24.01.2010, 16:39
Je l'ai écrit un peu vite, donc il est sûrement loin d'être parfait; j'attends donc vos commentaires (si la puissance du chant elfique ne vous endort pas )
La berceuse de Celebrian
Dehors, le froid se fait cruel
Les Orques rôdent alentour ;
Et je resserre en mon mantel
Les si doux fruits de mon amour.
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
Ne craignez pas l’hiver
Et ses flots de tristesse.
Huit mois déjà que vous vivez
En moi, petites vies cachées ;
Votre présence est un bonheur
Qui mêle la joie et les pleurs.
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
Le cœur de votre mère
Est gonflé de liesse.
Un jour, il vous faudra venir
Dans ce monde qui est le mien ;
Un jour, il vous faudra grandir
Pas aujourd’hui encore, demain !
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
Avant que sur la terre
Votre corps ne se dresse.
Vous chanterez à pleine voix
Les bonheurs que la vie amène ;
Vous danserez, ivres de joie,
Parmi les bouleaux et les frênes.
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
La joie fait, qu’éphémère,
L’obscurité s’affaisse.
Vous apprendrez l’art de la guerre,
Comment on mène des soldats ;
Vous connaîtrez, le cœur amer,
La tristesse de leur trépas.
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
Je ne peux que me taire
Devant tant de détresse.
Peut-être –mon cœur de mère a peur-
Vous tomberez à votre tour
Sous les coups d’un Orque vengeur…
Ô Varda ! Epargne leurs jours !
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
Protégés des colères
Par la Grande Déesse.
Pourtant, tout espoir n’est pas vain
Le bonheur peut renaître encore ;
Car il est une terre, bien loin
De paix, de lumière : Valinor !
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
Bientôt je serai mère…
La berceuse de Celebrian
Dehors, le froid se fait cruel
Les Orques rôdent alentour ;
Et je resserre en mon mantel
Les si doux fruits de mon amour.
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
Ne craignez pas l’hiver
Et ses flots de tristesse.
Huit mois déjà que vous vivez
En moi, petites vies cachées ;
Votre présence est un bonheur
Qui mêle la joie et les pleurs.
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
Le cœur de votre mère
Est gonflé de liesse.
Un jour, il vous faudra venir
Dans ce monde qui est le mien ;
Un jour, il vous faudra grandir
Pas aujourd’hui encore, demain !
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
Avant que sur la terre
Votre corps ne se dresse.
Vous chanterez à pleine voix
Les bonheurs que la vie amène ;
Vous danserez, ivres de joie,
Parmi les bouleaux et les frênes.
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
La joie fait, qu’éphémère,
L’obscurité s’affaisse.
Vous apprendrez l’art de la guerre,
Comment on mène des soldats ;
Vous connaîtrez, le cœur amer,
La tristesse de leur trépas.
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
Je ne peux que me taire
Devant tant de détresse.
Peut-être –mon cœur de mère a peur-
Vous tomberez à votre tour
Sous les coups d’un Orque vengeur…
Ô Varda ! Epargne leurs jours !
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
Protégés des colères
Par la Grande Déesse.
Pourtant, tout espoir n’est pas vain
Le bonheur peut renaître encore ;
Car il est une terre, bien loin
De paix, de lumière : Valinor !
Dormez, chairs de ma chair !
En mes flancs de tendresse
Bientôt je serai mère…