Le problème d'une écriture (partiellement ou complètement) phonémique ou phonétique, évidemment (et cela vaut aussi pour l'anglais), c'est qu'il est pratiquement impossible de tenir compte des variantes régionales. Le "mode" de Simon Rousseau distingue par exemple "brin" de "brun" (p. 10) alors que cette distinction in/un tend à avoir disparu en parisien, mais pas dans le Sud-Ouest, par exemple. Inversement, il distingue aussi "paume" et "pomme" (p. 7), alors que cette distinction fermée/ouverte s'entend bien à Paris mais pas partout dans le Sud-Ouest, toujours par exemple. La distinction entre consonnes doubles et géminées (i.e. prononcées ou non, p. 16) dépend aussi beaucoup des régions... Le mode de Simon Rousseau marque de manière notable les e muets ou caducs, mais en revanche, je trouve étrange de ne pas distinguer le eu de "oeuf" de celui de "noeud" (p. 6 = un seul "eu")... (surtout à côté de distinction très fines comme un/in, c'est un peu paradoxal!).
En résumé, toute tentative mode de ce type est par nécessité propre à un certain type de locuteur. En l'occurrence, dans ce cas particulier, je trouve le système proposé plutôt complexe et pas totalement satisfaisant. Mais ça reste ludique
Didier
Un petit truc pour se donner mal à la tête... Voir notamment à la fin, le même texte transcrit phonétiquement selon plusieurs variantes...
EDIT: Pour se faire encore plus mal à la tête (voilà doit à quoi doit d'ailleurs peu ou prou ressembler une transcription en tengwar, glups)...
En résumé, toute tentative mode de ce type est par nécessité propre à un certain type de locuteur. En l'occurrence, dans ce cas particulier, je trouve le système proposé plutôt complexe et pas totalement satisfaisant. Mais ça reste ludique
Didier
Un petit truc pour se donner mal à la tête... Voir notamment à la fin, le même texte transcrit phonétiquement selon plusieurs variantes...
EDIT: Pour se faire encore plus mal à la tête (voilà doit à quoi doit d'ailleurs peu ou prou ressembler une transcription en tengwar, glups)...