Poème pour Beren et Luthien [découpé en chapitres] - Version imprimable +- Forum Tolkiendil (https://forum.tolkiendil.com) +-- Forum : Tolkiendil - www.tolkiendil.com (https://forum.tolkiendil.com/forum-4.html) +--- Forum : Arts (https://forum.tolkiendil.com/forum-16.html) +--- Sujet : Poème pour Beren et Luthien [découpé en chapitres] (/thread-1504.html) |
Poème pour Beren et Luthien [découpé en chapitres] - Cricri - 01.07.2004 J'ai décidé cette fois-ci de me lancer dans une oeuvre de conséquence de plusieurs longues pages. Aussi ais_je décidé de découper cette histoire en chapitre. Mais juste avant cela, je vais vous présenter un amuse gueule hors propos: Une âme pleine De petites graines De ces myrtilles Qui soudain brillent Sous la lune claire Et le miroir verre Lac de la reine Sous la Fontaine - Cricri - 01.07.2004 Bon commençons donc maintenant le travail. Prambule Une âme chante l'air frais au fond des sous-bois Sa voix m'enchante d'une rêverie Un Rossignol danse d'un pas vif, près de moi Son timbre rythme dans une mélodie Pourquoi veiller encore si tard ? Est-ce la Vie qui fait cela ? Pourquoi danser, c'est le hasard C'est sa Musique que j'ouïs là. C'est le Destin, mais qui est-il ? Un enfantion ou un subtil ? Oh ! Rossignol paraît à moi ! Oh ! Rossignol fais que je vois ! Oui, tes beaux airs ont fait conquête Et leurs candeurs m'ont mis en quête De tes notes d'Hirondelles De ta beauté et de tes ailes Qui font de moi, le pauvre errant L'ami des bois et de leurs chants. - Cricri - 01.07.2004 Chapitre 1 : La Guerre et la Mort de Barahir. Plein de sueur, de colères et du sang des batailles Des pleurs et des peines, des tragédies qu'elles taillent D'insatiable Vengeance, trahisons des frères, Advint la Sentence dans le Coeur de mon Père. Il est partit : Etais-ce son devoir ? Tenant l'épée et la lance, l'anneau des aînés, Il est partit et moi, je suivis son vouloir Espionnant sans loi les innombrables armées. En Guerre ! En Guerre ! Criaient les elfes sages ! En Guerre ! En Guerre ! Montrez votre Courage ! Mais quel orgueil noir a obscurcit tous leurs coeurs ? Le Silmaril de Gloire ; Fléau du Bonheur ! Tchak ! Oh ! Mon père, cet orque vous a blessé Tchak ! Non ! Papa ! Sa lance vous a transpercé ! Me voila seul, luttant dans cet affreux carnage ! Et mon coeur, mon esprit, mon âme crie l'adage : Utulie'n Aüre ? dans l'ombre des sapins noirs. Mais le Mal jusqu'au bout m'imposa son mouroir Et moi, je n'ai plus rien, que mes larmes, mon deuil D'une indicible mort, j'ai rejoins son cercueil. - Cricri - 01.08.2004 Chapitre 2 : Vengeance et Errance Et soudain une haine sans nom menvahit Dans un bond, dans un vol, je partis en furie Son épée ébréchée et toujours scintillante Tenait mon insomnie dans ma course démente. La Main Coupée, ôtée de sa noble dépouille, LAnneau de mon père, et me voilà gribouille De son honneur glorieux, bataille des marais Où il sauva un roi dun piège quil risquait. Partant comme un errant, fuyant même la vie, Je nétais quun errant sur la terre en sursis. Je poursuivis ces orques dun pas enragé, Nayant pour code que celui de les traquer. Les pinèdes aux épines noires suintantes, Cachaient sous la lune et les étoiles brillantes, Près dun clos de parasols, autour dun sylvestre, Lhost des orques rassemblés, assassins du Mestre. Ils ricanaient de joie, en fêtant leur tuerie, Sous les ombres noires des grands sapins gris. La colère menvahie dune rage embrassée, Lorsque je vis une bête la Main lever. Je rentrais dans le cercle, ma lame fut en transe, Dune couleur ocre, elle hurlait sa vengeance Elle terrassa les orques assis ensemble Sauvant la Main avant que leur nombre mébranle Je fuis dans les bois, disparaissant dans les Ombres Devenant un fantôme, craint des orques sombres Au fond des cavernes, des collines boisées Mon épée terrassaient leurs bataillons armés Jamais ils ne pouvaient prévoir mes preux assauts Même la lune noire creusait leurs caveaux . Car un feu me brûlait dune âtre bien active, Dans mon cur, une lame flambait, agressive Jamais Oh mon père, ta mémoire tombera Toujours Mon père LAnneau me restera Quil vente ou quil neige sur ses lieux désolés La hâte de ta guerre ma emprisonné. La haine et la rage, plus torturantes que le jour Leurs sentiers de ravage, firent ma bravoure Les étoiles du ciel brillent quand je pourfends Et séclaire la lune au moment du tourment Ta bague a pris lhonneur dun mal à éviter Et dans les sombres caves, elle est méditée Désormais, de celle-ci les orques ont peur Car nulle caverne ne garde de son heure. Jai pourfendu les orques dans tout le pays Les ruines du Dorthonion où Angrod périt. On fit une histoire de mes chasses obscures, Et mon devint gloire, ralliant les illustres. Pour moi, Père, jai le souvenir éprouvant De la Mort pénible dont je suis survivant : Je te pleures ! Tous les Jours ! de toute mon âme Je te pleures ! Tous les Jours ! Vivre mest un blâme. - Cricri - 01.08.2004 Une petite faute : je n'étais qu'un mourrant sur la terre en