03.06.2018, 17:34
Concernant la ligne de ciryan, la Lettre à Plotz l'indique effectivement comme allatif. Mais Tolkien donne ciryan comme datif dans d'autres textes linguistiques. L'explication tient au fait que le datif quenya n'est rien d'autre qu'un allatif court : c'est la même relation qu'entre le locatif et le locatif court (cas qui n'avait pas de titre dans la Lettre à Plotz).
Concernant le génitif, Ciryō porte bien un macron indiquant qu'il s'agit d'une voyelle longue. Toutefois, la lettre indique que toutes les voyelles longues du « Book Quenya » (comprendre parmaquesta, mais ce nom n'était pas connu à l'époque) sont devenues brèves en « Spoken Quenya » (comprendre en tarquesta et en quenya de dialecte vanyarin ou ñoldorin). Et de fait, les exemples connus, par exemple dans la Complainte de Galadriel, donnent bien un génitif en -o, comme dans Vardo tellumar « (les) dômes de Varda ».
Néanmoins, le tableau de WP induit le lecteur en erreur, car si l'on opte pour un génitif en -o, l'accusatif singulier devrait être en -a, l'accusatif pluriel en -ar, etc. sans quoi on mélange deux étapes linguistiques successives (sur le plan interne).
Concernant le génitif, Ciryō porte bien un macron indiquant qu'il s'agit d'une voyelle longue. Toutefois, la lettre indique que toutes les voyelles longues du « Book Quenya » (comprendre parmaquesta, mais ce nom n'était pas connu à l'époque) sont devenues brèves en « Spoken Quenya » (comprendre en tarquesta et en quenya de dialecte vanyarin ou ñoldorin). Et de fait, les exemples connus, par exemple dans la Complainte de Galadriel, donnent bien un génitif en -o, comme dans Vardo tellumar « (les) dômes de Varda ».
Néanmoins, le tableau de WP induit le lecteur en erreur, car si l'on opte pour un génitif en -o, l'accusatif singulier devrait être en -a, l'accusatif pluriel en -ar, etc. sans quoi on mélange deux étapes linguistiques successives (sur le plan interne).
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland