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Poème pour Beren et Luthien [découpé en chapitres]
le son d'un corps, à la rigueur Laughing

wow, t'y as mis le paquet pour les césures à l'hémistiche Shocked ca ferait peut-être un peu too much... les césures, à mes yeux, doivent être là sans qu'on les imposent, sinon ca gâche un peu l'effet...

Sinon,"milles âmes" ne prend pas de s à mille, je crois.

*mode chieur off*
*mode inspiré on*
Tu permets que je m'y risque? Voici ma propre version de ce passage Smile

-Beren-

Dans ces bois enchantés doucement je m'évade,
Apaisé par cette lumière
Qui s'écoule, agitée ainsi qu'une cascade
Bruissant dans l'aube printamnière...
Les rayons du soleil et les ombres de l'arbre
Caressent tour à tour mes yeux,
Comme les doux éclats d'un brillant candélabre
Allumé de paisibles feux!

Mes pieds dans l'herbe folle poursuivent leur chemin:
Toute fatigue a disparu,
Et mon coeur consolé s'enivre des parfums
Qui planent parmi les cigües...
Comme de longs échos qui de loin se confondent
En une tremblante harmonie,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent:
C'est une musique infinie!

Car des milliers de voix, de chants et de murmures
Dans ces bois s'agitent sans cesse,
C'est une mélodie aux accents les plus purs
Qui me comble de joie et d'ivresse!
Oui! mon sang se réchauffe et ma tête bourdonne
Quand j'écoute cette musique
Et en mon coeur troublé cette ivresse résonne
Ainsi qu'un accord fantastique!


Mais chut!... Est-ce une illusion?
Peu à peu, charmé, je perçois
Une voix mêlée à ces voix
Qui vole comme un papillon...

Oh... Que m'arrive-t-il? Quelle est cette magie?
Quelle est cette confuse et paisible énergie?
Mon coeur à cet appel palpite, ensorcelé
Comme un petit oiseau brusquement envolé!
Mes paupières se ferment... Mon corps entier s'embrase...
Mon esprit s'évapore en une douce extase...
Mes pieds dansent tous seuls! Mon souffle est plein d'étoiles,
Et mon coeur s'est gonflé comme une grande voile!

Silencieusement j'avance dans les bois
Guidé par cette seule voix...
Je suis ensorcelé... et sans savoir pourquoi
Je sens cette magie en moi,
Je marche doucement et sans faire aucun bruit
Tout bas, pour ne pas t'effrayer
O Toi, tremblant oiseau qui chantes dans la nuit,
O Toi, Rossignol de Manwë!

(Jeu: un vers de Hugo et deux vers de Baudelaire se sont glissés dans ce poème... lesquels?)
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Woahhhh !!!!!!!!!!!!!!!!

Snifff !!!!!!!!!!!!!! Ta version est dix fois meilleure que la mienne ......
Que je ne suis qu'un pauvre poète incapable d'écrire comme toi, avec la qualité du langage, des mots, des images..... :cry:

Tu ne m'en veux pas d'écrire avec un style aussi "pauvre" j'espère ?
Répondre
Rooh merci Embarassed Embarassed
je suis vraiment touché, j'ai passé du temps et de la sueur sur celui-ci.
Mais j'ai piqué pas mal d'idées à ta version...
Répondre
"Les parfums, les couleurs et les sons se répondent", il est baudelairien celui-là! (Les Correspondances si je ne m'abuse ?)
Je serai aussi tentée de lui attribuer "Et mon coeur s'est gonflé comme une grande voile", mais avec moins de certitude.
Répondre
gagné pour le premier!
faux pour le second, même si il s'inspire d'un passage de "la musique":
"la poitrine en avant et les poumons gonflés
Comme de la toile..."

alors, où sont les deux autres vers ? t'es pas loin ! Very Happy
Répondre
"Je marche doucement et sans faire aucun bruit". Comment j'ai fait pour le laisser passer celui-là ?
Tiré de "Demain dès l'aube", 2ème strophe!
Répondre
Tu penses à "sans rien voir en dehors, sans entendre aucun bruit"? Ce n'est pas celui là Smile