sursis - Cricri - 25.08.2004 Chapitre 3: LAmi des bêtes. Au soir, noyé dans les sucs de mes larmes, Au bord de Tar Aeluin, sélève le brame, Un clan de cervidé sen vint au bord de leau Couronné détoiles, miroitant en flambeaux Jétais perdu, emprisonné en cette terre Mais non plus abandonné, mort et solitaire, Des renards surgirent par un terrier caché Sous une motte enfouie sous lherbe tassée, Par le vent et le froid de ces landes arides Ce Pays dont est Roi celui qui les bride Un blaireau me sourit dun rugissement grave Je lui tournes ma tête, forçant en brave ! Je vais perdre colère à leur tendre soutien ! A nêtre plus en ces terres pauvre orphelin ! Je deviendrais leur preux, luttant pour leur justice ! Mais ma plaie est bien vive sous ma cicatrice ! Des oiseaux se posent à labreuvoir nocturne, Me donnant dans ce soir la paix de la lune. Je me trouves soudain là, compagnon de la faune Que je mangeais hier comme on mange une aumône. Je néprouvais guère le moindre sentiment Pour ces autres êtres qui vivent sous ce temps Comme la Nature, si belle et fraternelle, Dont lamour est gratuit et la Paix éternelle Jaccroches ainsi mon arc sur la branche du pin, Jurant de ne plus jamais chasser le lapin Faon, perdrix, chevreuil, fouine, bécasse et moineau Toute bête qui sabreuvera de cette eau, Qui coule des rivières, et enfin rassemble, Ce Peuple de Frères qui parfois se ressemble. - thorongil_ - 25.08.2004 la suite la suite!!! est ce que Luthien vas parler aprés ou pas encore? Tu devrais peut étre faire plus de rime embrassé que de rimes plates sa donne mieux. Thorongil - Cricri - 25.08.2004 Du calme thorongil, je sais pour les rimes embrassées, j'y viendrais je penses plus tard, peut-être pour Luthien. Je pense utiliser un style spécifique pour chaque personnage, comme des rimes embrassées pour Luthien et Melian, et croisées pour Thingol et Sauron. Pour Luthien, tu devras attendre. Le prochain Chapitre concerne la Traque que Sauron va mener contre Beren. Tu me donnes d'ailleurs une bonne idée: commencer à intégrer d'autres voix en commençant par celle du mal. Je parlerais ensuite des sombres Montagnes de Gorgoroth, puis de la Vision de Doriath. En fait, il me faut finir le Premier cycle de Beren, mais ça commence à prendre forme. Merci. - Cricri - 26.08.2004 Chapitre 4: La Colère de Sauron. La Rage du Feu déchaîne dans ma Colère ! La Lave et le souffre sortent de mes naseaux ! Dun Océan Ténébreux, je fulmines ma Guerre ! Tant la Haine sécoule du fond de mon cerveau ! Ce piteux avorton qui sans cesse me nargue, Ne Vivra plus assez ses heures de Victoire ! Ce pitre dégueu, qui de me tuer se targue Sombrera bien vite, mordu de désespoir ! Que veut-il linconscient ? lIgnoble imbécile ! Que veut donc cet enfant ? Je veux quil périsse ! Je veux haine ! et puis sang ! la Mort ! son fossile ! Je veux Crâne et puis cendres ! Sucer son Coccyx ! Que les Ténèbres savancent sur ce moineau ! Que les Ténèbres se répandent des cratères ! Je viens pour te pourfendre, ouvrir tes boyaux ! Incendier tes entrailles, cramer tes viscères ! Quattendent donc les Nuées pour sortir de terre ! Préparer linvasion ! Savancer par millions ! Que le feu me devances, au sentier du désert ! Que sombre soit ma campagne de Dorthonion ! - Merry - 26.08.2004 Comment c'est violent les paroles de Sauron, j'imagine meme pas si t'avais fait Morgoth. Sucer mon coccyx, piteux avorton et incendier tes entrailles c'est vraiment bien trouver bravo. Merry - thorongil_ - 26.08.2004 Ho le passage de Sauron est plein de haine , alors que celui de Beren est plus poser et moins argneux. Tu arrive bien a retrenscrire les sentiments des différent perso ... C'est super. Continu ça me plait. Thorongil - Cricri - 31.08.2004 Chapitre 5 : La vengeance des Ténèbres (nouvelle version ) Quelle infâme vanité, petit vermisseau Te payer ma tête ! Faire brûler mes rostres ? Que veux-tu donc, jeune porteur de lanneau Labyme des Enfers brûler sous ma riposte ? Tu tes arrogé droit de décimer mes rangs Dopérer le génocide des orques de ces terres ! Pour cette arrogance, je réclames : Sang ! Et la bague que jadis me vola ton père ! Tes amis, ces petits animaux infidèles Ne te protègeront pas des lames odieuses, Sur Anfauglith frappent milles lourdes semelles Mes légionnaires bouillonnant dhaine vicieuse ! Il ny a pas de Paix insignifiant gamin ! Tu nest pas le Maître ! Tu nes quun fiel vaurien ! Tu auras tôt fait de rejoindre ton destin ! Et latroce souffrance où pourrissent tes anciens ! Du Ladros surgissent mes myriades de Trolls Ebranlant dans ma Guerre, les rocs et les combes Pour toi, la Vie est sans issue, sans parole ! Je te Condamne au Néant ! Où tu succombe ! Tu auras beau te cacher, courir dans tes Monts, Et croire, sous terre, te trouver en repos, Comme feu ton père, nous te débusquerons Et des Ténèbres, tu souffriras tous les maux Ta tête est mise à prix pour celle de Fingon, Des tranchées de ma guerre, lavidité gronde ! Nul ninsulte ainsi la gloire du plus grand Nom, Sans