Salut la compagnie !
Stapper, pour vous servir.
Ce nom? C'est tout simplement Strider (Grand-Pas) dans la traduction néerlandaise du Seigneur des Anneaux, intitulée bien sûr "De Heer der Ringen", euh, "In de ban van de Ring" (="sous l'emprise de l'Anneau"). Ma façon de célébrer la récente lecture de l'Oeuvre dans cette langue où je m'efforce de me perfectionner depuis plusieurs années et qui m'est chère, moi qui appartient au peuple ancien et oublié des Flamands de France, dont les derniers fils gardent les frontières du charmant Westhoek contre les ténèbres du Nordor, terre désolée où s'élèvent de noirs terrils de poussière stérile, et d'où surgissent en hordes des Yrch'tis menant des incursions jusque sous les tours de Bergues où leur détestable idiome n'avait jamais été proféré avant le tournage d'un certain film maudit. ...Mais je m'égare!
Amoureux de la Terre du Milieu depuis ma première lecture (celle-ci en VF, ma langue maternelle) du Seigneur des Anneaux à l'âge de 15 ans en... 1997 ( ) , suivie plus tard du Silmarillion, des Contes et Légendes inachevés, des mêmes en VO, et beaucoup plus récemment des Lais du Beleriand, je suis aussi lurker occasionnel mais de longue date de Tolkiendil ainsi que de JRRVF.
J'avais lu sur ce dernier site, dès sa publication, le réquisitoire implacable d'un certain Isengar qui m'avait bien plu à l'époque, fort courroucé que j'étais après le 3e volet de la trilogie de Jackson, écoeuré par les pitreries de Super Legolas, le crossover avec SOS Fantômes, et l'absence de nettoyage de la Comté. Je dois dire qu'avec presque deux décennies de recul et surtout, le constat de l'état général absolument lamentable de la production cinématographique et télévisuelle, j'ai considérablement relativisé, et suis reconnaissant qu'une tentative d'adaptation ait vu le jour avant la plongée au fond de l'abîme où se trouve Hollywood depuis environ 2015. Il s'y trouvait tout de même de véritables moments de grâce, qui ne rendaient que plus frustrantes les fautes de goût, mécompréhensions de l'oeuvre, et concessions au cahier des charges du blockbuster de début des 2000s... Toujours est-il que les films avaient le mérite d'être excellents en tant que films ; quant à l'expérience comme adaptation, si les trahisons m'avaient tiré de violents grincements de dents, j'avais aussi eu ma part de sourires béats. (Je passe sur la trilogie du Hobbit qui m'est quant à elle imbuvable).
Ceci pour dire que j'attendais du même auteur un maëlstrom de furie vengeresse pour pourfendre le sinistre barnum d'Amazon prétendant s'inspirer des écrits de Tolkien, et qui n'a contrairement à tout ce qu'a pu réaliser PJ même pas pour excuse d'être divertissant à regarder, mais je constate que cela ne vient pas. Je suis las d'attendre, et c'est en partie pour dire moi-même ce que j'espérais que d'autres disent que je m'inscris (Tolkiendil ou JRRVF, je l'ai joué à pile ou face. ^^ Non, j'ai trouvé qu'ici c'était plus joli). Mais si c'est le déclencheur de ma venue, ce ne sera pas mon idée fixe, et je me réjouis d'avance de converser avec votre estimable compagnie de notre passion commune. J'aurai par exemple deux-trois mots à dire de la dernière traduction française du Seigneur des Anneaux, dont j'aime le style mais déteste la nomenclature - quant à celle du Silmarillion, je dois encore la lire et j'espère qu'elle me réconciliera beaucoup avec monsieur Lauzon, s'il a bien voulu éviter de placer des "côtes" froidement géologiques un peu partout.
Bref! C'est ainsi qu'après avoir si souvent épié derrière les carreaux, je franchis le seuil de Tolkiendil aujourd'hui, arborant un fringant avatar de rôdeur robinhoodesque rendant hommage au charme désuet des illustrations des frères Hildebrandt, qui ne furent pas ma porte d'entrée dans le monde de Tolkien et que je découvris bien après celles de Lee et Howe, mais qui me font bien poiler.
Si l'on me permet de glisser ce lien extérieur mais totalement inoffensif (vocaroo), je conclus cette entrée avec mon interprétation du Poème de l'Anneau, in het Nederlands.
Stapper, pour vous servir.
Ce nom? C'est tout simplement Strider (Grand-Pas) dans la traduction néerlandaise du Seigneur des Anneaux, intitulée bien sûr "De Heer der Ringen", euh, "In de ban van de Ring" (="sous l'emprise de l'Anneau"). Ma façon de célébrer la récente lecture de l'Oeuvre dans cette langue où je m'efforce de me perfectionner depuis plusieurs années et qui m'est chère, moi qui appartient au peuple ancien et oublié des Flamands de France, dont les derniers fils gardent les frontières du charmant Westhoek contre les ténèbres du Nordor, terre désolée où s'élèvent de noirs terrils de poussière stérile, et d'où surgissent en hordes des Yrch'tis menant des incursions jusque sous les tours de Bergues où leur détestable idiome n'avait jamais été proféré avant le tournage d'un certain film maudit. ...Mais je m'égare!
Amoureux de la Terre du Milieu depuis ma première lecture (celle-ci en VF, ma langue maternelle) du Seigneur des Anneaux à l'âge de 15 ans en... 1997 ( ) , suivie plus tard du Silmarillion, des Contes et Légendes inachevés, des mêmes en VO, et beaucoup plus récemment des Lais du Beleriand, je suis aussi lurker occasionnel mais de longue date de Tolkiendil ainsi que de JRRVF.
J'avais lu sur ce dernier site, dès sa publication, le réquisitoire implacable d'un certain Isengar qui m'avait bien plu à l'époque, fort courroucé que j'étais après le 3e volet de la trilogie de Jackson, écoeuré par les pitreries de Super Legolas, le crossover avec SOS Fantômes, et l'absence de nettoyage de la Comté. Je dois dire qu'avec presque deux décennies de recul et surtout, le constat de l'état général absolument lamentable de la production cinématographique et télévisuelle, j'ai considérablement relativisé, et suis reconnaissant qu'une tentative d'adaptation ait vu le jour avant la plongée au fond de l'abîme où se trouve Hollywood depuis environ 2015. Il s'y trouvait tout de même de véritables moments de grâce, qui ne rendaient que plus frustrantes les fautes de goût, mécompréhensions de l'oeuvre, et concessions au cahier des charges du blockbuster de début des 2000s... Toujours est-il que les films avaient le mérite d'être excellents en tant que films ; quant à l'expérience comme adaptation, si les trahisons m'avaient tiré de violents grincements de dents, j'avais aussi eu ma part de sourires béats. (Je passe sur la trilogie du Hobbit qui m'est quant à elle imbuvable).
Ceci pour dire que j'attendais du même auteur un maëlstrom de furie vengeresse pour pourfendre le sinistre barnum d'Amazon prétendant s'inspirer des écrits de Tolkien, et qui n'a contrairement à tout ce qu'a pu réaliser PJ même pas pour excuse d'être divertissant à regarder, mais je constate que cela ne vient pas. Je suis las d'attendre, et c'est en partie pour dire moi-même ce que j'espérais que d'autres disent que je m'inscris (Tolkiendil ou JRRVF, je l'ai joué à pile ou face. ^^ Non, j'ai trouvé qu'ici c'était plus joli). Mais si c'est le déclencheur de ma venue, ce ne sera pas mon idée fixe, et je me réjouis d'avance de converser avec votre estimable compagnie de notre passion commune. J'aurai par exemple deux-trois mots à dire de la dernière traduction française du Seigneur des Anneaux, dont j'aime le style mais déteste la nomenclature - quant à celle du Silmarillion, je dois encore la lire et j'espère qu'elle me réconciliera beaucoup avec monsieur Lauzon, s'il a bien voulu éviter de placer des "côtes" froidement géologiques un peu partout.
Bref! C'est ainsi qu'après avoir si souvent épié derrière les carreaux, je franchis le seuil de Tolkiendil aujourd'hui, arborant un fringant avatar de rôdeur robinhoodesque rendant hommage au charme désuet des illustrations des frères Hildebrandt, qui ne furent pas ma porte d'entrée dans le monde de Tolkien et que je découvris bien après celles de Lee et Howe, mais qui me font bien poiler.
Si l'on me permet de glisser ce lien extérieur mais totalement inoffensif (vocaroo), je conclus cette entrée avec mon interprétation du Poème de l'Anneau, in het Nederlands.