient autour du monde
Circonvoluant d'ouest en est
Tout près de la voûte céleste.
On nomma Anar ou Soleil
Le vaisseau aux teintes vermeil
Pour accueillir le précieux fruit
Et prêt à pourchasser la nuit.
Et on nomma Isil ou Lune
Celui, pour cette fleur immune,
Brillant de ses reflets nacrés
Semblable à une nef sacrée.
Une jeune Maia, Arien
Prenant les pommes d'or pour siennes
Fut choisie pour ses qualités
À entretenir les vergers.
Et on prit un jeune chasseur
Qui avait pour passion, ces fleurs
Tillion aimait la nitescence
Suintant de cette florescence.
Ils guideront les deux vaisseaux,
L'esprit détaché de la peau,
L'un au jour et l'autre à la nuit
C'est tour à tour que chacun luit.