19.09.2005, 23:02
Paroles et musique de Charles Aznavour ( http://www.comnet.ca/~rg/ch_a008.htm )
Voici l'histoire véridique d'un jeune orc qui voulait s'en sortir...
Je m'voyais déjà
A dix-huit ans jai quitté ma tribu
Bien décidé à dispenser la mort
La dague au poing et le cur convaincu
Je suis parti mengager en Mordor.
Chez lforgeron le plus chic jai fait faire
Cettcôte de mailles qui était en mithril
Mais les bottes, le casque et le grand cimeterre
Ont eu raison de ma bourse amaigrie.
Je mvoyais déjà en grand capitaine
Et dix fois plus gros que ceux des Nazgûl mon drapeau flottait
Je mvoyais déjà dans les guerres naines
Signant mon portrait à un vieux Balrog qui se promenait.
Jétais le plus grand des orques de Sauron
Faisant un massacre de ses ennemis qui fuyaient au loin
Je mvoyais déjà seul face à des démons
Sentredéchirant pour linsigne honneur de toucher ma main.
Mon bras a faibli, bien sûr, en prenant de lâge ;
La technique est là, le geste est précis, je combats de taille
Ma lame sest fendue un peu au fil des carnages
Mais jai des idées, je reste un stratège au cur des batailles.
Rien que sous mon nez dobserver la mort,
De la dispenser au cur dune armée jai le cur battant
On ma pas aidé, oublié du Sort,
Mais au fond de moi je suis sûr au moins que jai du talent.
Ma côtde mailles ya trente ans que jla porte
Et mes prouesses nébahissent que moi,
Jcours le contrat, les crimes de toutes sortes,
Pour subsister je fais nimporte quoi.
Je nai connu que des victoires faciles
Attaques de nuit et villages sans gardes
Les minables campagnes, les vivres à transporter
Les camps étroits et les mauvais repas.
Je mvoyais déjà en lithographie
Au bras dun Nazgûl lhiver en Moria lété en Mordor
Je mvoyais déjà racontant ma vie
En encourageant les jeunes gobelins avides de mort.
Jouvrais calmement les soirs de bataille
Les mille missives de ce Tout-Maia qui nous fait si peur
Et tremblant un peu sous ma côt de mailles
Entrais sur la scène de dévastation livrer ma fureur.
Jai tout essayé pourtant pour sortir du nombre
Jai manié la hache, je msuis fait lancier, jai tiré à larc
Si tout a raté pour moi, inconnu de lOmbre,
Ce nest pas ma faute, ils sont trop obtus ces fichus monarques.
On ne ma jamais accordé ma chance
Dautres ont réussi sur des fronts meilleurs, des pères influents,
Moi jétais trop fier ou trop en avance
Mais un jour viendra je leur montrerai que jai du talent.
Divitiac, pour vous servir
Voici l'histoire véridique d'un jeune orc qui voulait s'en sortir...
Je m'voyais déjà
A dix-huit ans jai quitté ma tribu
Bien décidé à dispenser la mort
La dague au poing et le cur convaincu
Je suis parti mengager en Mordor.
Chez lforgeron le plus chic jai fait faire
Cettcôte de mailles qui était en mithril
Mais les bottes, le casque et le grand cimeterre
Ont eu raison de ma bourse amaigrie.
Je mvoyais déjà en grand capitaine
Et dix fois plus gros que ceux des Nazgûl mon drapeau flottait
Je mvoyais déjà dans les guerres naines
Signant mon portrait à un vieux Balrog qui se promenait.
Jétais le plus grand des orques de Sauron
Faisant un massacre de ses ennemis qui fuyaient au loin
Je mvoyais déjà seul face à des démons
Sentredéchirant pour linsigne honneur de toucher ma main.
Mon bras a faibli, bien sûr, en prenant de lâge ;
La technique est là, le geste est précis, je combats de taille
Ma lame sest fendue un peu au fil des carnages
Mais jai des idées, je reste un stratège au cur des batailles.
Rien que sous mon nez dobserver la mort,
De la dispenser au cur dune armée jai le cur battant
On ma pas aidé, oublié du Sort,
Mais au fond de moi je suis sûr au moins que jai du talent.
Ma côtde mailles ya trente ans que jla porte
Et mes prouesses nébahissent que moi,
Jcours le contrat, les crimes de toutes sortes,
Pour subsister je fais nimporte quoi.
Je nai connu que des victoires faciles
Attaques de nuit et villages sans gardes
Les minables campagnes, les vivres à transporter
Les camps étroits et les mauvais repas.
Je mvoyais déjà en lithographie
Au bras dun Nazgûl lhiver en Moria lété en Mordor
Je mvoyais déjà racontant ma vie
En encourageant les jeunes gobelins avides de mort.
Jouvrais calmement les soirs de bataille
Les mille missives de ce Tout-Maia qui nous fait si peur
Et tremblant un peu sous ma côt de mailles
Entrais sur la scène de dévastation livrer ma fureur.
Jai tout essayé pourtant pour sortir du nombre
Jai manié la hache, je msuis fait lancier, jai tiré à larc
Si tout a raté pour moi, inconnu de lOmbre,
Ce nest pas ma faute, ils sont trop obtus ces fichus monarques.
On ne ma jamais accordé ma chance
Dautres ont réussi sur des fronts meilleurs, des pères influents,
Moi jétais trop fier ou trop en avance
Mais un jour viendra je leur montrerai que jai du talent.
Divitiac, pour vous servir