20.11.2016, 21:33
(Modification du message : 20.11.2016, 21:35 par Hofnarr Felder.)
Avant tout Druss, pourquoi veux-tu savoir ça ?
Si on part de l'idée de l'homme-ours qui accomplit des prodiges et se bat contre des créatures surnaturelles (belles princesses à la clef), il y a bien l'histoire de Jean de l'Ours, qui relève du folklore pyrénéen. A mon avis c'est le plus proche équivalent que tu pourras trouver.
Sinon, Agmar a raison il me semble. Le matériau "mythique", en France, n'a pas fait l'objet d'une mise en épopée, qu'elle soit écrite ou orale. Mais il subsiste dans l'art narratif folklorique, tel qu'il transparaît dans les contes de Perrault, précisément. Tu peux peut-être trouver là d'autres équivalents.
Et j'approuve les remarques d'Elendil et ISENGAR quant à Gargantua, même si le matériau qui transparaît dans les œuvres du XVIème est peut-être trop dénaturé pour permettre quoi que ce soit ; et il a ensuite très vraisemblablement exercé une influence qui rend le tout inextricable. Mais n'y sachant rien, ce ne sont là que suppositions de ma part.
EDIT : Je lis d'ailleurs dans la notice Wikipédia de Jean de l'Ours une détail frappant : Jean de l'Ours, pour revenir du monde souterrain, chevauche un aigle, et doit se tailler lui-même un morceau de cuisse. C'est exactement l'histoire d'Er-Töshtuk (disponible en poche chez Gallimard, Connaissance de l'Orient). Dans celle-ci, on comprend d'ailleurs qu'il se découpe la cuisse pour nourrir l'aigle épuisé.
Si on part de l'idée de l'homme-ours qui accomplit des prodiges et se bat contre des créatures surnaturelles (belles princesses à la clef), il y a bien l'histoire de Jean de l'Ours, qui relève du folklore pyrénéen. A mon avis c'est le plus proche équivalent que tu pourras trouver.
Sinon, Agmar a raison il me semble. Le matériau "mythique", en France, n'a pas fait l'objet d'une mise en épopée, qu'elle soit écrite ou orale. Mais il subsiste dans l'art narratif folklorique, tel qu'il transparaît dans les contes de Perrault, précisément. Tu peux peut-être trouver là d'autres équivalents.
Et j'approuve les remarques d'Elendil et ISENGAR quant à Gargantua, même si le matériau qui transparaît dans les œuvres du XVIème est peut-être trop dénaturé pour permettre quoi que ce soit ; et il a ensuite très vraisemblablement exercé une influence qui rend le tout inextricable. Mais n'y sachant rien, ce ne sont là que suppositions de ma part.
EDIT : Je lis d'ailleurs dans la notice Wikipédia de Jean de l'Ours une détail frappant : Jean de l'Ours, pour revenir du monde souterrain, chevauche un aigle, et doit se tailler lui-même un morceau de cuisse. C'est exactement l'histoire d'Er-Töshtuk (disponible en poche chez Gallimard, Connaissance de l'Orient). Dans celle-ci, on comprend d'ailleurs qu'il se découpe la cuisse pour nourrir l'aigle épuisé.