mourir lheure même, de son immense fronde ! Tu ne tiendras pas, toi ! Imbécile Pantin ! Au jeu de la Guerre dans lequel tu tenfonces ! Plus tôt que le jour, tu finiras dans ma Main Et je te pulvériserait comme une ronce ! A ta Guerre débile ! Minable jouet ! Pièce de bois ! Méprisable comme une fleur ! Perdu dans un Pays que jaurais tôt fait de brûler ! Et de soumettre sans tarder à mon horreur ! Mes capitaines sont des Loups Garous infectes Des horreurs cruelles que jai imaginé ! Des monstres puissants, torturés dimmondes spectres Que la haine et le feu ne sauraient déranger ! Tu néchapperas pas à leur terrible chasse ! Ni aux yeux des vampires qui couvrent le ciel ! Il ny a pas dissue à cette immense nasse ! Où tu gémiras de ta vomissure essentielle ! La Mort est le gouffre qui tensevelira Sans même une pause, et sans même un dépit Dans les profondeurs de nuit tu disparaîtra Et ton nom rejoindra les Prisons de lOubli ! Le Fer et le Feu savancent sans fin vers toi ! Ma Haine terrible encercle ta terre ! Ton monde sécroulera devant mon effroi ! Ta Mort séveille là au levant de ma Guerre ! - thorongil_ - 05.09.2004 bien penser l'alusion a l'annau de Barahir...ça fait ambigue. On c'est pas trop si Sauron pense les méme chose que nous , a l'idée de l'annau... Thorongil - Cricri - 08.09.2004 Chapitre 6 : Beren et les Loups (c'est le nouveau titre ) Beren : Immonde Gorthaur, Meurtrier ineffable ! Toi qui du Diable, lui même sest fait Second ! Je ne tépargnerais, ni ne te serais agréable En mourrant sur lheure ! En mourrant en félon ! Tu ne gagneras pas, du tréfonds des Enfers ! Tu ne gagneras pas, en insultant mon Père ! La Parole a surgi de la Flamme Secrète ! La Parole a surgi ! Je clame ta Défaite ! Plus jamais en ces terres, tu ne minonderas ! Plus jamais en ces terres ta folie ne me vaincra ! Je craches sur ta tête ! Esclave de Morgoth ! Je craches sur ta tête ! Tyran de tout ton host ! Nouvelle version sur Beren Sauron : Que crois-tu donc ? Toi, la famélique charogne ! Que crois-tu donc ? Toi duper les falconiformes ? Fantasque minot, vil ragondin dont la grogne ! Ne taira pas le Mal, ni le Feu que je sommes ! La Ténébreuse Sorcellerie que jinvoques ! Assignera le vide à la moindre espérance ! Tu narpenteras plus ces landes de tes socques ! Dans ma Nuit ! Déchéance ! Nulle Délivrance ! Le Diable a fait son uvre dans tous le Pays ! Des terres du Ladros aux sources du Rivil ! Mes Spectres ont mis en chaînes toute ta patrie ! Dun crac je vais te croquer, insecte fébrile ! Mes Loups sont en chasse de ta stupide engeance ! Dans nulle caverne, tu nobtiendras la chance ! Déchapper à leurs flairs, à leur sauvages sens ! Qui font de ces bêtes, mes hérauts de Souffrance ! 1ER Loup : Ouhhhhhhhhh !Snfff(Reniflement) ! Grrr ! Wahhhhhhhhh ! Satané viande, qui dans tous les lieux cavale ! Dans les vaux, dans les prés, et puis soudain détale ! Ignoble Nourriture qui tua mes frères ! Ignoble Nourriture, maudite et amère ! ! Ignoble Bambin ! Je ne te garderais pas ! Pour Sauron, leffroyable ! du tréfonds trépas ! Je tavalerais plus tôt que de te laisser ! Je tavalerais sans même te déguster ! Abjecte crevette ! Minuscule fourmi ! Abeille puante ! Semblable au dégueulis ! Tu vomiras ton sang, de mes crocs assoiffés ! Tu vomiras ton sang de mes griffes, Tué ! 2ème Loup : Slurp, Miam, Snrfl ; Arrrh !!!!! Je te sent mon petit ! Je te sang ! Je te sang dans ma vie ! Du tourment ! Ton odeur glisse dans mon sang ! Et la soif magite en torrent ! La haine et le feu dans tous mes flans ! Sont datroces vides de ton sang ! Qui palpite dans tous les relents ! De tes odieux déplacements ! Jhumidifie ma langue et mes dents ! Je salive au goût de ton dépens Leffluve mattire dun aimant ! Mon estomac bouillonne dun volcan ! Mes yeux scintillent ! Je veux ton sang ! Mes narines sagitent ! Ton Sang ! Folie me gagne ! Je veux ton sang ! Je veux ton sang ! Ton Sang ! Ton Sang ! Je Sourire narquois Hummmmmm ! Je te sang !!!!!!!!!!! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! 3ème Loup : Snork ! Snark ! Snrf ! Miam ! Je voie clair dans ton jeu . ! Je voie chair dans tes yeux ! Pas déchappe ! Ni de Trappe ! Tu est fait ! Bien défait ! Dans ma gueule ! Toi lAveugle ! Je te griffes ! Je tattrapes ! Tu mébouriffes ! Tu méchappes ! Je te croques ! Je te craques ! Toi la loque ! Je te plaques ! Sordide déjeuner ! Paladin désuet ! Le Maudit Ennemi ! Je tai en appétit ! Aie ! Tu mempales ! Je te Ravale ! Aie ! Tu me perce ! Je te déverse ! Je te recrache ! Cesse la mâche ! De ta dégoulinante cervelle ! De tes os, qui sous mes dents craquellent ! De ton sang, irriguant mes artères ! Dont le goût servira de repère ! Tu es fini ! Foutu par ce Traître ! Dont la vie a irrigué mon Spectre ! Ta force désormais est à lui ! Des couloirs de lenfer, tu gémis ! Ta victoire nest quun bref repos ! Car sous peu, il sera ton caveau ! Nul néchappe ainsi au Sortilège ! Des monstres Effroyables des Neiges ! La Magie est lantre du trépas ! La coupe de linfecte