20.09.2017, 22:02
Les oiseaux entonnaient leur chant
Anar s'annonçait au levant.
La fumée sortait en volutes,
Comme enchanté par une flûte,
Par une cheminée de pierre
Embrumant forêt et lisière,
Où la faune nocturne fuit
Prestement rejoindre son nid.
Isil voulant profiter
De ces spectacles enchantés,
De la lueur des chauds rais,
Atermoyait son prompt retrait,
Imité par Eärendil,
La muse de bien des idylles.
Non pleine, elle se faisait attendre
Par la nuit noire et ses méandres.
Dans l'horizon au teinte chaude
Sur les bois d'un vert émeraude,
Apparut un vol d'oiseau
Allant au couchant et ses eaux ;
La saison des amours arrive
Il faut nidifier sur la rive,
Afin que l'espèce perdure
Malgré le chaud et la froidure.
Le disque d'or devint plus clair
En montant haut sur la clairière,
Séchant la rosée du matin
Qui désaltère les lapins,
De ses rayons ouvrait les fleurs
Dégageant une douce odeur
Révélant la magnificence
D'une nature qui pris tout sens.
Le poète vers la chaumine
Marchait groggy par la famine
Priant le gîte et le couvert
En échange de quelques vers.
Sur le dormant d'une fenêtre,
Un chat couché de tout son être
Ouvrit un œil à son approche
Lui miaulant dessus en reproche.
En toquant à la lourde porte,
De toute ses forces de sorte
Que l'âme y vivant puisse l'ouïr,
Tout son corps semblait se réjouir.
Il aperçu dans la pénombre
Dans l'entrebâillement, une ombre
D'une allure frêle et fluette
Qui chantonnant une bluette.
Accueilli par un franc sourire
Il pu le sentir bondir, lui
Son cœur caché sous sa haire,
Et en lui frémissant les chairs,
Quand vint lui chatouiller le nez
La douce effluve du dîner.
Il entra sur l'invitation
Timide, avec hésitation.
Dans un vieux fauteuil d'antan
Trônait un ancien combattant
Qui servit à la Grande Marche
C'est lui, ici, le patriarche.
Au feu bouillonne la marmite
Tandis que son hôte s'agite.
Le vieux grommelle et vocifère
Au sujet de ce laisser-faire.
Il lui expliqua sa venue
Comme par hasard, tombé des nues
Découvrant tout ces paysages
En marchant pendant ce voyage.
Il a vécu beaucoup d'histoire
Qu'il est difficile de croire
Tout ses récits mis sur papier
Lors de sa pénitence à pied.
Il se sentait faible et fragile
Autant que fut sa plume agile ;
Le repas à peine fini
Les remerciements infini
Mis la jeune fille en émoi.
Son cœur tendre comme la moye
Lui laissa lâcher une larme
En lui donnant une teinte parme.
Il se retira dans la grange
Se traînant de manière étrange
Claudiquant sous la forte charge,
De ses remords, comme une targe.
Un lit de paille l'y attendait
Tout simplement sans même un dais ;
Il s'assoupit paisiblement
Pensant partir au firmament.
Elle le retrouva à l'aurore
Sans vie, il était couché, mort ;
On vit qu'il n'avait pas souffert
Comme un guerrier croisant le fer.
Il laissera que derrière lui
La jeune fille à l'œil qui luit
Et l'ensemble de ses écrits
Qu'elle relia en un manuscrit.
Elle les regroupa en chapitre
Et décida d'y mettre un titre ;
"Voyage en terre du milieu"
fait à la plume de courlieu.
Aujourd'hui à six pieds sous terre
Le poète fait encore des vers.
Sa tombe est simple et sans couronne,
Juste un nom écrit : Dαεrοη.
Anar s'annonçait au levant.
La fumée sortait en volutes,
Comme enchanté par une flûte,
Par une cheminée de pierre
Embrumant forêt et lisière,
Où la faune nocturne fuit
Prestement rejoindre son nid.
Isil voulant profiter
De ces spectacles enchantés,
De la lueur des chauds rais,
Atermoyait son prompt retrait,
Imité par Eärendil,
La muse de bien des idylles.
Non pleine, elle se faisait attendre
Par la nuit noire et ses méandres.
Dans l'horizon au teinte chaude
Sur les bois d'un vert émeraude,
Apparut un vol d'oiseau
Allant au couchant et ses eaux ;
La saison des amours arrive
Il faut nidifier sur la rive,
Afin que l'espèce perdure
Malgré le chaud et la froidure.
Le disque d'or devint plus clair
En montant haut sur la clairière,
Séchant la rosée du matin
Qui désaltère les lapins,
De ses rayons ouvrait les fleurs
Dégageant une douce odeur
Révélant la magnificence
D'une nature qui pris tout sens.
Le poète vers la chaumine
Marchait groggy par la famine
Priant le gîte et le couvert
En échange de quelques vers.
Sur le dormant d'une fenêtre,
Un chat couché de tout son être
Ouvrit un œil à son approche
Lui miaulant dessus en reproche.
En toquant à la lourde porte,
De toute ses forces de sorte
Que l'âme y vivant puisse l'ouïr,
Tout son corps semblait se réjouir.
Il aperçu dans la pénombre
Dans l'entrebâillement, une ombre
D'une allure frêle et fluette
Qui chantonnant une bluette.
Accueilli par un franc sourire
Il pu le sentir bondir, lui
Son cœur caché sous sa haire,
Et en lui frémissant les chairs,
Quand vint lui chatouiller le nez
La douce effluve du dîner.
Il entra sur l'invitation
Timide, avec hésitation.
Dans un vieux fauteuil d'antan
Trônait un ancien combattant
Qui servit à la Grande Marche
C'est lui, ici, le patriarche.
Au feu bouillonne la marmite
Tandis que son hôte s'agite.
Le vieux grommelle et vocifère
Au sujet de ce laisser-faire.
Il lui expliqua sa venue
Comme par hasard, tombé des nues
Découvrant tout ces paysages
En marchant pendant ce voyage.
Il a vécu beaucoup d'histoire
Qu'il est difficile de croire
Tout ses récits mis sur papier
Lors de sa pénitence à pied.
Il se sentait faible et fragile
Autant que fut sa plume agile ;
Le repas à peine fini
Les remerciements infini
Mis la jeune fille en émoi.
Son cœur tendre comme la moye
Lui laissa lâcher une larme
En lui donnant une teinte parme.
Il se retira dans la grange
Se traînant de manière étrange
Claudiquant sous la forte charge,
De ses remords, comme une targe.
Un lit de paille l'y attendait
Tout simplement sans même un dais ;
Il s'assoupit paisiblement
Pensant partir au firmament.
Elle le retrouva à l'aurore
Sans vie, il était couché, mort ;
On vit qu'il n'avait pas souffert
Comme un guerrier croisant le fer.
Il laissera que derrière lui
La jeune fille à l'œil qui luit
Et l'ensemble de ses écrits
Qu'elle relia en un manuscrit.
Elle les regroupa en chapitre
Et décida d'y mettre un titre ;
"Voyage en terre du milieu"
fait à la plume de courlieu.
Aujourd'hui à six pieds sous terre
Le poète fait encore des vers.
Sa tombe est simple et sans couronne,
Juste un nom écrit : Dαεrοη.