09.02.2021, 16:51
Je réponds à ce sondage en donnant ma préférence à l'époque (reculée !) de ma première lecture. C'est le chapitre 4 du livre V qui m'avait le plus marqué à l'époque, surtout sa splendide conclusion, que je ne peux relire sans émotion aujourd'hui encore :
Ma réponse actuelle serait sans doute plus nuancée, car les différents chapitres s'enchaînent de manière remarquable et tous possèdent leurs richesses propres. Sans doute faudrait-il que je relise le SdA de manière continue, ce que je n'ai pas fait depuis bientôt... vingt ans.
J.R.R. Tolkien a écrit :Gandalf ne bougea pas. Et, au même moment, loin derrière dans quelque cour de la Cité, un coq chanta. Son chant était clair et aigu, insoucieux de toute sorcellerie et de toute guerre, saluant seulement le matin qui dans le ciel, bien au-dessus des ombres de la mort, venait avec l'aurore.
Et comme en réponse s'éleva dans le lointain une autre note. Des cors, des cors, des cors. L'écho se répercuta faiblement sur les flancs sombres du Mindolluin. De grands cors du Nord, sonnant furieusement. Le Rohan arrivait enfin.
Ma réponse actuelle serait sans doute plus nuancée, car les différents chapitres s'enchaînent de manière remarquable et tous possèdent leurs richesses propres. Sans doute faudrait-il que je relise le SdA de manière continue, ce que je n'ai pas fait depuis bientôt... vingt ans.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland