Pour « démon », plein de possibilités, mais
rauco est un bon choix. Plusieurs possibilités aussi pour le pronom indéfini (je suis d'accord avec Dwayn sur ce point), mais
mo convient bien. Enfin,
véra est aussi une bonne solution, je trouve.
Pour les deux derniers points : afin d'exprimer « créer », on pourrait soit utiliser le verbe
onta- « engendrer », au moins une fois doté de la signification « créer », soit le verbe
car- « faire, fabriquer ». Le premier reviendrait à désigner une action naturelle : nous les générons automatiquement, inconsciemment, tandis que le second serait une activité plus volontaire : bien que ce ne soit pas nécessaire, nous ne manquons pas de nous compliquer la vie en les créant. (Personnellement, je pencherais pour la première option, mais cela se discute.)
Enfin, il existe une terminaison possessive indéfinie, car Tolkien fait bien les choses : c'est
-ya (cf. VT 49, p. 16). Reste à tourner la phrase de telle sorte qu'on dise plutôt : « one/man creates his own demons », afin d'appliquer le suffixe à la chose « possédée » (même si en l'espèce, c'est plutôt l'inverse
).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland