04.01.2014, 08:12
(04.01.2014, 01:37)Peredhil a écrit : Je me suis toujours demandé si ils étaient accordés lors de la montée sur le trône ou à la naissance (et dans ce cas de manière prémonitoire).
Il ne semble pas que les noms soient accordés à l'intronisation des rois : Éomer ne semble pas avoir reçu un autre nom à son couronnement. Nonobstant, la coutume à pu changer au cours des ans : Fréalaf porte un nom un peut trop approprié pour qu'on puisse admettre un hasard ici.
(04.01.2014, 01:37)Peredhil a écrit : Pour autant est-ce que ça vous paraît possible qu'un Rochir reprenne le nom d'un Roi ? Surtout dans les cas où ces noms n'avaient pas une marque particulièrement royale (Brytta ("dispensateur"), Déor ("hardi" ou "farouche"), Elfwine ("ami des Elfes"), Folca ("peuple" ou "nation"), Goldwine ("celui qui aime l'or" ou "ami d'or"), Gram ("ennemi" ou "furieux"), Helm ("heaume")) ?
Autant certains noms me paraissent avoir des connotations particulièrement royales dans le cadre des coutumes germaniques (Brytta, Folca, possiblement Goldwine), pour les autres j'aurais tendance à admettre volontiers qu'ils puissent être réutilisés. Après tout, on a plusieurs exemples de noms d'héritiers du trône n'ayant pas régné dont le nom a été repris par des Rohirrim qui ne sont apparemment pas de sang royal.
(04.01.2014, 01:37)Peredhil a écrit : D'autre part est-ce que les surnoms (Éadig ("riche"), Ednew ("renouvelé")) pourraient faire des noms acceptables ? Dans la mesure où l'on en a des étranges (Frána = "il s'informa") ou est-ce que la forme est spécifique à un surnom ou à un second nom ?
Il faut noter que Tolkien a renoncé au nom Frána, remplacé par Gríma. Ce n'est donc pas un excellent exemple. Après, Ednew semble avoir une signification trop spécifique pour être autre chose qu'un surnom. Pour Éadig, il me semblerait qu'il pourrait faire un nom acceptable, mais il faudrait néanmoins vérifier plus avant.
Rollant est proz e Oliver est sage.
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland
Ambedui unt merveillus vasselage :
Puis que il sunt as chevals e as armes,
Ja pur murir n’eschiverunt bataille.
— La Chanson de Roland