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Poème pour Beren et Luthien [découpé en chapitres]
#1
J'ai décidé cette fois-ci de me lancer dans une oeuvre de conséquence de plusieurs longues pages. Aussi ais_je décidé de découper cette histoire en chapitre. Mais juste avant cela, je vais vous présenter un amuse gueule hors propos:

Une âme pleine
De petites graines
De ces myrtilles
Qui soudain brillent
Sous la lune claire
Et le miroir verre
Lac de la reine
Sous la Fontaine
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#2
Bon commençons donc maintenant le travail.

Prambule

Une âme chante l'air frais au fond des sous-bois
Sa voix m'enchante d'une rêverie
Un Rossignol danse d'un pas vif, près de moi
Son timbre rythme dans une mélodie
Pourquoi veiller encore si tard ?
Est-ce la Vie qui fait cela ?
Pourquoi danser, c'est le hasard
C'est sa Musique que j'ouïs là.

C'est le Destin, mais qui est-il ?
Un enfantion ou un subtil ?
Oh ! Rossignol paraît à moi !
Oh ! Rossignol fais que je vois !
Oui, tes beaux airs ont fait conquête
Et leurs candeurs m'ont mis en quête
De tes notes d'Hirondelles
De ta beauté et de tes ailes
Qui font de moi, le pauvre errant
L'ami des bois et de leurs chants.
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#3
Chapitre 1 : La Guerre et la Mort de Barahir.

Plein de sueur, de colères et du sang des batailles
Des pleurs et des peines, des tragédies qu'elles taillent
D'insatiable Vengeance, trahisons des frères,
Advint la Sentence dans le Coeur de mon Père.
Il est partit : Etais-ce son devoir ?
Tenant l'épée et la lance, l'anneau des aînés,
Il est partit et moi, je suivis son vouloir
Espionnant sans loi les innombrables armées.

En Guerre ! En Guerre ! Criaient les elfes sages !
En Guerre ! En Guerre ! Montrez votre Courage !
Mais quel orgueil noir a obscurcit tous leurs coeurs ?
Le Silmaril de Gloire ; Fléau du Bonheur !
Tchak ! Oh ! Mon père, cet orque vous a blessé
Tchak ! Non ! Papa ! Sa lance vous a transpercé !
Me voila seul, luttant dans cet affreux carnage !
Et mon coeur, mon esprit, mon âme crie l'adage :
Utulie'n Aüre ? dans l'ombre des sapins noirs.
Mais le Mal jusqu'au bout m'imposa son mouroir
Et moi, je n'ai plus rien, que mes larmes, mon deuil
D'une indicible mort, j'ai rejoins son cercueil.
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#4
Chapitre 2 : Vengeance et Errance

Et soudain une haine sans nom m’envahit
Dans un bond, dans un vol, je partis en furie
Son épée ébréchée et toujours scintillante
Tenait mon insomnie dans ma course démente.

La Main Coupée, ôtée de sa noble dépouille,
L’Anneau de mon père, et me voilà gribouille
De son honneur glorieux, bataille des marais
Où il sauva un roi d’un piège qu’il risquait.

Partant comme un errant, fuyant même la vie,
Je n’étais qu’un errant sur la terre en sursis.
Je poursuivis ces orques d’un pas enragé,
N’ayant pour code que celui de les traquer.

Les pinèdes aux épines noires suintantes,
Cachaient sous la lune et les étoiles brillantes,
Près d’un clos de parasols, autour d’un sylvestre,
L’host des orques rassemblés, assassins du Mestre.

Ils ricanaient de joie, en fêtant leur tuerie,
Sous les ombres noires des grands sapins gris.
La colère m’envahie d’une rage embrassée,
Lorsque je vis une bête la Main lever.

Je rentrais dans le cercle, ma lame fut en transe,
D’une couleur ocre, elle hurlait sa vengeance
Elle terrassa les orques assis ensemble
Sauvant la Main avant que leur nombre m’ébranle

Je fuis dans les bois, disparaissant dans les Ombres
Devenant un fantôme, craint des orques sombres
Au fond des cavernes, des collines boisées
Mon épée terrassaient leurs bataillons armés

Jamais ils ne pouvaient prévoir mes preux assauts
Même la lune noire creusait leurs caveaux .
Car un feu me brûlait d’une âtre bien active,
Dans mon cœur, une lame flambait, agressive

Jamais Oh mon père, ta mémoire tombera
Toujours Mon père L’Anneau me restera
Qu’il vente ou qu’il neige sur ses lieux désolés
La hâte de ta guerre m’a emprisonné.

La haine et la rage, plus torturantes que le jour
Leurs sentiers de ravage, firent ma bravoure
Les étoiles du ciel brillent quand je pourfends
Et s’éclaire la lune au moment du tourment

Ta bague a pris l’honneur d’un mal à éviter
Et dans les sombres caves, elle est méditée
Désormais, de celle-ci les orques ont peur
Car nulle caverne ne garde de son heure.

J’ai pourfendu les orques dans tout le pays
Les ruines du Dorthonion où Angrod périt.
On fit une histoire de mes chasses obscures,
Et mon devint gloire, ralliant les illustres.

Pour moi, Père, j’ai le souvenir éprouvant
De la Mort pénible dont je suis survivant :
Je te pleures ! Tous les Jours ! de toute mon âme
Je te pleures ! Tous les Jours ! Vivre m’est un blâme.
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#5
Une petite faute : je n'étais qu'un mourrant sur la terre en sursis
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#6
Chapitre 3: L’Ami des bêtes.

Au soir, noyé dans les sucs de mes larmes,
Au bord de Tar Aeluin, s’élève le brame,
Un clan de cervidé s’en vint au bord de l’eau
Couronné d’étoiles, miroitant en flambeaux

J’étais perdu, emprisonné en cette terre
Mais non plus abandonné, mort et solitaire,
Des renards surgirent par un terrier caché
Sous une motte enfouie sous l’herbe tassée,

Par le vent et le froid de ces landes arides
Ce Pays dont est Roi celui qui les bride
Un blaireau me sourit d’un rugissement grave
Je lui tournes ma tête, forçant en brave !

Je vais perdre colère à leur tendre soutien !
A n’être plus en ces terres pauvre orphelin !
Je deviendrais leur preux, luttant pour leur justice !
Mais ma plaie est bien vive sous ma cicatrice !

Des oiseaux se posent à l’abreuvoir nocturne,
Me donnant dans ce soir la paix de la lune.
Je me trouves soudain là, compagnon de la faune
Que je mangeais hier comme on mange une aumône.

Je n’éprouvais guère le moindre sentiment
Pour ces autres êtres qui vivent sous ce temps
Comme la Nature, si belle et fraternelle,
Dont l’amour est gratuit et la Paix éternelle

J’accroches ainsi mon arc sur la branche du pin,
Jurant de ne plus jamais chasser le lapin
Faon, perdrix, chevreuil, fouine, bécasse et moineau
Toute bête qui s’abreuvera de cette eau,

Qui coule des rivières, et enfin rassemble,
Ce Peuple de Frères qui parfois se ressemble.
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#7
la suite la suite!!!
est ce que Luthien vas parler aprés ou pas encore?
Tu devrais peut étre faire plus de rime embrassé que de rimes plates sa donne mieux.

Thorongil
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#8
Du calme thorongil, je sais pour les rimes embrassées, j'y viendrais je penses plus tard, peut-être pour Luthien. Je pense utiliser un style spécifique pour chaque personnage, comme des rimes embrassées pour Luthien et Melian, et croisées pour Thingol et Sauron.
Pour Luthien, tu devras attendre. Le prochain Chapitre concerne la Traque que Sauron va mener contre Beren. Tu me donnes d'ailleurs une bonne idée: commencer à intégrer d'autres voix en commençant par celle du mal.
Je parlerais ensuite des sombres Montagnes de Gorgoroth, puis de la Vision de Doriath. En fait, il me faut finir le Premier cycle de Beren, mais ça commence à prendre forme.

Merci.
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#9
Chapitre 4: La Colère de Sauron.

La Rage du Feu déchaîne dans ma Colère !
La Lave et le souffre sortent de mes naseaux !
D’un Océan Ténébreux, je fulmines ma Guerre !
Tant la Haine s’écoule du fond de mon cerveau !

Ce piteux avorton qui sans cesse me nargue,
Ne Vivra plus assez ses heures de Victoire !
Ce pitre dégueu, qui de me tuer se targue
Sombrera bien vite, mordu de désespoir !

Que veut-il l’inconscient ? l’Ignoble imbécile !
Que veut donc cet enfant ? Je veux qu’il périsse !
Je veux haine ! et puis sang ! la Mort ! son fossile !
Je veux Crâne et puis cendres ! Sucer son Coccyx !

Que les Ténèbres s’avancent sur ce moineau !
Que les Ténèbres se répandent des cratères !
Je viens pour te pourfendre, ouvrir tes boyaux !
Incendier tes entrailles, cramer tes viscères !

Qu’attendent donc les Nuées pour sortir de terre !
Préparer l’invasion ! S’avancer par millions !
Que le feu me devances, au sentier du désert !
Que sombre soit ma campagne de Dorthonion !
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#10
Comment c'est violent les paroles de Sauron, j'imagine meme pas si t'avais fait Morgoth.
Sucer mon coccyx, piteux avorton et incendier tes entrailles c'est vraiment bien trouver bravo.

Merry
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#11
Ho le passage de Sauron est plein de haine , alors que celui de Beren est plus poser et moins argneux.
Tu arrive bien a retrenscrire les sentiments des différent perso ...
C'est super.

Continu ça me plait.

Thorongil
Répondre
#12
Chapitre 5 : La vengeance des Ténèbres (nouvelle version Cool )

Quelle infâme vanité, petit vermisseau
Te payer ma tête ! Faire brûler mes rostres ?
Que veux-tu donc, jeune porteur de l’anneau
L’abyme des Enfers brûler sous ma riposte ?

Tu t’es arrogé droit de décimer mes rangs
D’opérer le génocide des orques de ces terres !
Pour cette arrogance, je réclames : Sang !
Et la bague que jadis me vola ton père !

Tes amis, ces petits animaux infidèles
Ne te protègeront pas des lames odieuses,
Sur Anfauglith frappent milles lourdes semelles
Mes légionnaires bouillonnant d’haine vicieuse !

Il n’y a pas de Paix insignifiant gamin !
Tu n’est pas le Maître ! Tu n’es qu’un fiel vaurien !
Tu auras tôt fait de rejoindre ton destin !
Et l’atroce souffrance où pourrissent tes anciens !

Du Ladros surgissent mes myriades de Trolls
Ebranlant dans ma Guerre, les rocs et les combes
Pour toi, la Vie est sans issue, sans parole !
Je te Condamne au Néant ! Où tu succombe !

Tu auras beau te cacher, courir dans tes Monts,
Et croire, sous terre, te trouver en repos,
Comme feu ton père, nous te débusquerons
Et des Ténèbres, tu souffriras tous les maux

Ta tête est mise à prix pour celle de Fingon,
Des tranchées de ma guerre, l’avidité gronde !
Nul n’insulte ainsi la gloire du plus grand Nom,
Sans mourir l’heure même, de son immense fronde !

Tu ne tiendras pas, toi ! Imbécile Pantin !
Au jeu de la Guerre dans lequel tu t’enfonces !
Plus tôt que le jour, tu finiras dans ma Main
Et je te pulvériserait comme une ronce !

A ta Guerre débile ! Minable jouet !
Pièce de bois ! Méprisable comme une fleur !
Perdu dans un Pays que j’aurais tôt fait de brûler !
Et de soumettre sans tarder à mon horreur !