repas ! Jaurais tôt fait de reprendre mon souffle ! Jaurais tôt fait de déchirer mes moufles ! De mébranler dans la Haine des Morts ! De te poursuivre dans ton Mauvais Sort ! Tu ne sortiras pas seul de ces Monts ! Tu néchapperas pas au mal du démon ! La Lèpre et la Peste te gagnerons ! Te faisant connaître leurs pires dons ! La gangrène et le choléra ! Fièvre ! La Bacille et Le Poison ! Leurs Fièvres ! Nul ne te guériras ! Sauveras ! Des Ténèbres où tu vas déjà ! Tu rejoindras Mon Palais ! Souffrance ! Tu rejoindras le Vide ! Méfiance ! Ouhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!!!!Ouhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!! Beren : Arghhh ! Le Spectre sans fin, se déchaîne à mes Trousses ! Arghhh ! Le Spectre ! sans fin ! Me glace et puis je souffres ! Je Gèles ! Jai Froid ! Jai Chaud ! Je Brûle ! Mes yeux ! Mes mains ! Ma Vie déambule ! Brouillard ! Neige ! Le Flou ! Jétouffes !Et je Bous ! Je Frissonne ! Plus personne Ce Chapitre n'est évidemment pas fini. Cepndant, puisqu'il est assez long, et pour calmer les impatients, en voici la première partie - divitiac - 23.09.2004 Pour être tout à fait franc, je n'aime pas spécialement ce poème du moins son contenu qui, je pense, manque de travail (ne le prend pas mal, c'est un avis personnel et sans incidence), notament l'emploi d'un vocabulaire par trop irrégulier, tantôt soutenu et tantôt à la limite d'une "vulgarité" qui ne sied guère aux vers Toutefois je ne peux pas m'empêcher d'admirer la recherche dans la forme, avec les vers irréguliers suivant les chapitres, les personnages, tout celà contribuant à donner une impression vivante et fort agréable, et ce n'est pas un travail facile... Beaucoup de jeux effectués sur les mots et les expressions qui tantôt rendent admirablement et tantôt sonne faux. Autre point, la longueur du texte, point positif du point de vue de la quantité de travail fourni, mais qui entraîne une certaine "lenteur" qui fait que le lecteur (je parle pour moi toujours) a tendence à se perdre, à se désintéresser : les personnages reprennent sans cesse leurs idées et l'on finit par se lasser, pas assez d'idées nouvelles ne sont insérées au cours d'une discussion. Voilà, en quelques brefs mots, mon impression. La critique est sévère, mais ce n'est pas pour autant que je saurais faire un texte de cet accabit Mon but est simplement de t'aider à améliorer ton texte : il serait dommage de voir tant d'efforts se solder par un travail "innachevé"... Poètement vôtre, Divitiac - Cricri - 23.09.2004 Je sais, et je vois très bien ce que tu veux dire: le travail est difficile et sur l'ensemble de chaque poème ou série de poème, c'est un travail fastidieux qui va se poser à moi pour développer une oeuvre que je voudrais laisser dans les annales. Cependant... parcequ'il y a un cependant, il y a un proverbe qui dit : qui veut aller loin ménage sa monture... et c'est une condition indispensable pour mener à terme une oeuvre de ce poids. C'est pourquoi, j'essaye de travailler au fur et à mesure des textes qui mériteront d'intenses retouches au fur et à mesure et il me faudra je le sais améliorer un texte qui ne chante pas toujours assez à l'oreille... et au vocabulaire parfois variable... (je le sais aussi...) Mais, il me faut avancer. J'ai toujours lorsque des oeuvres le demandaient et qu'elles suscitaient un intérêt tenté de travailler et de développer la forme du texte... et je ne manquerais pas pour celui là... Comme je te l'ai déjà dit, j'accepterais toutes tes critiques et celles que tu formules sur le manque d'originalité ou de renouvellement des idées dans les différents échanges en est une que j'avais d'ors et déjà remarqué et que je m'adressais en critique sévère... du fait de l'ennui que cela génère à la lecture, du fait de la longueur du texte. A votre plaisir... - Cricri - 23.09.2004 La suite... je tiens à dire que je tiens compte des remarques de Divitiac, il ya aura peut-être des coupures à introduire à la fin, mais vu l'ampleur du travail, je trouves cela bien de vous faire participer et d'ainsi profiter de vos critiques et remarques pour améliorer mon travail... - Cricri - 23.09.2004 C'était la suite du chapitre... je voulais dire... et Divi, continues à me critiquer, c'est comme ça que je progresse! Le feu et lEnfer ! Tout mentoure ! Le monde des Spectres de toujours ! Je méveille soudain, dans les Ténèbres ! Et un Prince se dresse, lallure Funèbre ! De sa bouche se déversent des flots de vie Et ses yeux se délectent de sa neuve tuerie ! Il se marre de mon imbécile croisade ! Il se marre dun rire, infecte et maussade ! Tout ici nest quune sombre souffrance et peine ! Qui torture mon esprit, mon âme sous la haine ! Des Odieux serviteurs, créatures mortes ! Qui hantent sans bruit cette ère sans nulle porte ! Je sens lesprit, son immonde voix sélever ! Je sens sa terrifiante ombre sans fin drainer ! Toute vie qui en moi, est emmagasinée ! Et sans fin, en elle, mon être capturer ! Je ne suis plus rien, quune