20.03.2009, 09:06
Je rejoins Didier (l'insomniaque) sur l'idée que le mode est effectivement intéressant à étudier dans sa démarche mais parfois trop complexe et un peu paradoxal.
L'auteur choisit de mêler plusieurs tehtar que l'on retrouve dans différents modes de Tolkien mais qui n'apparaissent jamais tous ensemble.
Par exemple, l'auteur propose de faire usage de l'accent grave, mais que si ce dernier n'est pas disponible, on peut également employer l'accent circonflexe. Ce qui peut poser problème dans la mesure où Tolkien pouvait employer le tehta à trois points du A ou l'accent circonflexe pour représenter de manière interchangeable cette voyelle (cf. par exemple le poème Namárië).
Certaines propositions de l'auteur sont également un peu discutable. Ainsi, ce dernier propose de "changer de mode" en cours d'écriture lorsqu'un mot étranger vient s'insérer dans le texte (Il est alors possible de « changer de mode » pour le mot qui pose problème, et de passer à un mode de la langue correspondante. , p. 8 ).
L'auteur multiplie les exceptions et les cas particuliers, ce qui rend son mode plus complexe, au-delà de ce que Tolkien lui-même proposa pour l'anglais (par exemple, dans la Lettre du Roi en version anglaise, rappelons que Tolkien écrivit les deux -s- de Samwise de la même manière, quand bien même le premier est un son /s/ et le second un son /z/).
Une telle démarche est par nature assez subjective, et les remarques que l'on peut faire ne doivent pas occulter la difficulté d'une telle entreprise. Ce mode est donc intéressant mais clairement perfectible, avec des mécanismes d'écriture parfois inutilement complexes.
L'auteur choisit de mêler plusieurs tehtar que l'on retrouve dans différents modes de Tolkien mais qui n'apparaissent jamais tous ensemble.
Par exemple, l'auteur propose de faire usage de l'accent grave, mais que si ce dernier n'est pas disponible, on peut également employer l'accent circonflexe. Ce qui peut poser problème dans la mesure où Tolkien pouvait employer le tehta à trois points du A ou l'accent circonflexe pour représenter de manière interchangeable cette voyelle (cf. par exemple le poème Namárië).
Certaines propositions de l'auteur sont également un peu discutable. Ainsi, ce dernier propose de "changer de mode" en cours d'écriture lorsqu'un mot étranger vient s'insérer dans le texte (Il est alors possible de « changer de mode » pour le mot qui pose problème, et de passer à un mode de la langue correspondante. , p. 8 ).
L'auteur multiplie les exceptions et les cas particuliers, ce qui rend son mode plus complexe, au-delà de ce que Tolkien lui-même proposa pour l'anglais (par exemple, dans la Lettre du Roi en version anglaise, rappelons que Tolkien écrivit les deux -s- de Samwise de la même manière, quand bien même le premier est un son /s/ et le second un son /z/).
Une telle démarche est par nature assez subjective, et les remarques que l'on peut faire ne doivent pas occulter la difficulté d'une telle entreprise. Ce mode est donc intéressant mais clairement perfectible, avec des mécanismes d'écriture parfois inutilement complexes.