Mes capitaines sont des Loups Garous infectes
Des horreurs cruelles que j’ai imaginé !
Des monstres puissants, torturés d’immondes spectres
Que la haine et le feu ne sauraient déranger !

Tu n’échapperas pas à leur terrible chasse !
Ni aux yeux des vampires qui couvrent le ciel !
Il n’y a pas d’issue à cette immense nasse !
Où tu gémiras de ta vomissure essentielle !

La Mort est le gouffre qui t’ensevelira
Sans même une pause, et sans même un dépit
Dans les profondeurs de nuit tu disparaîtra
Et ton nom rejoindra les Prisons de l’Oubli !

Le Fer et le Feu s’avancent sans fin vers toi !
Ma Haine terrible encercle ta terre !
Ton monde s’écroulera devant mon effroi !
Ta Mort s’éveille là au levant de ma Guerre !
Répondre
#13
bien penser l'alusion a l'annau de Barahir...ça fait ambigue.
On c'est pas trop si Sauron pense les méme chose que nous , a l'idée de l'annau...

Thorongil
Répondre
#14
Chapitre 6 : Beren et les Loups (c'est le nouveau titre Wink )
Beren :

Immonde Gorthaur, Meurtrier ineffable !
Toi qui du Diable, lui même s’est fait Second !
Je ne t’épargnerais, ni ne te serais agréable
En mourrant sur l’heure ! En mourrant en félon !

Tu ne gagneras pas, du tréfonds des Enfers !
Tu ne gagneras pas, en insultant mon Père !
La Parole a surgi de la Flamme Secrète !
La Parole a surgi ! Je clame ta Défaite !

Plus jamais en ces terres, tu ne m’inonderas !
Plus jamais en ces terres ta folie ne me vaincra !
Je craches sur ta tête ! Esclave de Morgoth !
Je craches sur ta tête ! Tyran de tout ton host !


Nouvelle version sur Beren Cool
Sauron :

Que crois-tu donc ? Toi, la famélique charogne !
Que crois-tu donc ? Toi duper les falconiformes ?
Fantasque minot, vil ragondin dont la grogne !
Ne taira pas le Mal, ni le Feu que je sommes !

La Ténébreuse Sorcellerie que j’invoques !
Assignera le vide à la moindre espérance !
Tu n’arpenteras plus ces landes de tes socques !
Dans ma Nuit ! Déchéance ! Nulle Délivrance !

Le Diable a fait son œuvre dans tous le Pays !
Des terres du Ladros aux sources du Rivil !
Mes Spectres ont mis en chaînes toute ta patrie !
D’un crac je vais te croquer, insecte fébrile !

Mes Loups sont en chasse de ta stupide engeance !
Dans nulle caverne, tu n’obtiendras la chance !
D’échapper à leurs flairs, à leur sauvages sens !
Qui font de ces bêtes, mes hérauts de Souffrance !

1ER Loup :
Ouhhhhhhhhh !Snfff(Reniflement) ! Grrr ! Wahhhhhhhhh !

Satané viande, qui dans tous les lieux cavale !
Dans les vaux, dans les prés, et puis soudain détale !
Ignoble Nourriture qui tua mes frères !
Ignoble Nourriture, maudite et amère ! !

Ignoble Bambin ! Je ne te garderais pas !
Pour Sauron, l’effroyable ! du tréfonds trépas !
Je t’avalerais plus tôt que de te laisser !
Je t’avalerais sans même te déguster !

Abjecte crevette ! Minuscule fourmi !
Abeille puante ! Semblable au dégueulis !
Tu vomiras ton sang, de mes crocs assoiffés !
Tu vomiras ton sang de mes griffes, Tué !

2ème Loup :
Slurp, Miam, Snrfl ; Arrrh !!!!!

Je te sent mon petit ! Je te sang !
Je te sang dans ma vie ! Du tourment !
Ton odeur glisse dans mon sang !
Et la soif m’agite en torrent !

La haine et le feu dans tous mes flans !
Sont d’atroces vides de ton sang !
Qui palpite dans tous les relents !
De tes odieux déplacements !

J’humidifie ma langue et mes dents !
Je salive au goût de ton dépens
L’effluve m’attire d’un aimant !
Mon estomac bouillonne d’un volcan !

Mes yeux scintillent ! Je veux ton sang !
Mes narines s’agitent ! Ton Sang !
Folie me gagne ! Je veux ton sang !
Je veux ton sang ! Ton Sang ! Ton Sang ! Je…Sourire narquois…
Hummmmmm ! Je te sang !!!!!!!!!!! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !

3ème Loup :
Snork ! Snark ! Snrf ! Miam !

Je voie clair dans ton jeu…. !
Je voie chair dans tes yeux… !
Pas d’échappe !
Ni de Trappe !
Tu est fait !
Bien défait !
Dans ma gueule !
Toi l’Aveugle !

Je te griffes !
Je t’attrapes !
Tu m’ébouriffes !
Tu m’échappes !
Je te croques !
Je te craques !
Toi la loque !
Je te plaques !

Sordide déjeuner !
Paladin désuet !
Le Maudit Ennemi !
Je t’ai en appétit !

Aie ! Tu m’empales !
Je te Ravale !
Aie ! Tu me perce !
Je te déverse !
Je te recrache !
Cesse la mâche !

De ta dégoulinante cervelle !
De tes os, qui sous mes dents craquellent !
De ton sang, irriguant mes artères !
Dont le goût servira de repère !

Tu es fini ! Foutu par ce Traître !
Dont la vie a irrigué mon Spectre !
Ta force désormais est à lui !
Des couloirs de l’enfer, tu gémis !

Ta victoire n’est qu’un bref repos !
Car sous peu, il sera ton caveau !
Nul n’échappe ainsi au Sortilège !
Des monstres Effroyables des Neiges !

La Magie est l’antre du trépas !
La coupe de l’infecte repas !

J’aurais tôt fait de reprendre mon souffle !
J’aurais tôt fait de déchirer mes moufles !
De m’ébranler dans la Haine des Morts !
De te poursuivre dans ton Mauvais Sort !

Tu ne sortiras pas seul de ces Monts !
Tu n’échapperas pas au mal du démon !
La Lèpre et la Peste te gagnerons !
Te faisant connaître leurs pires dons !

La gangrène et le choléra ! Fièvre !
La Bacille et Le Poison ! Leurs Fièvres !
Nul ne te guériras ! Sauveras !
Des Ténèbres où tu vas déjà !

Tu rejoindras Mon Palais ! Souffrance !
Tu rejoindras le Vide ! Méfiance !
Ouhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!!!!Ouhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!!!!!!

Beren :

Arghhh ! Le Spectre sans fin, se déchaîne à mes Trousses !
Arghhh ! Le Spectre ! sans fin ! Me glace et puis je souffres !
Je Gèles ! J’ai Froid ! J’ai Chaud ! Je Brûle !
Mes yeux ! Mes mains ! Ma Vie déambule !
Brouillard ! Neige ! Le Flou !
J’étouffes !Et je Bous !
Je Frissonne !
Plus personne…

Ce Chapitre n'est évidemment pas fini. Cepndant, puisqu'il est assez long, et pour calmer les impatients, en voici la première partie
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#15
Pour être tout à fait franc, je n'aime pas spécialement ce poème Confused du moins son contenu qui, je pense, manque de travail (ne le prend pas mal, c'est un avis personnel et sans incidence), notament l'emploi d'un vocabulaire par trop irrégulier, tantôt soutenu et tantôt à la limite d'une "vulgarité" qui ne sied guère aux vers Wink
Toutefois je ne peux pas m'empêcher d'admirer la recherche dans la forme, avec les vers irréguliers suivant les chapitres, les personnages, tout celà contribuant à donner une impression vivante et fort agréable, et ce n'est pas un travail facile... Beaucoup de jeux effectués sur les mots et les expressions qui tantôt rendent admirablement et tantôt sonne faux.
Autre point, la longueur du texte, point positif du point de vue de la quantité de travail fourni, mais qui entraîne une certaine "lenteur" qui fait que le lecteur (je parle pour moi toujours) a tendence à se perdre, à se désintéresser : les personnages reprennent sans cesse leurs idées et l'on finit par se lasser, pas assez d'idées nouvelles ne sont insérées au cours d'une discussion.
Voilà, en quelques brefs mots, mon impression. La critique est sévère, mais ce n'est pas pour autant que je saurais faire un texte de cet accabit Wink Mon but est simplement de t'aider à améliorer ton texte : il serait dommage de voir tant d'efforts se solder par un travail "innachevé"...

Poètement vôtre,

Divitiac
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#16
Je sais, et je vois très bien ce que tu veux dire: le travail est difficile et sur l'ensemble de chaque poème ou série de poème, c'est un travail fastidieux qui va se poser à moi pour développer une oeuvre que je voudrais laisser dans les annales. Cependant... parcequ'il y a un cependant, il y a un proverbe qui dit : qui veut aller loin ménage sa monture... et c'est une condition indispensable pour mener à terme une oeuvre de ce poids. C'est pourquoi, j'essaye de travailler au fur et à mesure des textes qui mériteront d'intenses retouches au fur et à mesure et il me faudra je le sais améliorer un texte qui ne chante pas toujours assez à l'oreille... et au vocabulaire parfois variable... (je le sais aussi...)

Mais, il me faut avancer. J'ai toujours lorsque des oeuvres le demandaient et qu'elles suscitaient un intérêt tenté de travailler et de développer la forme du texte... et je ne manquerais pas pour celui là...

Comme je te l'ai déjà dit, j'accepterais toutes tes critiques et celles que tu formules sur le manque d'originalité ou de renouvellement des idées dans les différents échanges en est une que j'avais d'ors et déjà remarqué et que je m'adressais en critique sévère... du fait de l'ennui que cela génère à la lecture, du fait de la longueur du texte.

A votre plaisir...
Répondre
#17
La suite... je tiens à dire que je tiens compte des remarques de Divitiac, il ya aura peut-être des coupures à introduire à la fin, mais vu l'ampleur du travail, je trouves cela bien de vous faire participer et d'ainsi profiter de vos critiques et remarques pour améliorer mon travail...
Répondre
#18
C'était la suite du chapitre... je voulais dire... et Divi, continues à me critiquer, c'est comme ça que je progresse! Laughing

Le feu et l’Enfer ! Tout m’entoure !
Le monde des Spectres de toujours !
Je m’éveille soudain, dans les Ténèbres !
Et un Prince se dresse, l’allure Funèbre !

De sa bouche se déversent des flots de vie
Et ses yeux se délectent de sa neuve tuerie !
Il se marre de mon imbécile croisade !
Il se marre d’un rire, infecte et maussade !

Tout ici n’est qu’une sombre souffrance et peine !
Qui torture mon esprit, mon âme sous la haine !
Des Odieux serviteurs, créatures mortes !
Qui hantent sans bruit cette ère sans nulle porte !

Je sens l’esprit, son immonde voix s’élever !
Je sens sa terrifiante ombre sans fin drainer !
Toute vie qui en moi, est emmagasinée !
Et sans fin, en elle, mon être capturer !

Je ne suis plus rien, qu’une ombre dans l’air mouvante !
Irréelle, Morbide, Fade, Transparente !
Perdue dans un grand vide ! Sans nulle espérance !
Dont l’atroce péril n’est que cesse Souffrance !

Le Félon Gorlim soudain d’un linceul paraît
Le Fantôme esprit, traître perdu des marais !
Le souvenir du rêve où il m’a alerté !
Du drame abjecte qu’il avait là suscité !

