01.10.2019, 22:37
Je ne sais pas trop...
Aurélie Brémont a rédigé une thèse de doctorat sur l'apport de la mythologie celtique à l'œuvre de Tolkien. J'aimerais la lire, mais pour le moment, je me contenterai de ce que je repère à première vue.
Il y a, d'abord, l'idée de colonisations successives, de mythologies qui se réécrivent l'une sur l'autre, chacune effaçant la précédente sans toutefois supprimer la persistance de ces traces (un vrai palimpseste mythologique, en fait!). Cette idée est prégnante dans la volonté de restaurer une mythologie de l'Angleterre qui serait perdue, ensevelie à cause d'invasions successives, une conception que Tolkien développe très explicitement dans les Contes Perdus. Or, il est difficile de ne pas songer à la mythologie irlandaise, dans laquelle cette idée est également centrale.
Il y a en outre le fascinant épisode du cerf blanc dans Le Hobbit. Son inspiration est ici ouvertement celtique, même si sa signification prête à débat.
Aurélie Brémont a rédigé une thèse de doctorat sur l'apport de la mythologie celtique à l'œuvre de Tolkien. J'aimerais la lire, mais pour le moment, je me contenterai de ce que je repère à première vue.
Il y a, d'abord, l'idée de colonisations successives, de mythologies qui se réécrivent l'une sur l'autre, chacune effaçant la précédente sans toutefois supprimer la persistance de ces traces (un vrai palimpseste mythologique, en fait!). Cette idée est prégnante dans la volonté de restaurer une mythologie de l'Angleterre qui serait perdue, ensevelie à cause d'invasions successives, une conception que Tolkien développe très explicitement dans les Contes Perdus. Or, il est difficile de ne pas songer à la mythologie irlandaise, dans laquelle cette idée est également centrale.
Il y a en outre le fascinant épisode du cerf blanc dans Le Hobbit. Son inspiration est ici ouvertement celtique, même si sa signification prête à débat.