28.09.2024, 21:54
Nouvelle remarque, cette fois d'ordre grammatical : l'apparente présence de deux pronoms personnels suffixes différents pour la troisième personne du pluriel en quenya (-ltë et -ntë), y compris dans les textes très tardifs, a longtemps fait penser que Tolkien avait hésité entre les deux. Nous avons maintenant la preuve absolue que c'est faux : Tolkien a tout simplement imaginé qu'en elfique primitif existaient deux modes de formation des pronoms pluriels, et qu'à la troisième personne, les deux ont continué à coexister jusqu'en quenya (voir notamment p. 125).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland