05.03.2006, 00:10
Allez, je me lance dans les fanfiction! si vous pouviez mettre un p'tit comm', ça me ferait bien plaisir!
Chapitre premier
Taladol courut en hâte jusqu´au palais du roi, au coeur même de la cité d´Al Gador. Il traversa machinalement chacune des pièces et s´arrêta devant une grande porte de bronze ornée de rubis. Lorsquil frappa, la voix douce et tremblante de sa mère lui murmura dentrer. Sur le lit était allongé un vieil homme, le visage en sang. Autour de lui, une dizaine de ses plus fidèles conseillers pleuraient comme des madeleines ; tous avaient le teint livide et le regard dépité. Assise sur une chaise en bois, au bord même du lit, la reine sétait elle aussi laissée envahir par le chagrin. Cétait à la fois une très belle femme, sublime et gracieuse, mais également une mère fidèle et dévouée, qui veillait sur Taladol avec rigueur et attention.
-ton père va très mal! Gémit-elle à ladresse de son fils. Les orques lui ont tendu une embuscade au sud de Nuln.
A l´évocation du nom de son fils, Talagand ouvrit les yeux et tourna la tête. Il le désigna de la main d´un geste fébrile et murmura: "approche...approche..."
Taladol s´exécuta et s´agenouilla au chevet de son père, des larmes ruisselant sur son visage.
-Taladol, protège...notre...royaume...c´est une terre... qui renferme un ...secret!
-Quel secret, père?
-quand le soleil se lève, regarde la pierre...la pierre...aargh!
Il n´eut pas le temps de finir sa phrase qu´il vomit des litres et des litres de sang.
Ainsi disparût Talagand, roi d´Egalion...
La mère de Taladol s´effondra sur le corps inerte de son mari. Quant au jeune garçon, il sortit de la chambre en courant et en hurlant de douleur.
Il avait à peine seize ans et il venait de perdre l´être qu´il portait le plus dans son cur.
Affligé, il se laissa tomber lourdement sur le sol, sa tête se mettant à tourner de plus en plus vite (vous connaissez cette sensation étrange que lon éprouve lorsquon est à court dénergie). Il se serait sans doute évanoui si le chant dun cor qui avait retenti dun bruit tonitruant à travers le château ne lavait pas ramené à la raison.
Il ouvrit péniblement les yeux. La lumière qui passait à travers les créneaux des mûrs lui picota le visage.
« Cétait une si belle journée qui sannonçait, pourquoi est-ce donc arrivé ? » » Pensait-il.
Il tenta de chasser de son esprit cet événement tragique, mais à chaque fois, le souvenir du visage sanguinolent de son père venait sincruster dans sa mémoire.
« Pense à autre chose penser ! autre chose !...le gong !
Taladol se hâta de rejoindre le sommet du beffroi. Sa vision se porta cent lieues au nord-ouest. Un nuage de poussière qui sétendait jusquà lhorizon attira automatiquement son attention. De toute évidence, à en juger par la cadence à laquelle progressait cette armada, il ne sagissait certainement pas dune armée alliée.
-Faites sonner le tocsin!ordonna-t-il au garde du beffroi, que les hommes se préparent à la guerre, un tour de garde devra être instauré !
En ce jour de marché, la plupart des habitants dAl Gador se pressaient gaiement dans les rues. Taladol en profita pour faire une déclaration. Il expliqua donc rapidement que Talagand venait de mourir ; et quà partir de ce jour, il officierait en tant que « nouveau roi dEgalion ». Enfin, il précisa (bien que ce ne soit pas quun simple détail) quune armée entière dorques barbares (la bonne entente quentretenait Talagand avec les autres rois des hommes laissait deviner quil ne pouvait sagir que dune armée dorques) se dirigeait à vive allure en direction dAl Gador. Il ordonna donc que tous les paysans vinssent se réfugier derrière les remparts de la cité ; assurant à tous des rations de nourriture suffisantes durant le temps du siège.
Ensuite, quand il eut donné ses ordres aux officiers- gardiens de la citadelle, il réunit le ban et larrière-ban de ses conseillers.
-Ethain, toi qui es le chef des conseillers, sais-tu si les villageois de Bourg et de Loren ont une chance d´arriver sains et saufs jusquau château?
Un homme grand et mince, portant une barbichette noire et de longs cheveux de la même couleur se leva.
-Il faudrait un miracle, c´est le cas de le dire!Répondit Ethain. Bourg et Loren réunis, il y en a pour cent mille habitants, dont des vieillards et des enfants ; je crains malheureusement qu´il y ait peu d´espoir pour eux, d´autant plus qu´ils ignorent probablement la venue imminente de l´armée ennemie!
-Dans ce cas, ils doivent être prévenus! Protesta Beros, un autre conseiller! Ce dernier était petit et costaud mais il était de loin le plus effrayant des gardes de la tour du roi.