ombre dans lair mouvante ! Irréelle, Morbide, Fade, Transparente ! Perdue dans un grand vide ! Sans nulle espérance ! Dont latroce péril nest que cesse Souffrance ! Le Félon Gorlim soudain dun linceul paraît Le Fantôme esprit, traître perdu des marais ! Le souvenir du rêve où il ma alerté ! Du drame abjecte quil avait là suscité ! Je sens sa souffrance, la peine des Traîtres ! Je sens sa décadence et peine à me soumettre A lodieuse vengeance que maccordes le Maître De ces lieux de démences où foisonnent ses êtres ! Labjecte me regardes, je lui dit vas en Paix ! Ses tenailles sautent, dun souffle il disparaît ! Je sens le spectre hurler de rage contre moi ! Je sens son infecte haine sinfecter tout en moi ! Il veut me tuer ! En finir de moi sur lheure ! Marracher à la terre dans des cris de douleurs ! Je ne peux, ni ne veux ! Résilier mon courage ! Je ne peux ni le veux ! Marracher à la Page ! Sur laquelle sécrit mon honneur, mon histoire ! Sur laquelle jécris mes mots de tous les soirs ! Où la lune veille et où les étoiles séveillent Eclairant chaque nuit dun jour qui mémerveille ! Je ne peux, ni ne veux ! Non ! Baisser les bras ! Je ne peux, ni ne veux ! Non ! Cesser mon Combat ! 2ème Loup : Tu es là ! Mon repas ! De tout mon estomac Jaspire tous tes abas ! Tes muscles et ton gras ! Tout petit minuscule ! Tout petit ridicule ! Je te désarticule ! Comme une bascule ! Sang de tout mon bon sang ! De nuit je te ressens ! Perdu à ton dépens ! Dans le Sang du Tourment ! Tu mappelles pourtant ! A la coupe du Sang ! Où tu vides, létang, Létendue de ton Sang !. 1er Loup : Simulacre de héros ! Meurtrier des Loups ! Véritable tord-boyaux ! Valant moins quun sou ! Je te retrouves ! Baignant dans ta moisissure ! Je te retrouves ! Dans le sang de tes blessures ! Tu te croyais fort ! Nétais-ce pas vrai ! Tu nest quun mort ! Un acte de décès ! Je viens souiller mon mufle à ta satané peau ! Je viens mouiller mes crocs à ta piteuse eau ! Te crois-tu donc de Sang ? Tu nen est pas du vrai ! Tu crois-tu donc de Viande ? Tu nen seras jamais ! Infecte fumet ! Nourriture déphémère ! Infecte goulet ! Linnommable bière ! Je vais te bouffer ! Te croquer comme un ver ! Tavaler dun trait ! Te déchirer tes viscères ! Prendrais plaisir à détruire tes intestins ! Ton pancréas, ta bille, ton foi de vaurien ! Il ny a rien en toi qui mérite attention ! Vraiment rien en toi qui vaille dégustation ! Je tétriperais, te sucerais la colonne ! Je te grifferais, téclaterais ! Pauvre gonne ! Beren : Ici Beren reprend son courage et affrontes le Troisième Loup devenu un spectre. Du fond de lAntre de la Mort, lAntre du Diable ! Monte mon écho face au Mal Insurmontable ! Vile engeance des Enfers, geôlier de Cavernes ! Bannière que même Mandos ne met en berne. Ma Vie est un fleuve qui ne disparaîtra pas ! Ma Vie est un Torrent que vous narrêterez pas ! QuElbereth mentende ! Que Varda séclaire ! Que sélève la Lampe et dEru la Lumière ! Illuvatar ! Notre Père, je me relèverais ! Illuvatar ! Notre Père, je me redresserais ! Dans lEnfer et lAbyme fais face au démon ! Dans la Mort et la Nuit, où nexiste nul son ! Je me tiens devant toi, loup-garou maléfique ! Je me tiens devant toi, Bête Machiavélique ! Je Tire mon épée de mon âpre fourreau ! Qui grince sous le feu, la haine de tes maux ! 3ème Loup Spectre : Avorton ! Imbécile ! Ta lame sen va ! Dans le froid et le vide, où tu crèche déjà ! Des Ténèbres elle ne peut briser le trépas ! Et du mal elle ne peut stopper le repas ! Tu nas plus une chance ! Plus une solution ! De toute ton arrogance, tu tes fait une prison ! La mort et les cadavres ton bientôt dévoré ! Et les spectres du Mal a jamais emprisonné ! Quoi ? Mais quest-ce, que ce blanc éblouissement ! Qui surgit dans le Steppes de ton ensevelissement ! Qui me brûle et me perce comme un grand éclair ! Qui détruit et disperse les flammes de lEnfer ! Non ! Tu ne peux résister ainsi au Trépas ! Survivre, espérer, aimer comme cela ! Je naccepterais de toi nulle Compassion ! Dans le feu et la mort, je serais ton Démon ! - Cricri - 23.09.2004 Fin du Chapitre: Beren et les loups ! - Cricri - 28.09.2004 Pour ceux qui se demandaient ce qu'était devenu la Ruine de Dorthonion, voici la première partie du chapitre... Chapitre 7 : La Ruine de Dorthonion Les animaux : Viens mon ami, te cacher par ici, Viens oh mon ami, fuir lennemi Qui poursuit dans le noir Ton merveilleux espoir Il faut mon ami, laisser tes ennuis Oter de ta vie tes petits soucis, Garde bien ton esprit Eloigné de la Nuit Il te faut rester libre de lOubli Egal à toi-même et sec sous la pluie Dans la nuit du brouillard Loin de ton cauchemar Viens vite mon ami prendre sursis Pour mener ton combat toute ta Vie Avec la Joie, la Paix La Grande amitié De tous tes amis Ici Réunis. Sauron: Sec et soif ! Désert sans le moindre candélabre ! Landes vides, ridées ! Crevasses résidentes ! Cimetière désertifié de ces grands arbres ! Aux rocs craquant sous la faille exubérante ! Nue et sans épine de pin sur son vieux sol Vide, recouverte sans fin de noire suie ! Tu es si seule que le vent frais te désole ! Tes orages sont partis, Ta brise ta fui ! Qui est tu Dorthonion, toi laffreuse Mégère ? Qui tua tous ceux qui établirent Toiture Sur tes flans, sous ta persistante chevelure ! Traîtresse ! Imbue ! Pire ! Tyrannique Mère ! Non ! le Mal ne sest fait que linnocent Témoin Des Traîtrises odieuses que tu orchestra Toi la terre dAegnor qui ce Roi brûla Lorsque les Grands Dragons sortirent par mes soins ! Terre cruelle, dont le seul lac est labreuvoir ! Des bêtes infâmes, courageuses pourtant Qui portent leur aide à lassassin méritoire ! De ton maître et Seigneur ! Empereur de tout temps ! Livres moi ton mal, cet homme qui te pourfends De son infecte lame, ses crimes odieux ! Qui amène mes hordes et ces flots de sang Qui eurent pu rester dans leurs caves piteux ! Les Animaux : Non ! Non ! Non ! Je ne te livrerais pas ! Non ! Non ! Non ! cet homme caché là ! (Bis) Sauron : Quoi, tu ne veux terre dinnommables cadavres ! Me livrer ton esclave, captif de surcroît ! Lotage de tes bêtes, libre, sans aucun droit ! Soit ! Reçoit donc le Salaire des Braves ! Insignifiante et fatidique herbacée Qui irrigue, alimente et noies les veines Des indigestes bestioles détériorées Qui passent en troupeaux, égarés dans tes Plaines ! Souffles et Vents, Tornades Maudites dHiver ! Dans les marais, sinsinuent nombre de frelons ! Furoncles et sangsues ! Malheureuse Misère ! Qui sallie à la Volonté du Roi Sauron ! Que mes loups deviennent dinsaisissables faux Formes invisibles, devenant impalpables, Stratèges fugaces, impétueux généraux Pulvérisant en poussière tous les coupables ! Cette terre et celui quelle veut protéger ! Séteindront comme la flamme de cheminée ! Car sous peu, cest le Grand Froid qui va sinfiltrer Et le Silence, du Nord vient séterniser ! Que mon maître mécoute et fête victoire ! Plus jamais ce grêlon ne se fera entendre ! Son orgueil définitivement quittera la gloire Et limpossible Malheur quil voulait nous rendre ! Animaux : Viens vite par ici ! Hors du danger ! Avec tous tes amis, tous rassemblés Je vais venir vers toi Te chanter toute joie ! Viens vite tabriter dans ta fratrie ! Je nen peux plus ! Jai peur ! Je ten supplies ! Ces loups vont tavaler ! Ils vont te dévorer ! Ensemble, nous deviendrons une armée ! Contre ces êtres, ces démons zélés ! Qui cherchent de leurs flairs Lodeur de tes artères ! Ces monstres sèment la désolation Dans tous nos foyers du Grand Dorthonion ! Viens vite par ici, Viens vite je ten pries ! La Mort et la Guerre Amènent lHiver ! En espérant que Divitiac appréciera la nouvelle voix des animaux - Cricri - 28.09.2004 De plus, j'ai essayé d'apporter des nuances à Sauron, genre corruption... que nous retrouvons déjà dans le Seigneur des anneaux, et le début de l'histoire avec Gorlim... - Cricri - 28.09.2004 ... Un petit commentaire, car ceci peut être nécessaire... Le but de ce poème et de cette oeuvre est "pourquoi pas" d'en faire à la fin une pièce de théâtre ! Ceci dit... il y a donc des didascalies sur la manière dont j'appréhendes la scène que je n'inclues pas précisément ici dans ce texte ! Pour en garder l'aspect général ! ... Ceci dit, si certaines personnes voulaient voir l'évolution du texte "avec didascalies", il suffira de me le demander. - Cricri - 28.09.2004 Divi, des commentaires supplémentaires ?? - Turb - 28.09.2004 Ben en fait on attend la suite - divitiac - 29.09.2004 C'est mieux, bien mieux. Toutefois puisqu'on insiste : Dans la chute de Dorthonion : "mener ton combat [...] avec la Joie, la Paix"... ma foi, ça me paraît quelque peu étrange tout de même mais à part ça ce passage des animaux est très bon, le "viens mon ami" rend très fortement l'âme du passage. Le passage de Sauron, quoique fourni en belles images, semble plus incohérent, ses propos restent vides. Autre point noir "t'es en danger" fait trop trivial, et "mon taudis" sonne faux. Sinon, oui, j'apprécie la nouvelle voix des animaux L'amélioration est évidente, et je ne peux que te dire bravo pour cet immense labeur Cricri ! (pas eu le temps de lire la fin de Beren et les loups, mais ça viendra) Sinon, plus généralement, c'est bien pasque tu insistes que je fais autant de critiques, pasque je me trouve bien audacieux d'ainsi rabaisser une oeuvre uassi colossal. Divitiac, à votre service - nirnaethmusic - 01.10.2004 Salut a toi Cricri ! Je suis désolé mais je n'ai pas encore eu le temps de bosser pour toi, mais ne t'inquiète pas ça viendra. Simplement je manque de temps et je suis à la bourre sur tous ce que j'ai déjà a faire Sinon j'ai lu ce que tu nous a soumis et cela me donne envie de mettre en musique tes textes.......je n'ai pas la préntention de pouvoir les juger car ce n'est pas mon domaine mais je suis assez d'accord avec certaines remarques de divitiac. Bonne courage a toi et je te teins au courant concernant la mise en musique de ta pièce ! - Cricri - 02.10.2004 Voici la suite du Chapitre pour Turb, Divi, Nirnaeth et compagnie. Je marques ainsi la fin de cette lutte affreuse qui marqua Dorthonion... : D . Les Loups Garous : Petits animaux ! Minables oiseaux ! Fébriles loyaux ! Absurdes héros ! Pernicieuse Chasse ! Poisseuse Mélasse ! Des cerfs, des rapaces ! Détritus des crevasses ! La fuite est votre seul danger ! Vous ne pourrez nous contourner ! Sous terre, fini la lumière ! Dans la steppe ! Notre Désert ! Que clament vos cervelles ? Que craquent vos mâchoires ! Y-a-t-il une Hirondelle ? Reste-t-il un Tamanoir ? Vos infâmes théologies Leurs concepts charitables On-t-il protégé la vie De vos frères honorables ? Il ny a quune seul sentence ! Il ny a quun seul fugitif ! Mourir pour lui ? Ignorance ! Est-ce le seul palliatif ! Ce sombre félon vous trahit Ses complices vous devenez ! Il est le Mal qui jaillit ! La haine, pour nous tuer ! Il ny a pas dautres options ! Trahir ! Unique solution ! Soit lhéritier du Malheur ! Soit lhorreur et la douleur ! Beren : Non ! Je ne peux mes amis me tenir caché ! Bien au chaud ! Quand dehors, le givre sest installé ! Je sais bien, pour vos vies pour la mienne données, Je ne puis, vous laisser encore massacrer ! Ais-je donc le choix ? LEnnemi vous martyrise ! Ais-je donc le choix ? Ma promesse séternise ! Quand deviendrais-je donc votre preux de justice ? Quand deviendrez-vous enfin heureux sans supplice ? Sauron le Maudit ! Souverain des Cataclysmes ! Sauron leffroyable ! Créateur des séismes ! Fiel bourreau de Dorthonion, sans la moindre allure ! Fiel oiseau de charnier ! Fêle ! Mauvaise augure ! Sacharne contre vous ! Sans aucune rancune ! Juste par plaisir de votre affreuse infortune ! Il est le Mal ! Il ne peut goûter à vos détresses ! Il est le Mal ! Il ne peut supporter vos caresses ! Il est Maudit et maudit toute vie en vous ! Il est Maudit ! Ne peut compatir ! Etre doux ! Sachez bien cela lorsque son il vous regarde ! Sachez bien cela ! Il trompera par mégarde ! Non ! LEnnemi nest pas en guerre pour ta paix ! Non ! Il nest pas lAmi qui veut te délivrer ! Car ici, jai creusé un Tertre pour mon Père ! En Dorthonion, au lac, où il vécu naguère ! Comme pour les chèvres, et puis pour les oiseaux ! Comme pour la terre, et puis, tous les ruisseaux ! Sauron détruit les hommes, infeste les terres ! Car aucun Amour ne luit dans son cur dAmère ! Sauron : Que la neige et le froid, blizzards les plus infâmes Sintroduisent depuis les glaciers éternels Que dHelcaraxë vienne le rideau du drame Aurore Boréale, tuant par le gel ! Que sélèvent les vagues des terribles glaces Sans Miroirs, sans un reflet, piquantes et froides Sinfiltrant dans les bronches, luttant pour leur place Des affreuses cachettes où se terre le roide Il se croit le plus malin, il nie sa défaite ! Il se croit imprenable ! Insulte mes uvres ! Qui es-tu toi ! Vermine ! mortelle bête ! Pour critiquer les arts que je manuvre ! Es-tu un elfe ou un Valar ? Non tu nes rien ! Ton souffle se brise sur le moindre poison Dans le feu dans le froid, tout ton peuple séteint Il peine et il ploie, sétiole, puis devient un tison ! Je crois que je nai pas de comptes à te rendre ! Tu nes quun insecte, une herbe que lon broie Tu sauras sous peu disparaître dans les cendres Des fausses gloires dans lesquelles tu te noies ! Voilà, j'espère que cela vous plaira ! N'oubliez pas de commenter! J'aime ça ! - Cricri - 02.10.2004 Pour divi, j'ai effectué quelques modifs sur la partie précédente: "t'es en danger" deviens "Hors du danger!" c'est logique, et de même "Dans mon taudis" deviens "Dans ta fratrie!" Je réinsère une nouvelle fois l'image faisant de Beren et des animaux les frères d'une seule et même famille, que je conserverais par la suite. Je trouves cet aspect très important pour construire le personnage... - Cricri - 02.10.2004 Pour les amateurs, voici la dernière sortie... le chapitre 8 et le début du chapitre 9 Chapitre 8: Les Sombres Montagnes de Gorgoroth. Frigorifié par le froid et la neige, Mon esprit sagite, heurte les rocs Je sens poursuivre la traque, le piège Qui désormais éloigne deux mes socques Le paysage qui sétend devant moi Nest paré de blanc mais reste de basalte Dimmondes roches ornent toutes parois Infectes et sales fumant, je fais halte ! La neige tombe, mais meure sous la jeune cendre La poussière et le froid ne font pas bon mélange Je peine dans leffort, et quittes lâpre fange ! Je peine, et me dit quil vont bien me surprendre Ces Monts sont infestées de crevasses souillées Par des monstres que nul na jamais dérangé Je luttes, et je veille ne fermant pas mes yeux Dans la nuit où se lèvent ses hôtes odieux La lune ma quitté, je restes ainsi tout seul Les animaux ont fui, ou restent retranchés Dans ma caverne, je guettes les deux linceuls Des Loups Garous qui mont flairé, repéré ! Leurs suaires noirs dans la brume se dégagent Ignobles Vieux Princes, leurs spectres se dévoilent Ils ne sont ni hommes, ni loups, et sans visages, Leurs ombres sétendent, leurs griffes sont sans moelle Pas un nerf, ni une veine ne