Des portes de Gondolin

[Peredhel]

Pour une question aussi complexe que celle-là, à moins que quelqu'un ait spécifiquement fait des recherches dessus, je pense qu'il va falloir te retrousser les manches et chercher par toi-même. Car je suis persuadé qu'il a (au moins) une réponse, mais je ne la connaît pas.

Hum ca attendra alors. Il faudrait voir ce qu'on peut trouver sur les forums anglophones et eventuellement sur Jrrvf.
Mais je doute d'avoir l'erudition necessaire et je ne suis pas vraiment dans le bon champ d'etudes pour ca. Et puis Druss voulait deja que je fasse un (surement plus vu le nombre de membres de la dite famille) arbre genealogico-capillaire des Elfes.

Le songe de Nabuchodonosor me paraît une mauvaise piste : les portes protégeant un royaume se rapportent au temps présent, pas au futur. Et de toute manière, les matériaux ne sont pas les mêmes. Ne pas oublier qu'il y a en fait 6 + 1 portes, avec une progression logique de la noblesse des matériaux pour les six premières : bois, pierre, bronze, fer, argent, or.

En effet. Pour Nabuchodonosor c'etait plus une idee lancee en l'air qu'une piste serieuse.

Pourquoi le chiffre 7 devrait-il être symbolique pour les Portes spécifiquement quand il est partout, et pas seulement du côté du bien ou des elfes? Les sept noms de Gondolin, Eärendil a sept ans, Rog prend la vie de sept ennemis, sept dragons qui prennent place, les sept gemmes de l'Arche Céleste unis en un joyau... la concentration du chiffre est impressionnante au sein du seul conte de la Chute de Gondolin. C'est peut-être le point le plus étonnant.

Je n'ai jamais dit "specifiquement", bien au contraire J'ai au contraire demande si il existait une symbolique autre que celle du chiffre sept deja tres presente...

Pour la logique des métaux des Portes, il y a peut-être l'histoire d'Aulë:

"Behold, Aule now gathered six metals, copper, silver, tin, lead, iron, and gold, and taking a portion of each made with his magic a seventh which he named therefore tilkal,* [Footnote in the manuscript: 'T(ambe) I(lsa) L(atuken) K(anu) A(nga)] and this had all the properties of the six and many of its own. (...) it could not be broken, and Aule alone could forge it. Thereafter he forged a mighty chain, making it of all seven metals welded with spells to a substance of uttermost hardness and bright-ness and smoothness, but of tilkal he had not sufficient to add more than a little to each link" (Lost Tales, The Chaining of Melko)

Même s'il y a une porte de bois, il est possible qu'on ait affaire à la même idée d'union des caractéristiques des métaux (ou des matières) dans le but de résister à Melko.

En tout cas ca peut avoir une source commune, meme si les differences sont trop importantes a mon avis pour que ces passages se referent l'un a l'autre (le bois et la pierre ferait alors partie de l'alliance des "metaux libres"?)

Par ailleurs, si on s'intéresse à la symbolique (de façon sérieuse), une porte, cela permet de contrôler l'entrée, de défendre quelque chose, quelque chose de présent, d'actuel. La porte a un objectif concret, on ne voit pas en quoi elle vaticinerait sur le futur.

La symbolique des métaux de la chaîne d'Aulë s'inscrit effectivement dans le même registre que les portes, en revanche. Ce serait éventuellement une piste à creuser.

Je n'en suis pas si sur. Vous considerez tous deux les portes par rapport a Melkor mais celui-ci n'interagit pas avec elles, d'ailleurs c'est par l'autre col que ses armees attaquent (et on peut se demander l'interet qu'avait Turgon de construire une septieme porte quand de l'autre cote il n'y en a pas). Dans une perspective litteraire c'est Tuor qui est concerne par les portes, pas Melkor. Dans ce cas les portes sont plus des passages que des barrieres, certaines ne sont meme que des portes, sans remparts.
Je pense que c'est plutot la qu'il faut aller chercher : les portes sont differentes etapes d'un voyage vers ce qui est quand meme un Royaume Cache !
Je pense que si symbolique il y a elle est soit dans cette succession d'etapes, soit dans le passage, mais pas dans la protection (quand bien meme l'accueil est rude)