01.12.2009, 07:58
Je me permets une petite traduction rapide des commentaires de Jason Fisher (qui a découvert à cette occasion le forum de Tolkiendil, salut Jason
):

Citation :Ce numéro est divisé en deux sections. Celle la plus ancienne chronologiquement est « Pre-Fëanorian Alphabets, Part 2 », qui présente le reste des systèmes d’écriture inventés aux alentours de 1924 à 1929, dans la première partie fut publiée dans le Parma Eldalamberon 16. Ces systèmes d’écriture comprennent une paire de versions de Qenyatic conçues pour écrire l’anglais, et quelques variations très similaires du Qenyatic, nommées Angloquenya ou Andyoquenya.
Comme dans les précédentes éditions des autres systèmes d’écriture tolkieniens, « Pre-Fëanorian Alphabets, Part 2 » possède des tables de valeur des lettres, ainsi que des exemples de poèmes, de prières et des fragments d’histoire dans les différents alphabets. Ces passages des textes écrits dans les systèmes d’écriture inventés sont reproduits à partir des copies des manuscrits de Tolkien. Les exemples ont été transcrits par l’éditeur, Arden R. Smith, qui fournit ses habituels commentaires méticuleux sur les documents et une analyse détaillée de l’intention phonétique des différentes lettres et symboles employés par Tolkien dans ses documents.
L’autre section de ce numéro est la « Tengwesta Qenderinwa » ou ‘Grammaire quendienne ». Souvenez-vous que dans l’introduction de Christopher Tolkien aux « Étymologies », il déclara que Tolkien « écrivit beaucuop sur la théorie de la sundokarme ou ‘structure de base’ », et qu’elle « fut souvent élaborée et altérée » (Lost Road, p. 343). Cette théorie est la partie centrale de la « Tengwesta Qenderinwa », qui fournit également une description des sons du quendien primitif ainsi que des motifs tels que les combinaisons de sons produites dans la dérivation de mots primitifs ou de radicaux par préfixation, infixation ou suffixation.
Le quendien primitif est conçu comme une langue qui ne fut jamais consignée par écrit, et dont le savoir ne pouvait qu’être « deviné ou découvert » par comparaison avec les diverses langues elfiques plus tardives qui furent couchées par écrit. Il y a donc une étude introductive à toutes ces langues, nommée « Lambion Ontale » ou « Origine des Langues » et il y a un « Arbre de l’Origine des Langues » dessiné par Tolkien et reproduit à partir des manuscrits.
Tolkien travailla à la « Tengwesta Qenderinwa » à la fin des années 30, puis par la suite au début des années 50. Le texte subit des révisions, plusieurs mineures et quelques unes majeures, à la fois dans les détails internes de la conception mais aussi dans la manière que Tolkien choisit pour diffuser ses idées. Toute l’histoire textuelle est présentée dans ce numéro et les éditeurs, Christopher Gilson et Patrick H. Wynne, ont noté les relations entre les données linguistiques de la « Tengwesta Qenderinwa » et celles des « Étymologies », ainsi que les connexions historiques avec les textes contemporains de la « Quenta Silmarillion » et des « Annales ».