les irriguent Squelettes immondes, leurs cris me terrifie Perçant la chair, trouant les rocs, toutes mes digues LHorreur et la terreur de mort me pétrifie Je sors mon épine, la brandit devant moi Je sens mes bras frémir, trembler de surcroît Je tranche et puis je frappes ! Je fends et puis jattaques Défend, et esquive, les coups des insomniaques ! Les Loups Spectres : A Sauron, nous te mènerons ! Dans lAbyme te jetterons ! Le Néant sera ta maison ! Et le Vide ton Horizon ! (Bis) Beren Je luttes, mais craint leur fatidique frayeur ! Lorsque soudain, dans le ciel paraît une lueur ! Les étoiles dans le brouillard ont transpercé ! Et mon cur soudain sen trouve réconforté. Ma lame sagite, et flamboie de ma joie ! Les monstres tyranniques reculent dun pas ! Ma lame tournoie incendiant leurs noirs pavois ! Les monstres senfuient, renvoyés dans lau delà ! Je méchappe alors, dans la nuit des Gorgoroth Soutenu par Elentari, courant dans ses fosses, Je cherche une échappe pour me débarrasser Des vampires infâmes qui vont me repérer ! Les loups vont me poursuivre, partout me traquer Il me faut fuir leurs flairs, leurs odorats brouiller ! Mais pas une source, même un petit ruisseau Ne coule sur des pierres de ce triste tableau. Cette montagne est si froide, noire, sinistre Si Lugubre, si glabre, sombre et bien triste Je ne voix pas un arbre, ni un seul buisson Sur ces flans nus, dénués de belles chansons. Soudain, un bruit curieux et précis me surprend De leau sagite bien quelque part en torrent Japerçois la galerie au fond dune grotte La faille dans laquelle la rivière trotte. Je descends en varappe, assurant mes prises Bienheureux de découvrir là cette surprise Ce cadeau immense fournit par la Nature, Ulmo, notre plus proche ami, dont je suis sûr Mon stratagème est terriblement dangereux Laffreuse rivière noire est pleine de creux Elle sélance partout dans datroces chemins Risquant à coup sûr de me briser les deux reins ! La seule autre sortie est encore plus noire, Dans cette nuit grimper est folie illusoire Rejoindre le lac, prime source de cette eau Risquer à corps perdu, ce merveilleux cadeau Ce choix ne demandes pas plus dune minute Rapidement, je grimpes dans la rude chute Je fléchis, pries, comme jamais auparavant Je méchine, ploie, grince de toutes mes dents Les fissures sont pleines dinsectes visqueux Petites, variables et montant vers les cieux Je prends sur moi la douleur, linfâme souffrance De cette montée vers mon unique espérance Je trouves le lac bordée par une caverne Dehors la lune luit, la montagne nest plus terne La neige ici a recouvert tout de beau blanc Et des pics au loin se dressent comme des grands Dune longue randonnée, et chasse furtive Je mavance vers eux, comme vole la grive Dévalant des valons, collines et hauts cols Grimpant éboulis, crevasses en alvéoles Devant moi se dresse un soir le dernier des Pics Des Montagnes deffroi que jai toutes gravis ! Derrière se lève lépopée fantastique Prophétisant pour moi lavenir de ma vie. Chapitre 9: Doriath. Je franchis lescarpement de ce pic deffroi Quand soudain un océan paraît devant moi Des vagues immenses de hêtres et de futaies Au loin, dans la plaine, commence une forêt. Des roulis de chênaies et de châtaigneraies Lécume des frênes, des marronniers et des haies Je fait face alors à cette étrange apparition Et des larmes de Joie brouillent mon émotion. Cette vision sur ma peine pose alors une paix Et le feu de ma colère contraint se soumet A lincroyable musique, bourgeons des fleurs Qui irriguent les branches de cette demeure Que dire face à cette havre de beauté Face à cette Lorien à mes yeux dévoilés Ils ont beau se débattre, ils sont capturés Par ce charme merveilleux où ils sont cloîtrés Vallées et petits monts paraissent sous les branches Des clairières, des prairies, ci et là la tranche. Une lumière dorée et démeraude la protège Un cercle de Paix la garde, un Sortilège ! Une Magie ancienne, sage et Bienfaitrice Le Sort dune Reine, de Valinor jadis Qui empêche tout être mortel de pénétrer En la terre que seuls des elfes eurent fouler Ces bois, ormes, bouleaux et autres décidus Qui dans ses hectares prolifères touffus Mabandonnent me laissant soudain coi Ne refreinant plus les excès de mon émoi - Cricri - 12.10.2004 Fin de Doriath et puis bientôt les quelques derniers chapitres avant le cycle de Luthien où vous retrouverez Daeron, Beren, Luthien et... c'est tout ! Jaccueilles désormais le grand désir soudain De pénétrer seul sous larcade des sylvains Comme une fouine, fureter les pas de ces gens Qui sous les fleurs dacacias, arrêtent le temps Où farandolent les danses et les ballets De tout un peuple qui ne connaît que gaieté Où chantent les Rossignols, petites mésanges Happeaux des bardes, ménestrels qui les arrangent ! Pour en faire des chansons, poésies et musiques Des thèmes fabuleux, sentant le féerique La Vie éternelle dont jouissent ces beaux lyriques Ces êtres merveilleux vivant de lharmonique. Voilà tout, à vos commentaires ! |