22.09.2023, 09:34
J'aurai bientôt l'occasion d'en parler un peu plus en détail, mais je souhaite d'ores et déjà vous proposer une nouvelle traduction pour la première version de Namárië. Plus exactement, je devrais parler de la première version de la Complainte de Galadriel, vu que le mot Namárië est précisément absent de ladite version, laquelle a été publiée par Christopher Tolkien dans The Treason of Isengard, p. 284-285 :
Je le traduirais volontiers ainsi, en restant le plus littéral possible afin que les correspondances de vocabulaires soient décelables :
Si j'ai le temps, je vous proposerai volontiers une version plus aboutie sur le plan littéraire.
Je ne vais pas poster l'ensemble des raisons qui m'ont fait opter pour cette traduction ici, mais si vous avez des questions spécifiques ou des doutes sur ma proposition, n'hésitez pas à m'indiquer les points qui vous intéressent particulièrement. Certains sont en effet plus complexes que d'autres, dans la mesure où certains vers ont été entièrement revus par Tolkien et où la grammaire du quenya a pas mal évolué entre ce premier jet et la version finale du poème. D'ailleurs, il est probable que ce poème ait précipité certains des changements en question, directement ou indirectement : ce sera précisément ce sur quoi je me pencherai le 7 octobre.
E.
J.R.R. Tolkien a écrit :Ai laurie lantar lassi súrinen
inyalemíne rámar aldaron
inyali ettulielle turme márien
anduniesse la míruvórion
Varda telúmen falmar kírien
laurealassion ómar mailinon.
Elentári Vardan Oiolossëan
Tintallen máli rámar ortelúmenen
arkandavá-le qantamalle túlier
e falmalillon morne sindanórie
no mírinoite kallasilya Valimar.
Je le traduirais volontiers ainsi, en restant le plus littéral possible afin que les correspondances de vocabulaires soient décelables :
Citation :Ah dorées tombent (les)-feuilles de-par-(le)-vent
(les)-feuilles des-arbres semblables-à-des-temps-passés
(durant) des-temps-passés de-précieuses-boissons j'ai-demeuré
dans-l'Ouest [;] vous-êtes-sortis au-delà-de (la)-demeure
(les)-vagues du-dôme de-Varda j'ai fendues
(les)-voix des-feuilles-dorées (sont) comme-(un)-beau-chant.
(les)-ailes des-mains de-la-Reine-des-étoiles [,] Varda
l'Illuminatrice de-l'Oiolossë sont-venues par-(le)-haut-dôme [;]
vous-oserez une-route-pleine
en-effet depuis-(les)-vagues sombres (vers) un-pays-gris
sous Valimar brillant-d’or-et-d’argent (comme)-un-joyau.
Si j'ai le temps, je vous proposerai volontiers une version plus aboutie sur le plan littéraire.
Je ne vais pas poster l'ensemble des raisons qui m'ont fait opter pour cette traduction ici, mais si vous avez des questions spécifiques ou des doutes sur ma proposition, n'hésitez pas à m'indiquer les points qui vous intéressent particulièrement. Certains sont en effet plus complexes que d'autres, dans la mesure où certains vers ont été entièrement revus par Tolkien et où la grammaire du quenya a pas mal évolué entre ce premier jet et la version finale du poème. D'ailleurs, il est probable que ce poème ait précipité certains des changements en question, directement ou indirectement : ce sera précisément ce sur quoi je me pencherai le 7 octobre.
E.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland