01.03.2003, 02:09
Commentaires en vrac :
A mon sens, l'Ainulindale est l'une des idées les plus géniales de Tolkien. Elendil, tu parlais de religion. L'Ainulindale peut être percu par le lecteur comme un chant 'à caractère religieux', suivant ses repères culturels.
Pour me faire une image de ce passage, j'ai simplement fermé les yeux. Je me suis retrouvé au coeur d'une gigantesque cathédrale. Mon regard s'est instantanément porté vers l'endroit où convergent les voix des choristes : là-haut, vers la flèche. Minable lecteur-auditeur, je comtemple nez en l'air un infini empli d'ondes, ma tête tourne, je crois distinguer le visage d'Iluvatar, mais l'instant d'après, c'est la vision d'Ea qui s'offre à moi. Retour sur Terre. Voici les clés - pour satisfaire ton imaginaire 'rationnel', Fëa
L'extérieur (en noir) représente le Vide Intemporel. Les chants des Ainur (les multiples traits bleus) convergent et cherchent à donner corps à Arda (le centre lumineux et informe). En retour, la vision d'Arda (la teinte plus claire) rayonne parmi eux : les Ainur composent, mais Iluvatar unit (structure circulaire, représentation du Tout). Les 'ondes' les plus bleues et les plus nettes figurent les Valar, tandis que Melkor (incursion noire brisée) brise l'harmonie de la scène. Pas d'autres symboliques consciemment intégrées.
Elendur, merci pour la traduction des tengwar je n'aurais pas su les retrouver de visu, j'ai fais ca avec TengScribe il y a quelque temps déjà(lol). Ces grigris sont là pour rappeler qu'Arda naît de composantes uniquement verbales, et que tenter d'en faire un dessin est totalement absurde... A défaut d'avoir les paroles originales (originelles) du chant, lisez tout haut les noms des Valar, laissez vous porter par le doux accent quenyan, il n'y a pas de début, pas de fin, Arda tourne...
Ce truc est mon premier dessin à l'acrylique ; Alf, tes conseils ont été fort profitables ! Et merci Nenya, voilà une adaptation qui contente fort l'ego du gribouilleur
" Eä ! "
A mon sens, l'Ainulindale est l'une des idées les plus géniales de Tolkien. Elendil, tu parlais de religion. L'Ainulindale peut être percu par le lecteur comme un chant 'à caractère religieux', suivant ses repères culturels.
Pour me faire une image de ce passage, j'ai simplement fermé les yeux. Je me suis retrouvé au coeur d'une gigantesque cathédrale. Mon regard s'est instantanément porté vers l'endroit où convergent les voix des choristes : là-haut, vers la flèche. Minable lecteur-auditeur, je comtemple nez en l'air un infini empli d'ondes, ma tête tourne, je crois distinguer le visage d'Iluvatar, mais l'instant d'après, c'est la vision d'Ea qui s'offre à moi. Retour sur Terre. Voici les clés - pour satisfaire ton imaginaire 'rationnel', Fëa
L'extérieur (en noir) représente le Vide Intemporel. Les chants des Ainur (les multiples traits bleus) convergent et cherchent à donner corps à Arda (le centre lumineux et informe). En retour, la vision d'Arda (la teinte plus claire) rayonne parmi eux : les Ainur composent, mais Iluvatar unit (structure circulaire, représentation du Tout). Les 'ondes' les plus bleues et les plus nettes figurent les Valar, tandis que Melkor (incursion noire brisée) brise l'harmonie de la scène. Pas d'autres symboliques consciemment intégrées.
Elendur, merci pour la traduction des tengwar je n'aurais pas su les retrouver de visu, j'ai fais ca avec TengScribe il y a quelque temps déjà(lol). Ces grigris sont là pour rappeler qu'Arda naît de composantes uniquement verbales, et que tenter d'en faire un dessin est totalement absurde... A défaut d'avoir les paroles originales (originelles) du chant, lisez tout haut les noms des Valar, laissez vous porter par le doux accent quenyan, il n'y a pas de début, pas de fin, Arda tourne...
Ce truc est mon premier dessin à l'acrylique ; Alf, tes conseils ont été fort profitables ! Et merci Nenya, voilà une adaptation qui contente fort l'ego du gribouilleur
" Eä ! "