Je sens sa souffrance, la peine des Traîtres !
Je sens sa décadence et peine à me soumettre
A l’odieuse vengeance que m’accordes le Maître
De ces lieux de démences où foisonnent ses êtres !

L’abjecte me regardes, je lui dit vas en Paix !
Ses tenailles sautent, d’un souffle il disparaît !
Je sens le spectre hurler de rage contre moi !
Je sens son infecte haine s’infecter tout en moi !

Il veut me tuer ! En finir de moi sur l’heure !
M’arracher à la terre dans des cris de douleurs !
Je ne peux, ni ne veux ! Résilier mon courage !
Je ne peux ni le veux ! M’arracher à la Page !

Sur laquelle s’écrit mon honneur, mon histoire !
Sur laquelle j’écris mes mots de tous les soirs !
Où la lune veille et où les étoiles s’éveillent
Eclairant chaque nuit d’un jour qui m’émerveille !

Je ne peux, ni ne veux ! Non ! Baisser les bras !
Je ne peux, ni ne veux ! Non ! Cesser mon Combat !

2ème Loup :

Tu es là ! Mon repas !
De tout mon estomac
J’aspire tous tes abas !
Tes muscles et ton gras !

Tout petit minuscule !
Tout petit ridicule !
Je te désarticule !
Comme une bascule !

Sang de tout mon bon sang !
De nuit je te ressens !
Perdu à ton dépens !
Dans le Sang du Tourment !

Tu m’appelles pourtant !
A la coupe du Sang !
Où tu vides, l’étang,
L’étendue de ton Sang !.

1er Loup :

Simulacre de héros ! Meurtrier des Loups !
Véritable tord-boyaux ! Valant moins qu’un sou !
Je te retrouves ! Baignant dans ta moisissure !
Je te retrouves ! Dans le sang de tes blessures !

Tu te croyais fort ! N’étais-ce pas vrai !
Tu n’est qu’un mort ! Un acte de décès !
Je viens souiller mon mufle à ta satané peau !
Je viens mouiller mes crocs à ta piteuse eau !

Te crois-tu donc de Sang ? Tu n’en est pas du vrai !
Tu crois-tu donc de Viande ? Tu n’en seras jamais !
Infecte fumet ! Nourriture d’éphémère !
Infecte goulet ! L’innommable bière !

Je vais te bouffer ! Te croquer comme un ver !
T’avaler d’un trait ! Te déchirer tes viscères !
Prendrais plaisir à détruire tes intestins !
Ton pancréas, ta bille, ton foi de vaurien !

Il n’y a rien en toi qui mérite attention !
Vraiment rien en toi qui vaille dégustation !
Je t’étriperais, te sucerais la colonne !
Je te grifferais, t’éclaterais ! Pauvre gonne !

Beren :
Ici Beren reprend son courage et affrontes le Troisième Loup devenu un spectre.

Du fond de l’Antre de la Mort, l’Antre du Diable !
Monte mon écho face au Mal Insurmontable !
Vile engeance des Enfers, geôlier de Cavernes !
Bannière que même Mandos ne met en berne.

Ma Vie est un fleuve qui ne disparaîtra pas !
Ma Vie est un Torrent que vous n’arrêterez pas !
Qu’Elbereth m’entende ! Que Varda s’éclaire !
Que s’élève la Lampe et d’Eru la Lumière !

Illuvatar ! Notre Père, je me relèverais !
Illuvatar ! Notre Père, je me redresserais !
Dans l’Enfer et l’Abyme fais face au démon !
Dans la Mort et la Nuit, où n’existe nul son !

Je me tiens devant toi, loup-garou maléfique !
Je me tiens devant toi, Bête Machiavélique !
Je Tire mon épée de mon âpre fourreau !
Qui grince sous le feu, la haine de tes maux !

3ème Loup Spectre :

Avorton ! Imbécile ! Ta lame s’en va !
Dans le froid et le vide, où tu crèche déjà !
Des Ténèbres elle ne peut briser le trépas !
Et du mal elle ne peut stopper le repas !

Tu n’as plus une chance ! Plus une solution !
De toute ton arrogance, tu t’es fait une prison !
La mort et les cadavres ton bientôt dévoré !
Et les spectres du Mal a jamais emprisonné !

Quoi ? Mais qu’est-ce, que ce blanc éblouissement !
Qui surgit dans le Steppes de ton ensevelissement !
Qui me brûle et me perce comme un grand éclair !
Qui détruit et disperse les flammes de l’Enfer !

Non ! Tu ne peux résister ainsi au Trépas !
Survivre, espérer, aimer comme cela !
Je n’accepterais de toi nulle Compassion !
Dans le feu et la mort, je serais ton Démon !
Répondre
#19
Fin du Chapitre: Beren et les loups ! Wink
Répondre
#20
Pour ceux qui se demandaient ce qu'était devenu la Ruine de Dorthonion, voici la première partie du chapitre... Very Happy

Chapitre 7 : La Ruine de Dorthonion

Les animaux :

Viens mon ami, te cacher par ici,
Viens oh mon ami, fuir l’ennemi
Qui poursuit dans le noir
Ton merveilleux espoir

Il faut mon ami, laisser tes ennuis
Oter de ta vie tes petits soucis,
Garde bien ton esprit
Eloigné de la Nuit

Il te faut rester libre de l’Oubli
Egal à toi-même et sec sous la pluie
Dans la nuit du brouillard
Loin de ton cauchemar

Viens vite mon ami prendre sursis
Pour mener ton combat toute ta Vie
Avec la Joie, la Paix
La Grande amitié
De tous tes amis
Ici Réunis.

Sauron:

Sec et soif ! Désert sans le moindre candélabre !
Landes vides, ridées ! Crevasses résidentes !
Cimetière désertifié de ces grands arbres !
Aux rocs craquant sous la faille exubérante !