Donnez-moi trois mille cavaliers et je me charge d´escorter tout ce petit monde jusqu´ici!
-Mais les orques sont bien plus nombreux! S´écria Taladol. Comment en réchapperez-vous?
-Peuh, ce ne sont que des orques ! Sindigna Béros. Ils sont grands, ils sont verts, mais ce sont des couards dénués de toute intelligence!
Taladol se mit à réfléchir. Au bout de quelques secondes dintense réflexion, il déclara :
-dans ce cas, je viendrai avec vous ! Ainsi, feu mon père aurait-il agi !
Galados, un autre conseiller, se leva lui aussi, et de sécrier de sa voix rauque :
- Je n´ai pas pu protéger votre père, alors, ayez l´obligeance de me laver de ce déshonneur et laissez-moi vous accompagner!
-qu´il en soit ainsi! Dit Taladol. Ethain, je vous nomme responsable de la cité durant mon absence. Faites tout votre possible pour rassurer le peuple et donner foi à nos soldats. Adieu.
Les membres de son conseil ayant été poliment salués, Taladol regagna sa chambre en toute hâte, se demandant si en fin de compte il possédait parmi ses vêtements une véritable tenue de guerre.
Il opta finalement pour un habillage léger comprenant un chapeau, un longue cape verte ainsi quune fine chemise en soie. Après cela, il fit seller son cheval (un magnifique coursier blanc, fin et nerveux) et il galopa jusqu´à la porte de la ville où Galados et Beros l´attendaient, ainsi que trois mille des meilleurs cavaliers de la région.
Pendant plusieurs heures, ils chevauchèrent avec légèreté (petit clin dil à Théoden) en direction du nord-ouest. Lorsque le soir tomba, ils firent une halte à lorée du bois de nuln. La plupart des chevaux, fourbus, sétalèrent de tout leur long sur le sol en haletant avec peine.
-A combien de lieues les orques sont-ils? Demanda Taladol à Beros.
-Nous n´en savons rien, sûrement à soixante lieues d´ici. C´est la distance qui sépare les deux villes de notre unité.
-Dans ce cas nous ne nous arrêterons pas, je doute que les orques dorment beaucoup la nuit!
Beros sembla contrarié par ce changement dordre. Les cernes qui bordaient ses yeux laissaient deviner quil tombait de sommeil, mais il ne discuta pas les ordres et le peloton, bien quexténué, reprit sa route.
Après avoir parcouru dix lieues, un cri retentit à quelques mètres à peine de Taladol.
C´était un cri à la fois comique et effrayant. Ne sachant pas exactement à quoi sen tenir, les chevaliers dégainèrent machinalement leurs épées ; et le silence religieux fit place à un désagréable bruit de lames que lon sort de leurs fourreaux.
Soudain, comme si une pluie de flèches s´abattait sur eux, des milliers de gobelins, mesurant à peine quarante centimètres de haut surgirent hors des bois et s´abattirent sur les cavaliers avec une rage indescriptible. Tous étaient armés de cimeterres qui mesuraient deux fois leur taille (cétait assez cocasse).
-Des éclaireurs gobelins! Hurla Beros, en position défensive, vite, arghhh...
Il eut à peine le temps de finir sa phrase qu´une flèche tirée de nulle part lui transperça lestomac. Lé héros s´effondra sur le sol, inerte et sans vie, au milieu dune marée de gobelins qui prenaient un malin plaisir à danser sur sa dépouille. Tous les soldats s´élancèrent alors dans la bataille, des dizaines tombant à chaque seconde, soit transpercés par les lames gobelines, soit mangés vivants par les gobelins.
Alors que les combats faisaient rage de toutes parts, Taladol se rendit compte qu´il était isolé.
Deux gobelins, probablement attirés par ses vêtements luisants dans la nuit, s´élancèrent avec fureur dans sa direction. .
Taladol trancha en deux le premier. Quant au second, il profita de son agilité pour contourner son adversaire et se jeter sur lui. Taladol, dans un effort titanesque (sans exagération) parvint tant bien que mal à s´en dégager et le pourfendit également.
Il remarqua alors sur sa gauche une véritable débandade de gobelins, qui prenaient leurs jambes à leur cou aussi vite que possible. Curieux de savoir ce qui provoquait chez les créatures une telle panique, Taladol se rapprocha quelque peu du combat Au milieu d´une mêlée,il aperçut alors Galados, qui tailladait les gobelins dressés devant lui avec la fureur d´un démon.
Taladol s´élança derechef à son secours et à eux deux, ils parvinrent à se tailler un passage à travers les lignes ennemies.
Peu de temps après, tous les gobelins avaient disparu et Galados sonna fièrement le rassemblement. A la surprise de Taladol, leur unité ne comptait plus que deux mille soldats...