Allez, je donne la solution:

"Comme de longs échos qui de loin se confondent"
[dans une ténébreuse et profonde unité
vaste comme la nuit et comme la clarté]
"Les parfums, les couleurs et les sons se répondent"

Baudelaire, les correspondances, les fleurs du mal

et

[quand, marquant tous ses pas de l'aube jusqu'au soir
L'heure met tour à tour dans les vases de marbre]
"Les rayons du soleil et les ombres de l'arbre"

Victor Hugo, "Dans le jardin antique où les vastes allées", je sais pas de quel recueil il est tiré celui là mais il est affiché à droite du buste de victor hugo dans la station de métro Victor Hugo de la ligne 2 à Paris... c'est comme ça que je l'ai appris Razz
Répondre
Celui là je ne le connais pas! (Arrg, comment j'ai pu me planter, je le connais par coeur demain dès l'aube en plus... mais j'ai toujours eu du mal avec cette 2ème strophe...)
En tout cas, ces vers s'insèrent très bien dans ton poème Smile
Répondre
J'ai beucoup de mal à chaque fois à ne pas insérer le poème dans son intégralité, tellement je le trouve mieux que ce que j'écris moi
Répondre
Luthien :
suite du chapitre 18....

Les écureuils volent sur les grands chevaliers,
Armurés d'une écorce au parfum de rosée,
Sous les grandes feuilles d'orme
Et de charme appaisées,
Dont l'ombrage me marmonne,
Les doux chants de l'été.

Arbre :

Que la belle Luthien farandole en ces lieux
Sa lumière est un rêve qui nous rend amoureux
Ses mains nous sont caresses, comme ses longs cheveux,
Un charme d'allégresse, le frisson d'être heureux.

Luthien :

Oh ! Chêne laisse-moi
M'échapper dans tes branches,
Et aller sur ton toit
Humer la brise tendre,
Remuant ton feuillage
Comme joue un enfant,
Te prenant en otage
Sous un souffle riant !

Arbre :

Oh ! Ma belle Luthien
Ce que tu dit me réjouis
J'ose à peine m'abaisser
Tant tu es si jolie !
Monte vite ! Monte vite !
Escalade mon tronc,
Et grimpe en moi plus vite
Pour rejoindre les pinsons !

Luthien :

Tiens ! Oiseau, mon ami
Chante moi ton histoire
Je chanterai ma vie
Doriath, tous les soirs.
Je chante sans soucis
Sous les branches du bois
Neldoreth, mon abri
Mon printemps, mon chez-moi...

Neldoreth ! bois précieux, où rayonnent les cieux,
La musique des elfes et des arbres amoureux
parfumés de senteurs que distillent les dieux
Qu'aucune forêt donne, sauf Lorien et ces lieux

Magnifique palais ! Des Mallyrne sur terre,
Des daims et des perdrix dans leur ballet des airs
Oh toi, Palais Béni, Gardien des âmes chères,
En mon coeur je te prie de garder ton mystère

.... ensuite arrive Daeron qui répond au chant de Luthien.
Répondre
Cricri a écrit :Neldoreth ! bois précieux, où rayonnent les cieux,
La musique des elfes, et des arbres amoureux
parfumés de senteurs, que distillent les dieux
Qu'aucune forêt donne, sauf Lorien et ces lieux


Belle strophe que je trouve très imagée !
Répondre
Cricri a écrit :Luthien :
suite du chapitre 18....

Les écureuils volent sur les grands chevaliers,
Armurés d'une écorce au parfum de rosée,
Sous les grandes feuilles d'orme
Et de charme apaisées ou apaisé, mais pas apaisé,
Dont l'ombrage me marmonne pas de virgule
Les doux chants de l'été.

Arbre :

Que la belle Luthien farandole en ces lieux
Sa lumière est un rêve qui nous rend amoureux
Ses mains nous sont caresses, comme ses longs cheveux,
Un charme d'allégresse, le frisson d'être heureux. j'aurais mis un frisson et non le frisson, mais ca n'engage que moi

Luthien :

Oh ! Chêne , laisse-moi
M'échapper dans tes branches,
Et aller sur ton toit
Humer la brise tendre,
Remuant ton feuillage
Comme joue un enfant,
Te prenant en otage
Sous un souffle riant !

Arbre :

Oh ! Ma belle Luthien
Ce que tu dit me réjouis
J'ose à peine m'abaisser
Tant tu es si jolie ! tant tu es si jolie? ca fait un peu trop, non? je mettrais Car tu es si jolie, par exemple
Monte vite ! Monte vite !
Escalade mon tronc,
Et grimpe moi plus vite tendancieux Very Happy j'aurais mis: "Grimpe sur moi, plus vite,"
Pour rejoindre les pinsons !

Luthien :

Tiens ! Oiseau, mon ami
Chante moi ton histoire
Je chanterai ma vie
Que Doriath est ma Joie bizarre. je mettrais plutôt: "En Doriath, ma joie", avec une diérèse pour Do-ri-ath
Je chante sans soucis
Sous les branches du bois branches de bois? branche des bois? mais pas branches du bois, je pense
Neldroreth, mon abri
Mon printemps, mon chez-moi,

Neldoreth ! bois précieux, où rayonnent les cieux,
La musique des elfes virgule non nécessaire je pense et des arbres amoureux
parfumés de senteurs idem que distillent les dieux
Qu'aucune forêt donne, sauf Lorien , et ces lieux là en revanche il faut ralentir le rythme... je rajouterai un peu de ponctuation. Encore une fois, ca n'engage que moi

Magnifique palais! Des Mallorni sur terre
Des daims, et des perdrix tournoyant dans les airs (suggestion)

Oh toi, Palais Béni, Gardien des âmes chères,
En mon coeur je te prie pas de virgule!! ce passage est si beau, surtout ne brise pas son élan! de garder ton mystère!


Toutes mes félicitations! Tu gagnes en simplicité, en spontanéité et en régularité de rythme. De très jolies formules: "ses mains nous sont caresses", "En mon coeur je te prie de garder ton mystère!"... j'aime beaucoup. Continue à progresser comme ca!
Répondre
Corrections rapides effectuées ! Je n'ai pas aimé tournoyé. Trop rock'n roll. Wink

Je préfères rajouter l'image d'un ballet des airs qui sied mieux à la poésie de l'ensemble et à luthien.

J'ai corrigé : " Grimpe en moi plus vite" --> Grimpe sur moi plus vite est aussi tendancieux ... Laughing

Tant tu es si jolie ! Je garde le carractère très fort !!! Ca me plait qu'à Doriath, tous les arbres soient fous de Luthien Embarassed

Enfin le mot bois peut s'employer au singulier il me semble même quant il ne s'agit pas de la matière. Mais bon je peux me tromper. Cool
Répondre
Rien à rajouter à ces corrections, tu as fait beaucoup de progrès depuis le début en tout cas, chapeau ! Smile
Répondre
Suite : désolé Squall-Estel, mais je n'avais pas noté les corrections orthographiques autres que les problèmes de ponctuation

Daeron :

Nimphredil d'Elbereth
Oh ! Silmaril d'Elwë
Sous l'ombre au voile d'hêtre
Gazouille Tintallë
Dont la corde émerveille
les parterres d'été,
M'enivrant de ce miel :
D'Amour, effluve sacrée...

Jardin de la Jeunesse
Bois des sveltes eldar,
Gardiens de la sagesse,
Tabernacles d'Espoir ;
Royaume d'une Reine,
A l'Anneau : Ostensoir,
De l'Icône aux Ellen,
Tinùviel aux brins noirs...

Prison de mille chaînes
Où mon coeur, prisonnier,
Essuie peine et douleurs
Sous ta splendeur de fée,
Oh ! Toi, ma douce amie,
Toi, qui jamais ne blesse,
Oh ! Toi, toujours qui prie
Tu es délicatesse...
Répondre
Pas de problème Wink

Cricri a écrit :Daeron :

Nimphredil d'Elbereth
Oh ! Silmaril d'Elwë
Sous l'ombre au voile d'hêtre
Gazouille Tintallë
Dont la corde émerveille
les parterres d'été,
M'enivrant de ce miel :
D'Amour, effluve sacrée...

Jardin de la Jeunesse
Bois des sveltes eldar,
Gardiens de la sagesse,
Tabernacles d'Espoir ;
Royaume d'une Reine,
A l'Anneau : Ostensoir,
De l'Icône aux Ellen
Tinùviel aux brins noirs...

Prison de mille chaînes
Où mon coeur, prisonnier,
Essuie peine et douleurs
Sous ta splendeur innée,
Oh ! Toi, ma douce amie,
Toi, qui jamais ne blesse,
Oh ! Toi, toujours qui prie
Tu es délicatesse...

Tu as remodelé un peu ta deuxième strophe, non ? Elle a gagné en légèreté; je trouve, mais il faut toujours s'accrocher un peu pour comprendre le sens purement grammatical, et c'est dommage... Cependant les deux autres strophes continuent à me charmer par leur élégance "aérienne".
Répondre
Brick 
Cela faisait longtemps .... :cry:

Luthien :

Ruisseau, chantre d'ivresse,
Peintre des mélodies,
Sur tes cordes caresse
Milles sons, l'Harmonie

Abreuvant mes théâtres
D'écume et sentiments
Dont l'extase est un âtre
Qui me berce en enfant.

Tu as puisé en nous
Des joyaux d'émotions.
Dans la nature, source,
Le diamant de ton don

Dont les flammes rayonnent
Sous tes doigts de sorcier,
Sur le feu papillonne
L'épervier envoûté.

Fais vibrer les six notes
Ô ! ménestrel du soir,
Sous la voûte cantonne
Ton plus bel auditoire

Ta musique est un ange
Je danserai pour toi
Une danse au mésanges
Une danse d'autrefois

Ton Opéra Sylvestre
Et sa plage de gammes
Où tu es Chef d'Orchestre
Moi lumière du noir

Nos voix s'emmêleront
Sous le rythme sans fin
Que les elfes ouiront
Dans leurs palais divins.

A ce moment Beren qui épiait depuis jardin fait irruption au milieu de la scène

Beren : Tinùviel ! Tinùviel !

Daeron : fuis Luthien !

La lumière s'éteint et le noir se fait sur scène


Fin du chapitre 18
A vos commentaires
merci
Répondre
Un petit commentaire ? Non ?
Répondre
Erebor:

bouche bée
devant les oeuvres exposées.

(je fais aussi des rimes dans les commentaires maintenant ^^)
Répondre
Mmmh, quel rustre je fais, depuis les longs mois que je me suis abstenu de tout commentaire sur ce sujet. Sad
Pour me rattraper, disséquons dans l'allégresse ce dernier passage avec mon acidité coutumière.

ça commence très bien, trois courts vers très équilibrés, mais je trouve dommage que le quatrième rompt cet équilibre par un chevauchement avec le quatrain suivant. Se permettre ça dès le départ du passage, c'est un tantinet de trop...

"Dont l'extase est un âtre
Qui me berce en enfant." <= l'ennui des sizains, c'est qu'il n'y a pas la place d'y raconter quoi que ce soit. Les impératifs de rime et de rythme poussent souvent à trop condenser, et ici "en enfant" me parait une tournure malheureuse, même si on comprend le sens. Pour l'âtre, pareil, on comprend l'image, mais elle est parachutée, pas amenée, et c'est dommage.

"Dans la nature, source
Le diamant de ton don" <= Hum, la structure syntaxique est bizarre, je ne comprend pas le sens de le phrase. Peut-être une faute en recopiant d'ailleurs, puisque la rime "-ource" est absente dudit quatrain.

"Sur le feu papillonne
L'épervier envoûté." <= ça c'est vraiment très joli Smile Par contre, les doigts de sorcier sont ceux du ruisseau ?


"Oh ! " on attendrait plus un ô invocatoire qu'un oh ! exclamatif ici ; je n'aime pas la majuscule à Ménestrel, même si le terme suit un "!" ; sinon le quatrain est encore une fois plein de poésie et très chantant, j'aime beaucoup

"Ta musique est un Ange
Je danserai pour toi,
Une danse aux mésanges
Une danse d'autrefois" <= Poum poum, Ange me parait anachronique, le quatrième vers n'a pas la bonne métrique, et "danser une danse" n'est jamais heureux (même si la répétition de danse derrière n'est elle pas chagrine). Peut-être "donnerai une danse", encore que ça puisse être interprétée comme un seigneur qui fait donner une danse, mais bon...

"Ton Opéra Sylvestre
Et sa plage de gammes
Où tu es Chef d'Orchestre
Moi lumière du noir" <= comme d'habitude, de belles tournures (le premier vers est enchanteur !) suivies de métaphores moins douces à l'oreille (à mon goût) : le chef d'orchestre, terme que je n'apprécie pas plus que ça, et que je trouve un peu anachronique ; la plage de gamme, plus descriptive que poétique peut-être... de surcroit elle ne rime pas.

"Nos voix s'emmelleront
Dans nos rythmes sans fin
Que les elfes ouiront
Dans leurs palais divins" <= s'emmêler, bof bof... se mêler ne serait-il pas plus heureux ? "Ouiront" est affreux (en toute sincérité Very Happy), et d'ailleurs condamné par Littré, le brave garçon. "Orront" vaut-il mieux ? pas sûr... "divin" me gêne mais est tentant, je n'en disconviens pas.

"Beren qui épiait depuis jardin " <= il manque un article


Vala vala, tout disséqué... de très bons éléments, une fibre poétique plus intense qu'au début de cette grande aventure je trouve, un ensemble cohérent et plaisant. Et le courage indéniable d'avoir mené déjà cette grande machine jusques là. Toutes mes félicitations accompagnent cette critique que j'espère constructive.


Divitiac, pour vous servir
Répondre
Merci divi pour tes remarques trés constructives !!! J'en avais déjà vu certaines ! Mais la construction en sizains comme tu le dis est très compliquée, même si elle bénéficie d'une légèreté qui me sied personnellement. Sinon pour ton information personnelle "jardin" est un terme théâtral qui représente le côté gauche de la scène ( pour les spectateurs.)
Répondre
Allez, puisque je suis ce poême depuis assez longtemps, je me risque à la critique. Smile

Cricri a écrit :Luthien :

Ruisseau, chantre d'ivresse,
Peintre des mélodies,
Sur tes cordes caresse
Milles sons, l'Harmonie

Ce vers là est presque parfait. Je regrette comme Divitiac l'enjambement sur le deuxième quatrain. D'autant plus qu'à mon sens le dernier, vers sonne très bien avec un point à la fin. Et en enlevant la virgule après "mille sons", bien sûr.

Citation :Abreuvant mes théâtres
D'écume et sentiments,
Dont l'extase est un âtre
Qui me berce en enfant.

Celui-là est largement moins bon, si je puis me permettre. Déjà je trouve le mot "théâtre" inadapté. Sa rime avec "âtre" me semble dure à l'oreille et contraste négativement avec le fond qui est doux ("écumes", "berce", "enfant").

Citation :Tu as puisé en nous
Des joyaux d'émotions,
Dans la nature, source,
Le diamant de ton don

Les deux premiers vers sont bien, les deux derniers moins. Comme Divitiac, je ne comprends pas ce que ça veut dire. Et le dernier vers ne sonne pas du tout comme une allitération mais comme une redondance, à mon avis.

Citation :Dont la flamme rayonne
Sous tes doigts de sorcier,
Sur le feu papillonne
L'épervier envoûté.

Parfait. Wink

Citation :Fais vibrer les six notes
Ô ! Ménestrel du soir,
Sous la voûte cantonne
Ton plus bel auditoire

Question bête : pourquoi six notes ? Est-ce que ça correspond aux cordes d'une guitare ? A ce moment-là c'est pas clair du tout et ça dessert la beauté de cette strophe.
D'autant plus que pour chipoter un max, sur un accordage standard de guitare, on a deux "mi". La note ne change pas, seul l'octave. Bref ^^

Citation :Ta musique est un Ange
Je danserai pour toi,
Une danse aux mésanges
Une danse d'autrefois

Effectivement il y a un souci de métrique causé par le "danse" dans le derniers vers, mais il n'est particulièrement désagréable à l'oreille. Ensuite, je ne comprends pas l'assimilation de la musique à un Ange.

Citation :Ton Opéra Sylvestre
Et sa plage de gammes
Où tu es Chef d'Orchestre
Moi lumière du noir

Puisque tu étais dans la métaphore de la musique, tu aurais du y rester. Le derniers vers tombe comme un cheveu sur la soupe même s'il est très joli.

Citation :Nos voix s'emmelleront
Dans nos rythmes sans fin
Que les elfes ouiront
Dans leurs palais divins

Bof, si je puis me permettre. Smile
Je ne vois pas trop ce qui me dérange, mais je trouve pas ce quatrain très beau.

Bon, évidemment, sinon, bravo à toi Very Happy
Répondre
Nouvelle version !

Luthien :

Ami, chantre d'ivresse,
Peintre des mélodies,
Sur tes cordes caresse
Milles sons, l'Harmonie

Abreuvant mes théâtres
D'écume et sentiments,
D'une extase idolâtre
Me baisant d'un doux vent .

Tu as puisé en nous
Des joyaux d'émotions.
La nature est ta source,
Le diamant de ton don

Dont les faces rayonnent
Sous tes doigts de sorcier,
Sur ce feu papillonne
L'épervier envoûté.

Fais vibrer les six notes
Ô ! ménestrel du soir,
Sous la voûte cantonne
Ton plus bel auditoire

Ta musique m'épanche
Je t'offrirai un bal
Danserai sous les branches
Danserai sous les halles

Cet Opéra Sylvestre
Dont tu es l'instrument
Où tu es tout l'Orchestre
Et moi le firmament

Nos voix ne seront qu'une
Sous le rythme sans fin
De la Harpe diurne,
De ton concert divin.
Répondre
Alors alors,
Tout d'abord, pour le jardin, je ne l'ignorai pas (encore que je n'y avais pas songé ^_^), c'est comme dans Desproges (Ondine) : "Côté cour, un jardin... côté jardin, la mer. Ondine regarde la mer. pas la mère, hein, la mer. Elle est amère ! Pas la mer, hein, Ondine." qui finit pas le célèbre "Ondine : et alors la Mère ? / la Mère : et alors on dîne !"
Bref. Le fait est en revanche que je ne savais pas qu'on pouvait parler du côté jardin en disant "jardin" sans article... je me coucherai moins sot.

Pour revenir à ton poème, retravaillé... ça en valait vraiment la peine, le résultat est bien meilleur (et en partant d'un bon niveau, on arrive loin !).
premier quatrain, rien à redire, second quatrain, "idolâtre" est fameux !
Au troisième quatrain, je comprends ce que tu eux dire désormais, la syntaxe s'éclaircit, et c'est plaisant à voir. "le diamant de ton ton" me plait plutô à moi, j'ai eu du mal à la première lecture mais ça donne un côté "brut" qui va bien au diamant. je déplore toujours "source" qui ne rime pas...
Pour "six", j'ignore s'il y a une raison particulière ; pour ma part le choix des nombres dans mes poèmes, comme celui des couleurs, dépend avant tout du nombre de pieds du terme ^_^ ici ce n'est pas choquant du tout.
La musique "blanche" me chiffone, mais sinon le quatrain a gagné en pureté, c'est très bon. l'orchestre et le firmament, c'est mieux ! Razz
Et diurne me plait beaucoup...


Un grand bravo pour ce travail de correction qui est loin d'être vain ! Un bijou au final !


Divitiac
Répondre
Ces vers ont un rythme qui me charment. J'aime beaucoup leur vitesse qui s'écoule comme un vif petit ruisseau Smile

Une petite faute :
Dont tu est l'instrument
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
Début de Révision du Chapitre 2 :

Mais où est ta main ? Oh Roi !
Où est ton anneau ?
Qu'il me reste de toi
au moins ce cadeau.

Ton épée est brisée
Grond, la maléfique
En cendres l'a dispersée
Au vent, ce fut ton hymne

Mais soudain, la vengeance
Dans mon coeur
Commence son récital

C'est un cri de délivrance
nourri de douleur
De ta tombe où je m'étale

Je veux mourir ici
Demeurer avec toi
Comme l'enfant béni
Que j'étais autrefois

Mais une quête m'attends
Faut-il que je les poursuivent
Ces orques de tout mon sang
Qu'ils meurent pour que tu vives ?
Répondre
J'ai modifié la fin du chapitre 18 : "ta musique est si blanche" devient "ta musique m'épanche"

voilà ! A vos commentaires !

P.S.
Squall ! Aprécies-tu le début de révision du Chapitre 2 ?
Répondre
A corriger :
Faut-il que je les poursuivent

Toujours un plaisir à lire Smile
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."
Répondre
Ton poème se lit avec plaisir, il y a un balancement très agréable. Tu réussis à faire des vers qui ont un bon rythme, qui s'enchaînent parfaitement... Ce ne sont plus des bouts de phrases jetés côte à côte, mais un texte cohérent. Toutes mes félicitations pour ta constante progression.
Répondre
Plouf plouf... sur la révision du chapitre 2, je soulignerai, comme d'habitude, que les manquements au rythme sont désobligeants. Qu'avons nous là ? Un 7/5/6/5 suivi d'un 6/5/7/6... c'est vraiment dommage ; que tous les vers aient la même longueur n'est aps indispensable, mais un même schéma qui se répète de strophe en strophe, et ou qui varie selon les personnages, bref qui obéisse à une logique serait appréciable m'est avis.

Citation :Mais où est ta main ? Oh Roi !
Où est ton anneau ?
Qu'il me reste de toi
au moins ce cadeau.

Pas si mal : je n'adore pas, mais ne trouve rien à redire, hé hé.

Citation :Ton épée est brisée
Grond, la maléfique
En cendres l'a dispersée
Au vent, ce fut ton hymne

Le quatrième vers, outre qu'il ne rime pas, tombe mal, sonne mal. Grond, au féminin ?

Citation :Mais soudain, la vengeance
Dans mon coeur
Commence son récital

C'est un cri de délivrance
nourri de douleur
De ta tombe où je m'étale

Problèmes de rythme... et "m'étale" est malhheureux. Enchangeant à peine 2-3 mots, on peut obtenir quelque chose de ien plus harmonieux, comme ceci (ou, certes, on perd le 'nourri'...) :

Mais voilà que la vengeance
En mon coeur
Commence son récital

C'est un cri de délivrance,
De douleur,
De ton séjour sépulcral.


Citation :Je veux mourir ici
Demeurer avec toi
Comme l'enfant béni
Que j'étais autrefois

Béni ? mouais... sinon, le rythme est cohérent ici, c'est un bien ! ^_^

Citation :Mais une quête m'attends (tsss !)
Faut-il que je les poursuive
Ces orques de tout mon sang
Qu'ils meurent pour que tu vives ?

Heeeu... "de tout mon sang" ne fait pas vraiment sens, si ? ^_^
Le deuxième vers, je mettrai bien un faut-il donc que je poursuive histoire d'éviter le "les" qui alourdit la phrase.
L'idée générale est pas mauvaise, mais... mal rendue je trouve.


Un peu déçu, au final, par cette révision : ce n'est pas ton meilleur morceau Cricri. Mais enfin, je critique je critique, mais voilà : je ne saluerai jamais assez ta persévérance !


Divitiac, pour vous servir
Répondre


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