03.08.2019, 13:55
A l'ombre du vieil homme saule où le vent résonne
Mille étoiles perlées aux branches inclinées,
Se faufile sans bruit le lirulin futé
Qui de ses pas feutrés, mes rêveries jalonne.
Le long du frêle ru aux doux reflets d'argent
Je l'ai suivi un jour vers le blême horizon ;
L'aurore semblait vibrer d'étranges oraisons,
Echo trouble et puissant en mon âme d'enfant.
Je fus à cet instant, dans le vent matinal,
Envoûtée par son chant aux prémices du jour :
Il me faudrait aller tout au bout sans détour,
Là où la nuit étreint de son froid hivernal.
Mille étoiles perlées aux branches inclinées,
Se faufile sans bruit le lirulin futé
Qui de ses pas feutrés, mes rêveries jalonne.
Le long du frêle ru aux doux reflets d'argent
Je l'ai suivi un jour vers le blême horizon ;
L'aurore semblait vibrer d'étranges oraisons,
Echo trouble et puissant en mon âme d'enfant.
Je fus à cet instant, dans le vent matinal,
Envoûtée par son chant aux prémices du jour :
Il me faudrait aller tout au bout sans détour,
Là où la nuit étreint de son froid hivernal.