19.09.2019, 11:26
(18.09.2019, 21:05)Bergelmir a écrit : Bien vu Zelph', j'y avais pas pensé (c'est pourtant pas faute de connaître le site par cœur)
On a maintenant une explication cohérente pour cette légende. Un indice sur le responsable de cette rature, Spooky ?
Non, hélas, j'ai juste eu sous les yeux un BAT de la couverture, avec l'ancien titre raturé et corrigé. Pas de nom, mais j'imagine qu'il s'agit de la personne (ou une des personnes) en charge de l'éditorial à l'époque chez Bourgois.
J'en profite pour continuer un peu mon compte-rendu.
(j'espère ne pas être trop hors-sujet) par rapport au fil de discussion...)
J'ai pu également consulter quelques -beaucoup- articles parlant du Hobbit et du Sda dans les années 1960 et 70. J'en ai copié quelques-uns, que je ferai suivre à Tolkiendil en temps voulu.
Je ne peux résister à l'envie de vous faire partager cet entrefilet de la Renaissance de Fleury (un journal du Loiret, visiblement), le n°72 (non daté) :
BILBO LE HOBBIT. Une charmante histoire pour enfants dans laquelle un innocent petit lapin est mêlé à des aventures de nains, de trolls, d'elfes, de trésor, d'anneau magique, avec un langage secret, la connivence des aigles, des ours, etc. Et l'auteur est un grand savant de professeur qui voulut amuser ses petits enfants : J.R.R. TOLKIEN. Mais les grandes personnes s'y laissent prendre aussi. (Stock, 1969, 8°, 285 p., 25 F.).
Bon sinon j'ai récupéré des chiffres de droits d'auteurs, et lu des contrats de cession de Bourgois envers Pauvert, Hachette, J'ai Lu, etc. Plein de chiffres, pas forcément exploitables. J'ai quand même remarqué que chaque année, à la fin des années 70 et au début 80, Francis Ledoux écrivait en début d'année à Bourgois pour percevoir ses droits d'auteur. J'ai l'impression que ça traînait à ce niveau-là (en général il les recevait au bout de 4 ou 5 mois), et que jusqu'à l'âge de 80 ans Ledoux devait être vigilant...
Marrant aussi de voir comment les autres éditeurs faisaient en sorte de ne JAMAIS avoir épuisé leur stock d'exemplaires du Hobbit et du SdA afin d'en garder l'exploitation. Car si les stocks étaient épuisés et si un retirage n'était pas lancé rapidement (en général dans les 6 mois, ce qui devait être ingérable pour des éditeurs comme le Livre de Poche et J'ai Lu), le contrat n'était plus valable et Bourgois pouvait récupérer la gestion et proposer à un autre éditeur...