14.03.2005, 17:24
Navrée de vous contredire :
Vous remarquerez un passage qui assimile Grishnakh à un gobelin alors qu'il s'agit d'un Uruk du Mordor ( https://www.tolkiendil.com/encyclo/g/grishnakh.php ), il apparaît donc comme une évidence que gobelin et orque sont synonymes pour ma part.
Quant aux Uruk-hai, ils n'ont jamais été créé par Saroumane, mais par Sauron, c'est une des erreurs diffusées par les livres issus des films.
Le Seigneur des Anneaux a écrit :Livre I - Chapitre 1
Ce feu d'artifice était de Gandalf: il ne l'avait pas seulement apporté, mais combiné et fabriqué, et ce fut lui qui tira les effets spéciaux, les pièces montées, les vols de fusées. Mais il y eut aussi une généreuse distribution de pétards, de serpenteaux, de soleils, de torches, de chandelles de nains, de fontaines d'Elfes, d'aboyeurs, de gobelins et de coups de tonnerre. Tout cela était superbe. L'art de Gandalf se perfectionnait avec l'âge:
Livre I - Chapitre 6
- Je ne sais pas de quelles histoires tu veux parler, répondit Merry. Si tu veux dire les vieux contes à faire peur que les nourrices du Gros lui racontaient, sur des gobelins, des loups et des choses de ce genre, je répondrai que non. En tout cas, je n'y crois pas. Mais la Forêt est véritablement bizarre.
Livre I - Chapitre 11
«Voilà donc où se cache ce type du Sud! Se dit-il. Il ressemble assez à un gobelin»
Livre II - Chapitre 6
- II n'y a d'autre son que celui du vent, dit-il. II n'est pas de gobelins dans les environs, ou mes oreilles sont de bois. Espérons que les orques se contenteront de nous avoir chassés de la Moria. Peut-être était ce là leur seul but et n'avaient-ils rien d'autre à faire avec nous avec l'Anneau. Bien que les orques poursuivent souvent leurs ennemis pendant bien des lieues dans la plaine quand ils ont à venger un capitaine tombé.
Livre II - Chapitre 9
- Je ne peux pas sentir le brouillard, dit Sam, mais celui ci semble heureux. Peut-être pourrons-nous ainsi partir sans être vus de ces maudits gobelins.
Livre III - Chapitre 1
Il y avait quatre soldats gobelins de plus grande stature, basanés, aux yeux obliques, avec des jambes épaisses et de grandes mains. Ils étaient armés de' courtes épées à large lame et non des cimeterres courbes habituels aux Orques, et ils avaient des arcs d'if, semblables en longueur et en forme à ceux des Hommes. Ils portaient sur leurs boucliers un étrange emblème: une petite main blanche au centre d'une surface noire, sur le devant de leurs casques de fer était montée une rune de S, faite de quelque métal blanc.
Livre III - Chapitre 2
Au déclin de l'après-midi, ils (mirent par atteindre les avancées de la forêt, et, dans une clairière découverte parmi les premiers arbres, ils trouvèrent l'emplacement de la grande incinération: les cendres étaient encore chaudes et fumantes. Il y avait à côté un grand amas de casques et de cottes de mailles, de boucliers fendus, d'épées, d'arcs, de javelots et autres attirails de guerre brisés. Au centre, une grande tête de gobelin était fichée à l'extrémité d'un pieu, sur le casque fracassé, se voyait encore l'écusson blanc. Plus loin, près de la rivière, à l'endroit où elle sortait de l'orée de la forêt, il y avait un tertre. Il était récent: la terre nue était recouverte de mottes de gazon fraîchement découpées, autour, on avait planté quinze lances.
Livre III - Chapitre 3
Lentement, la mémoire se reconstruisit dans sa tête douloureuse, et elle finit par se distinguer des ombres du rêve. Bien sûr: Merry et lui s'étaient enfuis dans la forêt. Que leur était-il arrivé? Pourquoi avaientils ainsi détalé sans s'occuper du vieux Grands-Pas? Ils avaient couru loin en criant il ne pouvait se rappeler ni la distance ni le temps, et puis, ils étaient tombés tout à coup sur un groupe d'Orques: ceux-ci étaient debout, occupés à écouter, et ils semblèrent ne voir Merry et Pippin qu'au moment où ces derniers furent presque dans leurs bras. Ils poussèrent alors des hurlements, et des douzaines d'autres gobelins avaient jailli des arbres. Merry et lui avaient tiré l'épée, mais les Orques ne désiraient pas se battre et ils essayèrent seulement de s'emparer d'eux, même après que Merry eut tranché plusieurs bras et mains. Ce bon vieux Merry!
[...]
Ces paroles furent accueillies par de bruyantes vociférations en langage orque, accompagnées du choc sonore d'armes tirées du fourreau. Pippin se retourna avec précaution dans l'espoir de voir ce qui allait se passer. Ses gardiens étaient partis se joindre à la bagarre. Dans le demi-jour, il vit un grand Orque noir, sans doute Ouglouk, qui se tenait face à Grishnakh, une créature de courte taille et de forte carrure, aux jambes torses et aux longs bras qui tombaient presque jusqu'à terre. Autour d'eux se serraient de nombreux gobelins plus petits. Pippin supposa que c'étaient ceux du Nord. Ils avaient tiré leurs poignards, et leurs épées, mais ils hésitaient à attaquer Ouglouk.
[...]
Les Hobbits sentirent une crispation dans les doigts de Grishnakh. «Oh ho! siffla doucement le gobelin. C'est cela qu'il veut dire, hé? Oh ho! Très, très dangereux, mes petits»
Livre III - Chapitre 7
«Mais ces créatures de l'Isengard, ces demi Orques et Hommes gobelins fabriqués par l'art immonde de Saroumane, elles ne fléchiront pas devant le soleil, dit Gamelin. Non plus que les montagnards sauvages. N'entendez-vous pas leurs voix? »
Livre III - Chapitre 9
Et il y avait aussi des bataillons d'Hommes. Nombre d'entre eux portaient des torches, et à leur flamboiement je pouvais voir les visages. La plupart étaient des hommes ordinaires, assez grands, bruns et rébarbatifs, mais ils n'avaient pas l'air particulièrement mauvais. Il en était toutefois d'autres horribles: de la taille d'hommes, mais avec une figure de gobelin, jaunâtre, au regard louche et méchant. Ils me rappelèrent aussitôt cet homme du Sud à Bree, vous savez, mais il n'était pas aussi manifestement du genre orque que l'étaient tous ceux là»
Vous remarquerez un passage qui assimile Grishnakh à un gobelin alors qu'il s'agit d'un Uruk du Mordor ( https://www.tolkiendil.com/encyclo/g/grishnakh.php ), il apparaît donc comme une évidence que gobelin et orque sont synonymes pour ma part.
Quant aux Uruk-hai, ils n'ont jamais été créé par Saroumane, mais par Sauron, c'est une des erreurs diffusées par les livres issus des films.
"L'urgent est fait, l'impossible est en cours, pour les miracles prévoir un délai."