Nue et sans épine de pin sur son vieux sol
Vide, recouverte sans fin de noire suie !
Tu es si seule que le vent frais te désole !
Tes orages sont partis, Ta brise t’a fui !

Qui est tu Dorthonion, toi l’affreuse Mégère ?
Qui tua tous ceux qui établirent Toiture
Sur tes flans, sous ta persistante chevelure !
Traîtresse ! Imbue ! Pire ! Tyrannique Mère !

Non ! le Mal ne s’est fait que l’innocent Témoin
Des Traîtrises odieuses que tu orchestra
Toi la terre d’Aegnor qui ce Roi brûla
Lorsque les Grands Dragons sortirent par mes soins !

Terre cruelle, dont le seul lac est l’abreuvoir !
Des bêtes infâmes, courageuses pourtant
Qui portent leur aide à l’assassin méritoire !
De ton maître et Seigneur ! Empereur de tout temps !

Livres moi ton mal, cet homme qui te pourfends
De son infecte lame, ses crimes odieux !
Qui amène mes hordes et ces flots de sang
Qui eurent pu rester dans leurs caves piteux !

Les Animaux :

Non ! Non ! Non ! Je ne te livrerais pas !
Non ! Non ! Non ! cet homme caché là ! (Bis)

Sauron :

Quoi, tu ne veux terre d’innommables cadavres !
Me livrer ton esclave, captif de surcroît !
L’otage de tes bêtes, libre, sans aucun droit !
Soit ! Reçoit donc le Salaire des Braves !

Insignifiante et fatidique herbacée
Qui irrigue, alimente et noies les veines
Des indigestes bestioles détériorées
Qui passent en troupeaux, égarés dans tes Plaines !

Souffles et Vents, Tornades Maudites d’Hiver !
Dans les marais, s’insinuent nombre de frelons !
Furoncles et sangsues ! Malheureuse Misère !
Qui s’allie à la Volonté du Roi Sauron !

Que mes loups deviennent d’insaisissables faux
Formes invisibles, devenant impalpables,
Stratèges fugaces, impétueux généraux
Pulvérisant en poussière tous les coupables !

Cette terre et celui qu’elle veut protéger !
S’éteindront comme la flamme de cheminée !
Car sous peu, c’est le Grand Froid qui va s’infiltrer
Et le Silence, du Nord vient s’éterniser !

Que mon maître m’écoute et fête victoire !
Plus jamais ce grêlon ne se fera entendre !
Son orgueil définitivement quittera la gloire
Et l’impossible Malheur qu’il voulait nous rendre !

Animaux :

Viens vite par ici ! Hors du danger !
Avec tous tes amis, tous rassemblés
Je vais venir vers toi
Te chanter toute joie !

Viens vite t’abriter dans ta fratrie !
Je n’en peux plus ! J’ai peur ! Je t’en supplies !
Ces loups vont t’avaler !
Ils vont te dévorer !

Ensemble, nous deviendrons une armée !
Contre ces êtres, ces démons zélés !
Qui cherchent de leurs flairs
L’odeur de tes artères !

Ces monstres sèment la désolation
Dans tous nos foyers du Grand Dorthonion !
Viens vite par ici,
Viens vite je t’en pries !
La Mort et la Guerre
Amènent l’Hiver !

En espérant que Divitiac appréciera la nouvelle voix des animaux Wink
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#21
De plus, j'ai essayé d'apporter des nuances à Sauron, genre corruption... que nous retrouvons déjà dans le Seigneur des anneaux, et le début de l'histoire avec Gorlim... Wink
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#22
... Un petit commentaire, car ceci peut être nécessaire... Le but de ce poème et de cette oeuvre est "pourquoi pas" d'en faire à la fin une pièce de théâtre ! Ceci dit... il y a donc des didascalies sur la manière dont j'appréhendes la scène que je n'inclues pas précisément ici dans ce texte ! Pour en garder l'aspect général ! ... Ceci dit, si certaines personnes voulaient voir l'évolution du texte "avec didascalies", il suffira de me le demander.
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#23
Divi, des commentaires supplémentaires ?? Very Happy
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#24
Ben en fait on attend la suite Smile
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#25
C'est mieux, bien mieux. Toutefois puisqu'on insiste :

Dans la chute de Dorthonion : "mener ton combat [...] avec la Joie, la Paix"... ma foi, ça me paraît quelque peu étrange tout de même Wink mais à part ça ce passage des animaux est très bon, le "viens mon ami" rend très fortement l'âme du passage.
Le passage de Sauron, quoique fourni en belles images, semble plus incohérent, ses propos restent vides.
Autre point noir "t'es en danger" fait trop trivial, et "mon taudis" sonne faux. Sinon, oui, j'apprécie la nouvelle voix des animaux Smile L'amélioration est évidente, et je ne peux que te dire bravo pour cet immense labeur Cricri !
(pas eu le temps de lire la fin de Beren et les loups, mais ça viendra)

Sinon, plus généralement, c'est bien pasque tu insistes que je fais autant de critiques, pasque je me trouve bien audacieux d'ainsi rabaisser une oeuvre uassi colossal.

Divitiac, à votre service
Répondre
#26
Salut a toi Cricri ! Je suis désolé mais je n'ai pas encore eu le temps de bosser pour toi, mais ne t'inquiète pas ça viendra. Simplement je manque de temps et je suis à la bourre sur tous ce que j'ai déjà a faire Shocked

Sinon j'ai lu ce que tu nous a soumis et cela me donne envie de mettre en musique tes textes.......je n'ai pas la préntention de pouvoir les juger car ce n'est pas mon domaine mais je suis assez d'accord avec certaines remarques de divitiac.

Bonne courage a toi et je te teins au courant concernant la mise en musique de ta pièce ! Wink
Répondre
#27
Voici la suite du Chapitre pour Turb, Divi, Nirnaeth et compagnie. Je marques ainsi la fin de cette lutte affreuse qui marqua Dorthonion... : D .

