22.11.2016, 09:05
(21.11.2016, 11:11)Hofnarr Felder a écrit : Faut-il ainsi rejeter le statut mythologique du cycle de Manas (qui constitue tout de même le plus vaste cycle épique connu), sous prétexte que les Kirghizes ont été islamisés ?
En fait, le Mahābhārata contient moins de vers mais est considérablement plus long.
(21.11.2016, 18:53)Druss a écrit : J'apprécie vos suggestions, mais pour le peu que j'en ai vu aux travers des résumés ça n'a pas rien d'approchant, hormis peut-être ton conte de l'ours ; mais ce n'est pas si grave, ma question n'attendait pas une réponse en particulier non plus.
As-tu déjà lu les Lais de Marie de France avant de dire ça ? Franchement, il faudra me dire où est l'influence chrétienne, en-dehors de deux-trois références qui n'ont pas d'influence sur le récit.
De la même manière, une épopée médiévale comme Huon de Bordeaux est toute entière tournée vers le merveilleux — un des personnages principaux est Auberon, l'équivalent francisé de l'Oberon de Shakespeare et de l'Alberich du Nibelungenlied — et les références chrétiennes ne viennent que s'insérer dans les endroits qui auraient dû faire référence à un dieu celtique. (Encore une fois, ce n'est pas le seul exemple, peut-être même pas le meilleur, mais c'est un domaine que je connais fort peu.)
Quant à la mythologie irlandaise, c'est encore bien plus primitif que Beowulf et cela m'évoque très directement le Kalevala. Il faut impérativement lire le Táin Bó Cúailnge (ou Razzia des Vaches de Cooley) pour avoir une idée représentative des épopées celtiques dans leur cadre d'origine : pas la plus petite allusion christianisante dedans.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland