09.02.2021, 16:59
Alors là on est dans un choix complexe !
J'ai finalement voté pour le Livre IV, prévoyant qu'il sera sous-côté. Il y a pourtant plusieurs arguments pour défendre cette partie à laquelle il manque les morceaux qui plaisent chez les autres. C'est vrai qu'on n'a pas de grandes batailles, pas de forêt elfique mirifique, pas de rythme effréné. C'est justement cette lenteur qui donne son poids à cette partie. La guerre devient quelque chose de concret à travers les yeux des Hobbits quand on abandonne un moment le style épique (Sam qui regarde un Haradrim mort). Les Elfes laissent place à la sagesse de Faramir, conscient de la fadeur de son royaume, mais aussi de son passé glorieux. Les beautés de la nature auxquelles on a été habitués sont substituées par des chaînes de montagnes désertique, des marais avec leurs morts, la plaine corrompue de Minas Ithil. On voit tout ce que risque la Terre du Milieu si Sauron gagne la guerre. Les beautés fragiles de l'Ithilien nous émeuvent par leur simplicité mais aussi par le danger qui les menace manière immédiate.
C'est aussi le chapitre de moments de réflexion intenses, sur le sens des armes et le rapport juste aux étrangers et au passé avec Faramir (ce personnage... on pourrait parler pendant des pages de son rapport à l'Anneau). Ou bien l'expérience des héros d'histoire dans les escaliers de Cirith Ungol.
La peur règne habilement, avec les marais, l'armée du Roi Sorcier en marche, l'Antre d'Arachné. Combien émouvante, la traversée de ce tunnel par les deux Hobbits qui se tiennent la main, armés d'une fiole de lumière ! Et le désespoir de Sam à la léthargie de Frodo !
J'aurais pu aussi parler du Lire VI, qui m'arrache des larmes, avec la traversée finale du Mordor, l'euchatastrophe joyeuse de la destruction de l'Anneau suivie de fêtes et de chants, de retrouvailles et de départs. Bref, je suis sensible à ces instants de "pause" qui nous permettent de faire redescendre la pression après l'intensité épique formidable des livres III et V !
J'ai finalement voté pour le Livre IV, prévoyant qu'il sera sous-côté. Il y a pourtant plusieurs arguments pour défendre cette partie à laquelle il manque les morceaux qui plaisent chez les autres. C'est vrai qu'on n'a pas de grandes batailles, pas de forêt elfique mirifique, pas de rythme effréné. C'est justement cette lenteur qui donne son poids à cette partie. La guerre devient quelque chose de concret à travers les yeux des Hobbits quand on abandonne un moment le style épique (Sam qui regarde un Haradrim mort). Les Elfes laissent place à la sagesse de Faramir, conscient de la fadeur de son royaume, mais aussi de son passé glorieux. Les beautés de la nature auxquelles on a été habitués sont substituées par des chaînes de montagnes désertique, des marais avec leurs morts, la plaine corrompue de Minas Ithil. On voit tout ce que risque la Terre du Milieu si Sauron gagne la guerre. Les beautés fragiles de l'Ithilien nous émeuvent par leur simplicité mais aussi par le danger qui les menace manière immédiate.
C'est aussi le chapitre de moments de réflexion intenses, sur le sens des armes et le rapport juste aux étrangers et au passé avec Faramir (ce personnage... on pourrait parler pendant des pages de son rapport à l'Anneau). Ou bien l'expérience des héros d'histoire dans les escaliers de Cirith Ungol.
La peur règne habilement, avec les marais, l'armée du Roi Sorcier en marche, l'Antre d'Arachné. Combien émouvante, la traversée de ce tunnel par les deux Hobbits qui se tiennent la main, armés d'une fiole de lumière ! Et le désespoir de Sam à la léthargie de Frodo !
J'aurais pu aussi parler du Lire VI, qui m'arrache des larmes, avec la traversée finale du Mordor, l'euchatastrophe joyeuse de la destruction de l'Anneau suivie de fêtes et de chants, de retrouvailles et de départs. Bref, je suis sensible à ces instants de "pause" qui nous permettent de faire redescendre la pression après l'intensité épique formidable des livres III et V !