Chapitre premier
Taladol courut en hâte jusqu´au palais du roi, au coeur même de la cité d´Al Gador. Il traversa machinalement chacune des pièces et s´arrêta devant une grande porte de bronze ornée de rubis. Lorsquil frappa, la voix douce et tremblante de sa mère lui murmura dentrer. Sur le lit était allongé un vieil homme, le visage en sang. Autour de lui, une dizaine de ses plus fidèles conseillers pleuraient comme des madeleines ; tous avaient le teint livide et le regard dépité. Assise sur une chaise en bois, au bord même du lit, la reine sétait elle aussi laissée envahir par le chagrin. Cétait à la fois une très belle femme, sublime et gracieuse, mais également une mère fidèle et dévouée, qui veillait sur Taladol avec rigueur et attention.
-ton père va très mal! Gémit-elle à ladresse de son fils. Les orques lui ont tendu une embuscade au sud de Nuln.
A l´évocation du nom de son fils, Talagand ouvrit les yeux et tourna la tête. Il le désigna de la main d´un geste fébrile et murmura: "approche...approche..."
Taladol s´exécuta et s´agenouilla au chevet de son père, des larmes ruisselant sur son visage.
-Taladol, protège...notre...royaume...c´est une terre... qui renferme un ...secret!
-Quel secret, père?
-quand le soleil se lève, regarde la pierre...la pierre...aargh!
Il n´eut pas le temps de finir sa phrase qu´il vomit des litres et des litres de sang.
Ainsi disparût Talagand, roi d´Egalion...
La mère de Taladol s´effondra sur le corps inerte de son mari. Quant au jeune garçon, il sortit de la chambre en courant et en hurlant de douleur.
Il avait à peine seize ans et il venait de perdre l´être qu´il portait le plus dans son cur.
Affligé, il se laissa tomber lourdement sur le sol, sa tête se mettant à tourner de plus en plus vite (vous connaissez cette sensation étrange que lon éprouve lorsquon est à court dénergie). Il se serait sans doute évanoui si le chant dun cor qui avait retenti dun bruit tonitruant à travers le château ne lavait pas ramené à la raison.
Il ouvrit péniblement les yeux. La lumière qui passait à travers les créneaux des mûrs lui picota le visage.
« Cétait une si belle journée qui sannonçait, pourquoi est-ce donc arrivé ? » » Pensait-il.
Il tenta de chasser de son esprit cet événement tragique, mais à chaque fois, le souvenir du visage sanguinolent de son père venait sincruster dans sa mémoire.
« Pense à autre chose penser ! autre chose !...le gong !
Taladol se hâta de rejoindre le sommet du beffroi. Sa vision se porta cent lieues au nord-ouest. Un nuage de poussière qui sétendait jusquà lhorizon attira automatiquement son attention. De toute évidence, à en juger par la cadence à laquelle progressait cette armada, il ne sagissait certainement pas dune armée alliée.
-Faites sonner le tocsin!ordonna-t-il au garde du beffroi, que les hommes se préparent à la guerre, un tour de garde devra être instauré !
En ce jour de marché, la plupart des habitants dAl Gador se pressaient gaiement dans les rues. Taladol en profita pour faire une déclaration. Il expliqua donc rapidement que Talagand venait de mourir ; et quà partir de ce jour, il officierait en tant que « nouveau roi dEgalion ». Enfin, il précisa (bien que ce ne soit pas quun simple détail) quune armée entière dorques barbares (la bonne entente quentretenait Talagand avec les autres rois des hommes laissait deviner quil ne pouvait sagir que dune armée dorques) se dirigeait à vive allure en direction dAl Gador. Il ordonna donc que tous les paysans vinssent se réfugier derrière les remparts de la cité ; assurant à tous des rations de nourriture suffisantes durant le temps du siège.
Ensuite, quand il eut donné ses ordres aux officiers- gardiens de la citadelle, il réunit le ban et larrière-ban de ses conseillers.
-Ethain, toi qui es le chef des conseillers, sais-tu si les villageois de Bourg et de Loren ont une chance d´arriver sains et saufs jusquau château?
Un homme grand et mince, portant une barbichette noire et de longs cheveux de la même couleur se leva.
-Il faudrait un miracle, c´est le cas de le dire!Répondit Ethain. Bourg et Loren réunis, il y en a pour cent mille habitants, dont des vieillards et des enfants ; je crains malheureusement qu´il y ait peu d´espoir pour eux, d´autant plus qu´ils ignorent probablement la venue imminente de l´armée ennemie!
-Dans ce cas, ils doivent être prévenus! Protesta Beros, un autre conseiller! Ce dernier était petit et costaud mais il était de loin le plus effrayant des gardes de la tour du roi.