Les Loups Garous :

Petits animaux !
Minables oiseaux !
Fébriles loyaux !
Absurdes héros !

Pernicieuse Chasse !
Poisseuse Mélasse !
Des cerfs, des rapaces !
Détritus des crevasses !

La fuite est votre seul danger !
Vous ne pourrez nous contourner !
Sous terre, fini la lumière !
Dans la steppe ! Notre Désert !

Que clament vos cervelles ?
Que craquent vos mâchoires !
Y-a-t-il une Hirondelle ?
Reste-t-il un Tamanoir ?

Vos infâmes théologies
Leurs concepts charitables
On-t-il protégé la vie
De vos frères honorables ?

Il n’y a qu’une seul sentence !
Il n’y a qu’un seul fugitif !
Mourir pour lui ? Ignorance !
Est-ce le seul palliatif !

Ce sombre félon vous trahit
Ses complices vous devenez !
Il est le Mal qui jaillit !
La haine, pour nous tuer !

Il n’y a pas d’autres options !
Trahir ! Unique solution !
Soit l’héritier du Malheur !
Soit l’horreur et la douleur !

Beren :

Non ! Je ne peux mes amis me tenir caché !
Bien au chaud ! Quand dehors, le givre s’est installé !
Je sais bien, pour vos vies pour la mienne données,
Je ne puis, vous laisser encore massacrer !

Ais-je donc le choix ? L’Ennemi vous martyrise !
Ais-je donc le choix ? Ma promesse s’éternise !
Quand deviendrais-je donc votre preux de justice ?
Quand deviendrez-vous enfin heureux sans supplice ?

Sauron le Maudit ! Souverain des Cataclysmes !
Sauron l’effroyable ! Créateur des séismes !
Fiel bourreau de Dorthonion, sans la moindre allure !
Fiel oiseau de charnier ! Fêle ! Mauvaise augure !

S’acharne contre vous ! Sans aucune rancune !
Juste par plaisir de votre affreuse infortune !
Il est le Mal ! Il ne peut goûter à vos détresses !
Il est le Mal ! Il ne peut supporter vos caresses !

Il est Maudit et maudit toute vie en vous !
Il est Maudit ! Ne peut compatir ! Etre doux !
Sachez bien cela lorsque son œil vous regarde !
Sachez bien cela ! Il trompera par mégarde !

Non ! L’Ennemi n’est pas en guerre pour ta paix !
Non ! Il n’est pas l’Ami qui veut te délivrer !
Car ici, j’ai creusé un Tertre pour mon Père !
En Dorthonion, au lac, où il vécu naguère !

Comme pour les chèvres, et puis pour les oiseaux !
Comme pour la terre, et puis, tous les ruisseaux !
Sauron détruit les hommes, infeste les terres !
Car aucun Amour ne luit dans son cœur d’Amère !

Sauron :

Que la neige et le froid, blizzards les plus infâmes
S’introduisent depuis les glaciers éternels
Que d’Helcaraxë vienne le rideau du drame
Aurore Boréale, tuant par le gel !

Que s’élèvent les vagues des terribles glaces
Sans Miroirs, sans un reflet, piquantes et froides
S’infiltrant dans les bronches, luttant pour leur place
Des affreuses cachettes où se terre le roide

Il se croit le plus malin, il nie sa défaite !
Il se croit imprenable ! Insulte mes œuvres !
Qui es-tu toi ! Vermine ! mortelle bête !
Pour critiquer les arts que je manœuvre !

Es-tu un elfe ou un Valar ? Non tu n’es rien !
Ton souffle se brise sur le moindre poison
Dans le feu dans le froid, tout ton peuple s’éteint
Il peine et il ploie, s’étiole, puis devient un tison !

Je crois que je n’ai pas de comptes à te rendre !
Tu n’es qu’un insecte, une herbe que l’on broie
Tu sauras sous peu disparaître dans les cendres
Des fausses gloires dans lesquelles tu te noies !

Voilà, j'espère que cela vous plaira ! N'oubliez pas de commenter! J'aime ça ! Smile
Répondre
#28
Pour divi, j'ai effectué quelques modifs sur la partie précédente: "t'es en danger" deviens "Hors du danger!" c'est logique, et de même "Dans mon taudis" deviens "Dans ta fratrie!" Je réinsère une nouvelle fois l'image faisant de Beren et des animaux les frères d'une seule et même famille, que je conserverais par la suite. Je trouves cet aspect très important pour construire le personnage...
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#29
Pour les amateurs, voici la dernière sortie... le chapitre 8 et le début du chapitre 9 Wink

Chapitre 8: Les Sombres Montagnes de Gorgoroth.

Frigorifié par le froid et la neige,
Mon esprit s’agite, heurte les rocs
Je sens poursuivre la traque, le piège
Qui désormais éloigne d’eux mes socques

Le paysage qui s’étend devant moi
N’est paré de blanc mais reste de basalte
D’immondes roches ornent toutes parois
Infectes et sales fumant, je fais halte !

La neige tombe, mais meure sous la jeune cendre
La poussière et le froid ne font pas bon mélange
Je peine dans l’effort, et quittes l’âpre fange !
Je peine, et me dit qu’il vont bien me surprendre

Ces Monts sont infestées de crevasses souillées
Par des monstres que nul n’a jamais dérangé
Je luttes, et je veille ne fermant pas mes yeux
Dans la nuit où se lèvent ses hôtes odieux

La lune m’a quitté, je restes ainsi tout seul
Les animaux ont fui, ou restent retranchés
Dans ma caverne, je guettes les deux linceuls
Des Loups Garous qui m’ont flairé, repéré !

Leurs suaires noirs dans la brume se dégagent
Ignobles Vieux Princes, leurs spectres se dévoilent
Ils ne sont ni hommes, ni loups, et sans visages,
Leurs ombres s’étendent, leurs griffes sont sans moelle

Pas un nerf, ni une veine ne les irriguent
Squelettes immondes, leurs cris me terrifie
Perçant la chair, trouant les rocs, toutes mes digues
L’Horreur et la terreur de mort me pétrifie

Je sors mon épine, la brandit devant moi
Je sens mes bras frémir, trembler de surcroît
Je tranche et puis je frappes ! Je fends et puis j’attaques
Défend, et esquive, les coups des insomniaques !

Les Loups Spectres :

A Sauron, nous te mènerons !
Dans l’Abyme te jetterons !
Le Néant sera ta maison !
Et le Vide ton Horizon ! (Bis)

Beren

Je luttes, mais craint leur fatidique frayeur !
Lorsque soudain, dans le ciel paraît une lueur !
Les étoiles dans le brouillard ont transpercé !
Et mon cœur soudain s’en trouve réconforté.

Ma lame s’agite, et flamboie de ma joie !
Les monstres tyranniques reculent d’un pas !
Ma lame tournoie incendiant leurs noirs pavois !
Les monstres s’enfuient, renvoyés dans l’au delà !

Je m’échappe alors, dans la nuit des Gorgoroth
Soutenu par Elentari, courant dans ses fosses,
Je cherche une échappe pour me débarrasser
Des vampires infâmes qui vont me repérer !

Les loups vont me poursuivre, partout me traquer
Il me faut fuir leurs flairs, leurs odorats brouiller !
Mais pas une source, même un petit ruisseau
Ne coule sur des pierres de ce triste tableau.

Cette montagne est si froide, noire, sinistre
Si Lugubre, si glabre, sombre et bien triste
Je ne voix pas un arbre, ni un seul buisson
Sur ces flans nus, dénués de belles chansons.

Soudain, un bruit curieux et précis me surprend
De l’eau s’agite bien quelque part en torrent
J’aperçois la galerie au fond d’une grotte
La faille dans laquelle la rivière trotte.

Je descends en varappe, assurant mes prises
Bienheureux de découvrir là cette surprise
Ce cadeau immense fournit par la Nature,
Ulmo, notre plus proche ami, dont je suis sûr

Mon stratagème est terriblement dangereux
L’affreuse rivière noire est pleine de creux
Elle s’élance partout dans d’atroces chemins
Risquant à coup sûr de me briser les deux reins !

La seule autre sortie est encore plus noire,
Dans cette nuit grimper est folie illusoire
Rejoindre le lac, prime source de cette eau
Risquer à corps perdu, ce merveilleux cadeau

Ce choix ne demandes pas plus d’une minute
Rapidement, je grimpes dans la rude chute
Je fléchis, pries, comme jamais auparavant
Je m’échine, ploie, grince de toutes mes dents

Les fissures sont pleines d’insectes visqueux
Petites, variables et montant vers les cieux
Je prends sur moi la douleur, l’infâme souffrance
De cette montée vers mon unique espérance

Je trouves le lac bordée par une caverne
Dehors la lune luit, la montagne n’est plus terne
La neige ici a recouvert tout de beau blanc
Et des pics au loin se dressent comme des grands

D’une longue randonnée, et chasse furtive
Je m’avance vers eux, comme vole la grive
Dévalant des valons, collines et hauts cols
Grimpant éboulis, crevasses en alvéoles

Devant moi se dresse un soir le dernier des Pics
Des Montagnes d’effroi que j’ai toutes gravis !
Derrière se lève l’épopée fantastique
Prophétisant pour moi l’avenir de ma vie.

Chapitre 9: Doriath.

Je franchis l’escarpement de ce pic d’effroi
Quand soudain un océan paraît devant moi
Des vagues immenses de hêtres et de futaies
Au loin, dans la plaine, commence une forêt.

Des roulis de chênaies et de châtaigneraies
L’écume des frênes, des marronniers et des haies
Je fait face alors à cette étrange apparition
Et des larmes de Joie brouillent mon émotion.

Cette vision sur ma peine pose alors une paix
Et le feu de ma colère contraint se soumet
A l’incroyable musique, bourgeons des fleurs
Qui irriguent les branches de cette demeure

Que dire face à cette havre de beauté
Face à cette Lorien à mes yeux dévoilés
Ils ont beau se débattre, ils sont capturés
Par ce charme merveilleux où ils sont cloîtrés

Vallées et petits monts paraissent sous les branches
Des clairières, des prairies, ci et là la tranche.
Une lumière dorée et d’émeraude la protège
Un cercle de Paix la garde, un Sortilège !

Une Magie ancienne, sage et Bienfaitrice
Le Sort d’une Reine, de Valinor jadis
Qui empêche tout être mortel de pénétrer
En la terre que seuls des elfes eurent fouler

Ces bois, ormes, bouleaux et autres décidus
Qui dans ses hectares prolifères touffus
M’abandonnent me laissant soudain coi
Ne refreinant plus les excès de mon émoi
Répondre
#30
Fin de Doriath Very Happy et puis bientôt les quelques derniers chapitres avant le cycle de Luthien où vous retrouverez Daeron, Beren, Luthien et... c'est tout ! Laughing

J’accueilles désormais le grand désir soudain
De pénétrer seul sous l’arcade des sylvains
Comme une fouine, fureter les pas de ces gens
Qui sous les fleurs d’acacias, arrêtent le temps

Où farandolent les danses et les ballets
De tout un peuple qui ne connaît que gaieté
Où chantent les Rossignols, petites mésanges
Happeaux des bardes, ménestrels qui les arrangent !

Pour en faire des chansons, poésies et musiques
Des thèmes fabuleux, sentant le féerique
La Vie éternelle dont jouissent ces beaux lyriques
Ces êtres merveilleux vivant de l’harmonique.

Voilà tout, à vos commentaires ! Wink
Répondre


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