22.05.2004, 21:39
Au destin maudit, tel le Melnibonéen...
Tantôt en Dor-Lómin, sous l'ombre de Melkor
Un bambin naquit de Húrin et de Morwen;
Rêveur mais peu joyeux, on le nomma Túrin
Il fut vite rejoint par une soeur, Urwen
Nommée Lalaith pour son rire beau comme l'or.
Túrin en grandissant se montra coeur généreux
Une fêlure était pourtant en son âme
Rapidement éteint fut l'éclat de la dame
Ah, Lalaith, où sont aujourd'hui tes yeux heureux?
Mais la voix de la guerre vint en ce pays
Brave Thalion partant pour ne rentrer jamais
A Doriath, Morwen envoie son Túrin, mais
Rares sont ceux pouvant passer l'Anneau béni...
Trouvé par le grand Beleg, mené au seigneur
Un roi magnanime le prendra comme fils
Reconnu et apprécié de tous ou presque
Un Nandor arrogant périt par sa malice
Nul ne reverrait cet Adan venu d'ailleurs.
Au milieu des proscrits, Túrin se forge un nom
Maintenant Neithan, ou bien le Dépossédé
Bannis, traîtres, parjures, même meurtriers
Ainsi deviendront ses proches compagnons.
Rampant devant lui, un Petit-Nain nommé Mîm
Tremblant, lui ouvrira les portes de sa demeure;
Andróg cependant n'y trouvera point bonheur
Nuit maudite où, vaincu, il expia son crime
En Bar-en-Danwedh par les Orques envahie
Nul autre que Mîm ne l'avait ainsi trahi.
Dorthonion Taur-nu-Fuin et Túrin enchaîné
Avant que Beleg ne vienne le délivrer
Grimé par l'obscurité, méprise enfiévrée
Nuit tragique où, maudit, il vint l'assassiner.
Ivrin seule, et ses eaux fraîches, calmes et pures
Rendront Turin à nouveau apte à l'aventure.
Guidé à Nargothrond où on l'acceptera
Le grand capitaine Adanedhel, l'Elfe-Homme
A-t-il succombé à ces enivrants arômes?
Une princesse Elfe nommée Finduilas pourra
Retenir le coeur du Secret? Non, et hélas
Un grand Dragon les séparera à jamais.
Nul geste Túrin ne pourra même esquisser
Glaurung tient l'homme tandis que part Finduilas
Au loin s'estompe l'éclat du soleil sur Ivrin.
Nargué par le Dragon, Túrin rentre chez lui
Il n'y trouvera ni soeur ni mère, mais un Roi
En lequel il ira planter son acier froid
Nul n'arrêtera sa fuite en pleine nuit.
Où le mena son errance désespérée?
Rendu en Brethil, il essaya d'oublier.
Nienor, sa soeur, le retrouva dans son exil
Il l'épousa, ignorant l'inceste, l'appelant
Niniel la Jeune fille en pleurs, et cependant
Il vient, Glaurung l'Urulokë, le fourbe, le vil
Et Turambar, le tuant, découvre la vérité
La mort seule, par Gurthang, put le délivrer...
Tantôt en Dor-Lómin, sous l'ombre de Melkor
Un bambin naquit de Húrin et de Morwen;
Rêveur mais peu joyeux, on le nomma Túrin
Il fut vite rejoint par une soeur, Urwen
Nommée Lalaith pour son rire beau comme l'or.
Túrin en grandissant se montra coeur généreux
Une fêlure était pourtant en son âme
Rapidement éteint fut l'éclat de la dame
Ah, Lalaith, où sont aujourd'hui tes yeux heureux?
Mais la voix de la guerre vint en ce pays
Brave Thalion partant pour ne rentrer jamais
A Doriath, Morwen envoie son Túrin, mais
Rares sont ceux pouvant passer l'Anneau béni...
Trouvé par le grand Beleg, mené au seigneur
Un roi magnanime le prendra comme fils
Reconnu et apprécié de tous ou presque
Un Nandor arrogant périt par sa malice
Nul ne reverrait cet Adan venu d'ailleurs.
Au milieu des proscrits, Túrin se forge un nom
Maintenant Neithan, ou bien le Dépossédé
Bannis, traîtres, parjures, même meurtriers
Ainsi deviendront ses proches compagnons.
Rampant devant lui, un Petit-Nain nommé Mîm
Tremblant, lui ouvrira les portes de sa demeure;
Andróg cependant n'y trouvera point bonheur
Nuit maudite où, vaincu, il expia son crime
En Bar-en-Danwedh par les Orques envahie
Nul autre que Mîm ne l'avait ainsi trahi.
Dorthonion Taur-nu-Fuin et Túrin enchaîné
Avant que Beleg ne vienne le délivrer
Grimé par l'obscurité, méprise enfiévrée
Nuit tragique où, maudit, il vint l'assassiner.
Ivrin seule, et ses eaux fraîches, calmes et pures
Rendront Turin à nouveau apte à l'aventure.
Guidé à Nargothrond où on l'acceptera
Le grand capitaine Adanedhel, l'Elfe-Homme
A-t-il succombé à ces enivrants arômes?
Une princesse Elfe nommée Finduilas pourra
Retenir le coeur du Secret? Non, et hélas
Un grand Dragon les séparera à jamais.
Nul geste Túrin ne pourra même esquisser
Glaurung tient l'homme tandis que part Finduilas
Au loin s'estompe l'éclat du soleil sur Ivrin.
Nargué par le Dragon, Túrin rentre chez lui
Il n'y trouvera ni soeur ni mère, mais un Roi
En lequel il ira planter son acier froid
Nul n'arrêtera sa fuite en pleine nuit.
Où le mena son errance désespérée?
Rendu en Brethil, il essaya d'oublier.
Nienor, sa soeur, le retrouva dans son exil
Il l'épousa, ignorant l'inceste, l'appelant
Niniel la Jeune fille en pleurs, et cependant
Il vient, Glaurung l'Urulokë, le fourbe, le vil
Et Turambar, le tuant, découvre la vérité
La mort seule, par Gurthang, put le délivrer...
The gods forgot they made me, so I forget them too
I listen to the shadows, I play among their graves
I listen to the shadows, I play among their graves