Donnez-moi trois mille cavaliers et je me charge d´escorter tout ce petit monde jusqu´ici!
-Mais les orques sont bien plus nombreux! S´écria Taladol. Comment en réchapperez-vous?
-Peuh, ce ne sont que des orques ! Sindigna Béros. Ils sont grands, ils sont verts, mais ce sont des couards dénués de toute intelligence!
Taladol se mit à réfléchir. Au bout de quelques secondes dintense réflexion, il déclara :
-dans ce cas, je viendrai avec vous ! Ainsi, feu mon père aurait-il agi !
Galados, un autre conseiller, se leva lui aussi, et de sécrier de sa voix rauque :
- Je n´ai pas pu protéger votre père, alors, ayez l´obligeance de me laver de ce déshonneur et laissez-moi vous accompagner!
-qu´il en soit ainsi! Dit Taladol. Ethain, je vous nomme responsable de la cité durant mon absence. Faites tout votre possible pour rassurer le peuple et donner foi à nos soldats. Adieu.
Les membres de son conseil ayant été poliment salués, Taladol regagna sa chambre en toute hâte, se demandant si en fin de compte il possédait parmi ses vêtements une véritable tenue de guerre.
Il opta finalement pour un habillage léger comprenant un chapeau, un longue cape verte ainsi quune fine chemise en soie. Après cela, il fit seller son cheval (un magnifique coursier blanc, fin et nerveux) et il galopa jusqu´à la porte de la ville où Galados et Beros l´attendaient, ainsi que trois mille des meilleurs cavaliers de la région.
Pendant plusieurs heures, ils chevauchèrent avec légèreté (petit clin dil à Théoden) en direction du nord-ouest. Lorsque le soir tomba, ils firent une halte à lorée du bois de nuln. La plupart des chevaux, fourbus, sétalèrent de tout leur long sur le sol en haletant avec peine.
-A combien de lieues les orques sont-ils? Demanda Taladol à Beros.
-Nous n´en savons rien, sûrement à soixante lieues d´ici. C´est la distance qui sépare les deux villes de notre unité.
-Dans ce cas nous ne nous arrêterons pas, je doute que les orques dorment beaucoup la nuit!
Beros sembla contrarié par ce changement dordre. Les cernes qui bordaient ses yeux laissaient deviner quil tombait de sommeil, mais il ne discuta pas les ordres et le peloton, bien quexténué, reprit sa route.
Après avoir parcouru dix lieues, un cri retentit à quelques mètres à peine de Taladol.
C´était un cri à la fois comique et effrayant. Ne sachant pas exactement à quoi sen tenir, les chevaliers dégainèrent machinalement leurs épées ; et le silence religieux fit place à un désagréable bruit de lames que lon sort de leurs fourreaux.
Soudain, comme si une pluie de flèches s´abattait sur eux, des milliers de gobelins, mesurant à peine quarante centimètres de haut surgirent hors des bois et s´abattirent sur les cavaliers avec une rage indescriptible. Tous étaient armés de cimeterres qui mesuraient deux fois leur taille (cétait assez cocasse).
-Des éclaireurs gobelins! Hurla Beros, en position défensive, vite, arghhh...
Il eut à peine le temps de finir sa phrase qu´une flèche tirée de nulle part lui transperça lestomac. Lé héros s´effondra sur le sol, inerte et sans vie, au milieu dune marée de gobelins qui prenaient un malin plaisir à danser sur sa dépouille. Tous les soldats s´élancèrent alors dans la bataille, des dizaines tombant à chaque seconde, soit transpercés par les lames gobelines, soit mangés vivants par les gobelins.
Alors que les combats faisaient rage de toutes parts, Taladol se rendit compte qu´il était isolé.
Deux gobelins, probablement attirés par ses vêtements luisants dans la nuit, s´élancèrent avec fureur dans sa direction. .
Taladol trancha en deux le premier. Quant au second, il profita de son agilité pour contourner son adversaire et se jeter sur lui. Taladol, dans un effort titanesque (sans exagération) parvint tant bien que mal à s´en dégager et le pourfendit également.
Il remarqua alors sur sa gauche une véritable débandade de gobelins, qui prenaient leurs jambes à leur cou aussi vite que possible. Curieux de savoir ce qui provoquait chez les créatures une telle panique, Taladol se rapprocha quelque peu du combat Au milieu d´une mêlée,il aperçut alors Galados, qui tailladait les gobelins dressés devant lui avec la fureur d´un démon.
Taladol s´élança derechef à son secours et à eux deux, ils parvinrent à se tailler un passage à travers les lignes ennemies.
Peu de temps après, tous les gobelins avaient disparu et Galados sonna fièrement le rassemblement. A la surprise de Taladol, leur unité ne comptait plus que deux mille soldats...